jeudi 26 janvier 2012

Découverte de 46 nouvelles espèces animales au Surinam

© afp
Un total de 46 nouvelles espèces animales, parmi lesquelles des "grenouilles-cowboy" et des "sauterelles crayola", ont été découvertes lors d'une récente expédition dans le sud du Surinam, a annoncé mercredi le groupe de protection de la nature Conservation International.
Une équipe de 53 scientifiques, indigènes et étudiants, a effectué un voyage de trois semaines le long des fleuves Koetari et Sipaliwini, en pleine jungle près de la frontière brésilienne, à l'initiative de Conservation International (CI).

Parmi les 46 nouvelles espèces, l'équipe a découvert une "grenouille-cowboy", un amphibien doté de franges blanches le long des pattes et présentant des os ressemblant étrangement à des éperons sur les talons.

Les chercheurs ont également découvert une "sauterelle crayola" multicolore ou encore un poisson-chat à carapace couvert d'épines qui lui permettent de se défendre contre les piranhas géants qui cohabitent dans les mêmes eaux. Les chercheurs ont également découvert des hiéroglyphes près du village de Kwamalasamutu, peuplé par les indiens Trio.

En 2000, des hiéroglyphes préhistoriques avaient déjà été découverts dans une caverne située dans la même zone. Certaines études et analyses révèlent que les premiers signes d'habitation humaine dans le sud du Surinam datent d'au moins 5.000 ans.

L'organisation CI compte sur le gouvernement pour qu'il légifère afin de préserver la biodiversité de ces régions reculées, notamment convoitées par des compagnies multinationales d'exploitation minière et forestière. La dernière expédition de CI au Surinam, en 2007, avait débouché sur la découverte de 24 nouvelles espèces animales. (belga)
25/01/12 22h08


Dites bonjour au plus petit vertébré du monde !


Oublions quelques minutes les deux évènements qui émulsionnent le web et parlons bébêtes. La bestiole à la une ne se contente pas de faire partie de la plus petite espèce existante, c’est aussi le plus petit vertébré au monde. Une révélation dans le monde scientifique.

L’amauensis Paedophryne est originaire de Papouasie-Nouvelle Guinée et elle mesure seulement 7.7 millimètres du nez à la queue. Avec cette taille de guêpe, ce batracien détrône le poisson d’Indonésie, un géant de 8 millimètres. Cette espèce de grenouille vit à la lisière de la forêt tropicale et passe le plus clair de son temps à se cacher des prédateurs. C’est un met plutôt apprécié des oiseaux, à cause de sa taille, ils la considèrent comme un insecte …
On s’en doutait, mais il n’a pas été facile de la repérer et encore moins de l’attraper.  Chris Austin de l’université Louisiana State à Baton rouge explique que lui et ses collègues ont effectué de très nombreuses et frustrantes tentatives avant d’harponner ce St Graal de la biologie.

Cette découverte en valait la peine cela dit. Les scientifiques qui l’ont décelée sont effectivement aux anges, puisqu’il s’agit d’une nouvelle espèce. Mieux, cette trouvaille met fin à un postulat, depuis toujours les chercheurs sont intimement convaincus que les espèces aquatiques sont les seules à prétendre au titre tant convoité de « plus petit vertébré au monde ».
Et toc, c’est la grenouille qui gagne.
[Source]
Trouvé sur Gizmodo

Une crevette vivant dans une eau à 450°C découverte dans la mer des Caraïbes



BIODIVERSITE - Elle vit au dessus du cratère d'un volcan sous-marin...

La mer des Caraïbes abrite une espèce de crevette qui a étonné les biologistes: à 5.000m de profondeur, dans des eaux chargées en minéraux émis par un volcan sous-marin, une espèce de crevette vit dans des eaux à environ 450°C, rapporte le Dailymail.
Cette toute petite crevette presque transparente vit en colonies qui peuvent atteindre 2.000 individus par mètre carré. Elle n’a pas d’yeux mais des capteurs de lumière sur son dos qui l’aident à naviguer dans les eaux profondes. Les biologistes britanniques l’ont appelée Rimicaris hybisae, du nom du sous-marin qui l’a découverte. Ils mènent une étude sur la vie sous-marine au dessus des cratères des volcans sous-marins, dont les premiers résultats ont été publiés dans le journal scientifique Nature Communications.
A.C. 

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