mercredi 8 février 2012

Le Pôle pourrait faire perdre le nord à l’Europe

Comme le constatent les scientifiques, l’Arctique subit ces dernières décennies un fort réchauffement.

La période glaciale actuelle s’explique par le jeu des masses d’airs. Mais sur la longueur, le réchauffement de l’Arctique pourrait avoir un effet congelant en Europe. Les climatologues s’interrogent.
Comme le constatent les scientifiques, l’Arctique subit ces dernières décennies un fort réchauffement.


Frigorifiée, l'Italie sous un manteau blanc
Frigorifiée, l'Italie sous un manteau blanc
De fortes chutes de neige en Italie pendant plusieurs jours ont provoqué des scènes inhabituelles: liesse et chaos.
 Le froid glace la Suisse
Le froid glace la Suisse
Instantanés givrés
L’Europe et la Suisse sont transies de froid depuis une bonne semaine. Qu’en est-il alors du réchauffement climatique? Il se poursuit. La froidure de ces derniers jours est un événement de court terme qui n’a pas grand-chose à voir avec la tendance à longue échéance, explique la climatologue Martine Rebetez.
Mais en y regardant de plus près, il y a peut-être un lien. Comme le constatent les scientifiques, l’Arctique subit ces dernières décennies un fort réchauffement. Calottes glaciaires et banquise régressent et l’océan emmagasine davantage de chaleur.
Conséquence: des flux d’air relativement chauds au nord du globe qui repoussent l’air froid vers l’Europe. Simplement dit, le réchauffement au Pôle provoquerait une certaine pagaille dans les masses d’air. Avec des épisodes de grands froids sur la verte Europe.
Un mécanisme connu
«La fonte extrêmement importante en Arctique peut changer la circulation océanique et atmosphérique, confirme Martine Rebetez. On sait que le mécanisme existe. Maintenant, les climatologues cherchent à en déterminer l’ampleur, ses conséquences, leur échelle, leur localisation et les mécanismes en jeu.»
La professeur de climatologie à l’Institut fédéral WSL et de l’Université de Neuchâtel convoque le passé pour illustrer l’ampleur que peut prendre le phénomène. «Il y a 11'000 ans, les températures étaient plus basses de 5-6 degrés. Cela a duré 500 ans, avec une modification du Gulf Stream.»
Progression des masses d’air et répartition des pressions sont aux manettes pour expliquer la situation de froid actuelle. Mais la Suisse se réchauffe sur la durée. La température moyenne a augmenté de 1,5 degré sur ces trente dernières années.
«Pour chaque demi-degré, l’altitude des précipitations neigeuses est montée de 100 m. Soit de 300 m en 30 ans. Avec une variabilité très importante, mais globalement, moins souvent de la neige en basse altitude.»
Événements extrêmes
La suite du programme est du même acabit. Avec «beaucoup plus souvent des événements extrêmes chauds et beaucoup moins fréquemment des événements extrêmes froids», indique la climatologue.
«Il y aura aussi toujours plus de période sèches ou de fortes précipitations, et des fontes des neiges intenses au printemps.» 
Par Pierre-François Besson, Image: Keystone
La vague de froid actuelle serait elle expliquée par un arrêt du Gulf Steam?
 
Tant de scénarios possibles et tant d'hypothèses concernant le futur du climat de notre  planète qu'il est difficile de nos jours de savoir à quoi s'en tenir, de savoir qui croire ou ne pas croire.
Peut on sérieusement envisager que le Gulf Stream se soit arrété comme en 2004 ou la panique a gagné les scientifiques? Même si aucun scientifiques et médias n'en parlent ou osent en parler, on est amené à le croire .
 
En effet au vu des modélisations météorologiques, quelque chose ne va pas, bien que l'on nous fasse croire le contraire (c'est normal, déjà vu...etc).
 
Le Gulf Stream, coeur des courants marins et de la circulation thermohaline, est l'un des principaux processus naturels qui tempère et maintient le climat planétaire tel que nous le connaissons. Les prélèvements marins et les études géologiques ont, de nos jours, établi avec fermeté un lien direct entre ce processus et les ères glacières cycliques qui ponctuent l'histoire de notre planète. Si celui-ci devait s'arrêter, nous plongerions directement dans une ère glacière. Le problème : c'est qu'il s'est arrêté.
 

