samedi 27 avril 2013

En bref : 400 ppm de CO2 dans l'atmosphère prévus pour mai !

 

Par Delphine Bossy, Futura-Sciences
La concentration atmosphérique en dioxyde de carbone devrait atteindre 400 ppm en mai 2013 ! À titre indicatif, avant l’ère industrielle, elle n’avait pas dépassé le seuil de 300 ppm sur 800.000 ans…
L’alerte est lancée : au mois de mai, la concentration en CO2 pourrait bien atteindre la valeur symbolique de 400 ppm dans une grande partie de l’hémisphère nord. L’information vient des relevés de concentration effectués au Mauna Loa Observatory. Ce dernier fournit la plus longue série de mesures continues de la concentration de CO2 dans l’atmosphère. La première mesure, effectuée par Charles David Keeling en mars 1958, affichait une concentration de 316 ppm. Sur les 800.000 dernières années, hors ère industrielle, la concentration de CO2 n’a jamais dépassé 300 ppm.
Si ces mesures ne rendent compte que de l’évolution de la concentration sur le dernier demi-siècle, on estime qu’avant la révolution industrielle, la concentration de gaz carbonique n’excédait pas 280 ppm. D’après Ralph Keeling, qui a repris le flambeau de son père, si l’on continue à ce rythme, nous devrions atteindre 450 ppm d’ici quelques décennies. Les scientifiques pensent que le dernier taux de CO2 dans l’atmosphère aussi élevé remonte au Pliocène, voilà plus de trois millions d’années.
Si les prévisions visent le mois de mai, c’est parce que la courbe de Keeling évolue en dents de scie. La concentration de gaz carbonique est minimale en hiver, et les pics se produisent en général au mois de mai. Si le seuil des 400 ppm est symbolique, il sert de signal d’alarme pour rappeler qu’il faut à tout prix réduire les émissions de gaz à effet de serre maintenant si l’on veut éviter l’augmentation critique de 2 °C pour 2100.

 Futura-sciences

Lire aussi:

La pollution atmosphérique pourrait boucher les artères

 

L'anomalie qui trouble les climatologues

AFP
Mis en ligne le 23/04/2013
Bien que la concentration en CO2 ne cesse de croître dans l'atmosphère, la température moyenne se stabilise à la surface du globe.
La dernière décennie a été la plus chaude jamais enregistrée mais la hausse du thermomètre semble marquer une "pause", qui pourrait s'expliquer par la chaleur captée par les océans, avancent les climatologies sans toutefois remettre en cause les projections de réchauffement à long terme.
La planète vient de vivre, en moyenne, sa décennie la plus chaude depuis le début des relevés de températures en 1880: la température moyenne mondiale, dopée aux émissions de gaz à effet de serre (GES) d'origine humaine, a grimpé de près d'un degré depuis la fin du XIXe siècle.
Cette réalité du réchauffement global sera confirmée en septembre par le prochain état des lieux du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). Mais elle s'accompagne aujourd'hui d'une petite anomalie: bien que la concentration en CO2 ne cesse de croître dans l'atmosphère, la température moyenne, elle, se stabilise à la surface du globe depuis une dizaine d'années.
Les causes du phénomène, les océans?
Différentes hypothèses ont été suggérées pour expliquer un tel "plateau", mis en avant par ceux qui contestent le réchauffement: éventuelle baisse d'activité solaire, ou encore quantité plus importante dans l'atmosphère d'aérosols d'origine volcanique ou fossile, qui réfléchissent les rayons du soleil.
Deux publications récentes tendent elles à attribuer le premier rôle aux océans. Une étude parue le 7 avril dans Nature Climate Change lie ce "ralentissement du réchauffement" à "une absorption accrue de chaleur par les océans, en particulier par l'océan Atlantique et le Pacifique Tropical", indique à l'AFP l'une des co-auteurs, Virginie Guemas. "Cette absorption de chaleur par les océans ne fait que masquer temporairement l'effet des gaz a effet de serre", prévient cette chercheuse à l'Institut catalan des sciences du climat (IC3)lire la suite sur la libre.be

Aller!!! encore une info qui nous prouve que nous ne sommes surs de rien:

Le centre de la Terre est plus chaud que nous le pensions !

Centre de la TerreVous ne trouvez pas que ça s’est réchauffé ces derniers temps ? Manifestement pas que pour nous puisque le Centre de la Terre est bien plus chaud que prévu, de ‘quelques 1000 petits degrés’. Anodin ? Il est en fait aussi chaud qu’à la surface du soleil.
Nous savons depuis longtemps que le cœur de la planète, en dépit d’être extrêmement chaud, est composé de fer solide et de nickel. Egalement appelé « graine », il est donc essentiellement métallique et constitué par cristallisation progressive du noyau externe. La pression, qui est de 3,5 millions de bars, le maintient dans un état solide.
Toutefois, une nouvelle série d’expériences suggère que la structure cristalline se forme en fait à des températures beaucoup plus élevées que prévu. Les années 90 n’ont pas fait que nous amener Zelda et Donkey, elles nous ont ausssi appris que la température du noyau avoisinait les 5 000 ° C.
Une équipe de scientifiques a utilisé les rayons X pour sonder des échantillons de fer. Leurs résultats suggèrent que la température du noyau de la Terre est plus proche des 6 000 ° C. Cette valeur est importante pour les géophysiciens qui tentent de prévoir les tremblements de terre et de comprendre le champ magnétique de la planète.
Pour nous, ça ne change rien, on s’imagine toujours un point bouillonnant où il ne ferait pas bon de poser une tong.
Sciences via BBC ]

Gizmodo

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