le 08 Décembre 2011 à DURBAN en AFRIQUE DU SUD -
Abigail Borah, une jeune étudiante américaine de 21 ans originaire de Middlebury College et membre de la délégation des jeunes sur le climat, est intervenue dans la salle plénière au moment où l'émissaire américain Todd Stern était invité à prendre la parole devant l'assemblé des ministres en pleine négociation sur le climat de Durban.
...
A l'adresse des ministres réunis en réunion plénière elle a pu adresser ce message et signaler sa colère...
De la part de DemocracyNow!
«Je parle au nom des États-Unis d'Amérique parce que nos négociateurs ne le font pas. Les obstructionnistes du Congrès ont enchaîné notre justice et retarde les ambitions planétaires pour 2020 depuis déjà trop longtemps.
...BRAVO....
Abigail Borah, une jeune étudiante américaine de 21 ans originaire de Middlebury College et membre de la délégation des jeunes sur le climat, est intervenue dans la salle plénière au moment où l'émissaire américain Todd Stern était invité à prendre la parole devant l'assemblé des ministres en pleine négociation sur le climat de Durban.
...
A l'adresse des ministres réunis en réunion plénière elle a pu adresser ce message et signaler sa colère...
De la part de DemocracyNow!
«Je parle au nom des États-Unis d'Amérique parce que nos négociateurs ne le font pas. Les obstructionnistes du Congrès ont enchaîné notre justice et retarde les ambitions planétaires pour 2020 depuis déjà trop longtemps.
J'ai peur pour mon avenir. Il est aujourd'hui trop tard pour attendre.
Il nous faut ouvrir la voie à un traité juste, ambitieux et juridiquement contraignant.
Nous avons besoin de dirigeants qui s'engagent dans un véritable changement, et non plus de leur rhétoriques vides.
Tenez vos promesses. gardez notre espérance vivante ».
...BRAVO....
Nature alerte
A voir aussi cette gamine de 12 ans a qui l'on accorde un temps de parole. Elle est tout simplement époustouflante, elle m'a vraiment touchée par son courage, son aplomb, son discours...une merveille :) que je la découvre seulement maintenant :( A partager meme si rien n'aura joué dans les décisions prises a Durban...Les élections arrivent nous n'avons plus beaucoup de temps :s
À 12 Ans Elle Humilie les Dirigeants du Monde
Qui est vraiment responsable du changement climatique ?
Quels sont les pays qui émettent le plus de gaz à effet de serre et donc contribuent aux changements climatiques qui affectent la planète ? La question est récurrente mais se pose avec acuité alors que doit s'achever, vendredi 9 décembre au soir, la conférence de Durban sur le climat, avec l'espoir de voir les 193 Etats réunis en Afrique du Sud accoucher d'un accord sur une réduction des rejets carbonés. Dans cette recherche de la responsabilité, sous-jacente aux débats et génératrice de tensions entre pays, Le Guardian vient de publier un nouvel outil interactif agrégeant de nombreuses données climatiques.
Les chiffres sont connus : ce sont ceux de l'Agence d'information sur l'énergie, organisme américain indépendant qui publie chaque année des statistiques sur les émissions de gaz à effet de serre. La nouveauté, et l'intérêt, réside plutôt dans la compilation de ces chiffres, et leur présentation selon différents points de vue : les émissions de CO2 par pays mais aussi par habitant, actuelles et historiques, ou encore en production de gaz à effet de serre et en consommation de biens et services. Un coup d'œil à cette masse de chiffres souligne l'extrême difficulté à établir des responsabilités et réaffirme la nécessité de parvenir à un accord global de réduction des émissions.