Bien sûr, personne n'aime les scénarios alarmants, alors on rassure l'opinion publique avec des  paroles telles que :
« Le Gulf Stream pourrait faiblir de 30% d'ici 2100 » , « Une ère glacière prend environ 1000 ans pour s'établir », etc. Exactement de la même façon qu'on l'a si longtemps fait avec le  réchauffement planétaire : « Les températures moyennes sont en hausse de 2 degrés depuis le dernier sciècle », « La température moyenne augmentera de 3 dégrés d'ici 2070 », etc. Mais les faits nous prouvent autre chose. Nous n'avons qu'à regarder objectivement toutes les perturbations climatiques présentes, les effets de nos saisons déréglées et les  écarts de température d'une journée à une autre (régulièrement de 20 à 30 degrés en 24 heures) pour nous rendre compte que la cadence s'accélère et que rien de tout ceci ne devrait être pris à la légère.
 
Ouvrons les yeux et ne nous laissons pas manipuler! le Gulf Steam s'est déjà arrété deux fois en 2004 et 2006 mais peu le savent car les médias se sont bien gardés de répandre cette information qui est passé dans les faits divers.
 
Aujourd'hui, tous suppose qu'il se soit à nouveau arrété subitement, mais aurons nous la chance qu'il reparte cette fois encore? Et qui aura le courage de le démontrer et de le révéler?
Detlef Quadfasel, chercheur à l'institut d'océanographie de l'université de Hambourg (Allemagne), dans un commentaire publié par Nature, "Les relevés paléoclimatiques" montrent que les températures de l'hémisphère Nord peuvent s'effondrer de plus de 10 ºC et que ces changements abrupts sont intimement liés à des interruptions de la circulation océanique."
 
Le dernier coup de froid enregistré dans les glaces du Groenland et en Europe s'est produit non pas en période glaciaire, mais il y a 8 200 ans au coeur de la période chaude actuelle. Il résulte d'un apport massif d'eau douce dans l'Atlantique nord depuis la Baie d'Hudson : cet évènement montre que, même en période interglaciaire, un apport massif d'eau douce peut entraîner un refroidissement significatif (typiquement 5°C pendant 40 à 200 ans) (Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement, 11/2004).
 
Les semaines qui suivront seront décisivent: si la vague de froid persiste, s'étend jusqu'au nord de l'Afrique comme elle tend déjà à le faire (voir ici) alors peut être le Gulf Steam sera bel et bien arrété définitevement et il y aura inévitablement des conséquences très graves sur le climat planétaire.
Cette information doit être partagée et comprise: chacun doit faire ses recherches et identifier la source du problème.
Au delà du catastrophisme, elle permettra une prise de conscience générale.
 
Si nous ne faisons rien voici à quoi ressemblera la terre dans un futur proche
 
Image Caroline Lepage
 
Bien que n'ayant pas de culture scientifique a proprement parlé, mes recherches personnelles en la matière et le recoupement des théories et des données actuelles m'ont amené à publier cette hypothèse qui selon moi est loin d'être insensée.
 
HorizonForet-4David Jarry ©2012
"Vers un nouveau paradigme"
2012 et après
 
 Notes 1:
L’Europe de l'Ouest, la côte Est des États-Unis et la Nouvelle-Écosse au Canada se situent à la même latitude que le Québec au climat continental. La différence principale réside dans le fait que les régions côtières de l'Est de l'Amérique et du continent européen profitent du réchauffement du Gulf Stream, amenant un climat plus tempéré. Un arrêt de la circulation thermohaline amènerait un gel de l'océan aux latitudes nordiques qui rendrait toutes ces régions continentales. Ce phénomène pourrait donc engendrer une ère glaciaire en Europe et dans les régions de hautes latitudes, tandis que l’équateur accumulerait une chaleur harassante.
Selon la théorie, cette perturbation pourrait engendrer des températures hivernales de -30°C à Paris ou de -20°C à Bordeaux. Ces hivers seraient comparables à ceux du Québec.

Notes 2:
 
Notes 3:

 
La circulation thermohaline
crédit : UNEP
Une nouvelle étude note que le débit du Gulf Stream aurait diminué de façon significative, ce qui pourrait entraîner un refroidissement climatique majeur en Europe
C'est la revue scientifique britannique Nature qui a publié le 1er décembre les résultats d'une étude menée par Harry Bryden, Stuart Cunningham et Hannah Longworth, du National Oceanography Centre, de Southampton.

 

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