- Les émissions de CO2 actuelles
La façon la plus simple et la plus commune de comparer les émissions des pays est d'additionner tous les combustibles fossiles brûlés dans chaque nation, par les centrales, voitures, industries ou bâtiments, et de les convertir en CO2. De ce point de vue, la Chine est le plus grand émetteur au monde avec 7 milliards de tonnes de CO2, suivie par les Etats-Unis (5,4 milliards), l'Inde et la Russie. La France se classe 17e avec 350 millions de tonnes. A noter que d'autres types d'émissions ne sont pas inclus. Si la déforestation, responsable d'un quart des émissions mondiales, avait été prise en compte par exemple, le Brésil et l'Indonésie se hisseraient vers le haut de la liste.
- Les émissions de CO2 actuelles par personne
Si elles ne renseignent pas sur la pollution globale engendrée par un pays, elles sont par contre davantage représentatives quant à la responsabilité des différentes populations par rapport au changement climatique. Ainsi, on voit sur cette carte que les petits pays avec des industries intensives en énergies fossiles, tels que le Qatar et Bahreïn, ont le plus d'émissions. Doha est ainsi le plus gros pollueur au monde, avec 53,4 tonnes de CO2 par personne, soit trois fois plus qu'un Américain (17,5 t), dix fois plus qu'un Chinois (5,2 t) et 36 fois plus qu'un Indien (1,4 t). Ces pays du Moyen-Orient sont suivis par les grands pays développés comme l'Australie, les Etats-Unis et les nations d'Europe occidentale. L'Inde et la Chine, en comparaison, sont beaucoup moins polluantes.
- Les émissions de CO2 historiques
Etant donné que le CO2 rejeté dans l'atmosphère peut y demeurer des siècles, il est essentiel d'examiner non seulement les émissions actuelles mais aussi celles historiques. D'autant que la délicate question de la responsabilité historique est une source de tensions récurrente au sein des négociations climatiques, les pays émergents estimant qu'ils doivent moins faire d'efforts pour réduire leurs émissions que les pays développés du fait de la responsabilité de ces derniers dans le changement climatique.
Cette carte montre le cumul d'émissions liées à l'utilisation de carburant entre 1850 et 2007. Les Etats-Unis et les pays de l'Union européenne sont en tête, avec plus de la moitié du total des rejets, suivis par la Chine et la Russie, qui représentent chacune environ 8 % des émissions. Sur la carte des émissions historiques par personne, par contre, le Royaume-Uni passe dans l'équipe des pays les plus pollueurs, en raison de la révolution industrielle, tandis que la Chine disparaît de l'écran. L'on peut toutefois émettre une réserve : la période choisie s'achève un peu trop tard pour être significative en termes d'émissions historiques puisqu'en 2007, la Chine et l'Inde avaient déjà entamé leur forte croissance économique générant une importante demande en énergie et une pollution en hausse.
- Les émissions en fonction de la consommation
Se concentrer sur les seuls pays où les émissions sont produites est insuffisant car cela occulte le fait que les nations importent des biens et services d'autres Etats, qui ont rejeté du CO2 pour les produire. Sur cette carte, les émissions causées par la production de matières, d'énergie, de biens et services ont été réaffectées aux pays où ces éléments sont finalement consommés. A travers ce prisme, l'empreinte de la France (qui importe son CO2 de Russie) augmente d'environ 50 % (elle passe 11e avec 540 millions de tonnes), tandis que celle de la Chine diminue de près d'un cinquième (5,7 milliards). En ce qui concerne la consommation par personne, le top 5 correspond de façon attendue aux pays les plus riches : Singapour, le Luxembourg, la Belgique, les Etats-Unis et le Canada.
- La variation des émissions de CO2 depuis 1990
Cette carte montre comment les émissions ont augmenté ou diminué dans chaque pays depuis 1990, année de référence pour le protocole de Kyoto — seul traité international fixant des objectifs contraignants de réduction des émissions, et dont la prolongation est actuellement discutée à Durban. Selon ces données, l'Union européenne dans son ensemble a réduit ses émissions (la France, elle, s'est maintenue), de même que les anciens pays soviétiques, en raison des bouleversements économiques qu'ils ont connus, mais au contraire des Etats-Unis et, surtout, des pays émergents.
Photo : NASA EARTH OBSERVATORY / AFP
Source: http://ecologie.blog.lemonde.fr/2011/12/09/qui-est-vraiment-responsable-du-changement-climatique/
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PLUS D'UN MILLION D'ENFANTS MENACÉS
Pour sa part, l'Unicef a annoncé la préparation d'un grand plan d'intervention dans huit pays du Sahel pour 2012 où plus d'un million d'enfants seront cette année-là menacés par la malnutrition. L'Unicef se prépare à "ce défi majeur" et pour leur venir en aide a lancé un appel pour 65,7 millions de dollars. "Mais ce montant va être augmenté progressivement, pour assurer la fourniture d'une aide sur toute l'année 2012", indique l'organisation.
Cette aide ne comprend pas seulement de la nourriture mais aussi des programmes de santé, la fourniture d'eau potable, ainsi que des aides pour la protection et l'éducation des enfants déplacés avec leurs familles. "La crise touchant les enfants est une énorme défi pour nous, nous ne publions pas ce genre d'alerte à la légère, mais l'ampleur du phénomène demande une réponse appropriée qui doit commencer maintenant", a déclaré David Gressly, directeur de l'Unicef pour cette région.
C'est au Niger, où 330 600 enfants de moins de 5 ans sont menacés, que la situation est la plus grave. Le gouvernement nigérien a déjà indiqué que la moitié des villages du pays sont concernés par l'insécurité alimentaire. D'autres régions et pays sont également touchés, comme le Tchad, le nord du Nigeria, le nord du Cameroun, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie et le nord du Sénégal.
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Appel à l'aide d'urgence pour le Sahel, où la crise alimentaire se profile
Des agences de l'ONU ont lancé un appel à l'aide d'urgence, vendredi 9 décembre, à Genève en faveur du Sahel, où la situation alimentaire ne cesse de se dégrader. "Alors que les craintes d'une crise alimentaire au Sahel en 2012 se confirment, une assistance rapide est aujourd'hui nécessaire", a déclaré une porte-parole de l'OCHA, l'Office des Nations unies chargé de la coordination des affaires humanitaires.
Le problème principal vient de la situation financière des habitants, et donc de leur possibilité d'acheter de la nourriture. Leur situation "s'est beaucoup aggravée", a indiqué l'OCHA. De nombreux migrants qui étaient installés en Libye sont rentrés au pays, et n'envoient donc plus d'argent à leurs familles.
Plusieurs pays de la région, le Niger, la Côte d'Ivoire, le Tchad, le Liberia, la Centrafrique, le Soudan du Sud, et le Soudan se "préparent à lancer leur appel de fonds pour 2012", a encore indiqué l'OCHA.PLUS D'UN MILLION D'ENFANTS MENACÉS
Pour sa part, l'Unicef a annoncé la préparation d'un grand plan d'intervention dans huit pays du Sahel pour 2012 où plus d'un million d'enfants seront cette année-là menacés par la malnutrition. L'Unicef se prépare à "ce défi majeur" et pour leur venir en aide a lancé un appel pour 65,7 millions de dollars. "Mais ce montant va être augmenté progressivement, pour assurer la fourniture d'une aide sur toute l'année 2012", indique l'organisation.
Cette aide ne comprend pas seulement de la nourriture mais aussi des programmes de santé, la fourniture d'eau potable, ainsi que des aides pour la protection et l'éducation des enfants déplacés avec leurs familles. "La crise touchant les enfants est une énorme défi pour nous, nous ne publions pas ce genre d'alerte à la légère, mais l'ampleur du phénomène demande une réponse appropriée qui doit commencer maintenant", a déclaré David Gressly, directeur de l'Unicef pour cette région.
C'est au Niger, où 330 600 enfants de moins de 5 ans sont menacés, que la situation est la plus grave. Le gouvernement nigérien a déjà indiqué que la moitié des villages du pays sont concernés par l'insécurité alimentaire. D'autres régions et pays sont également touchés, comme le Tchad, le nord du Nigeria, le nord du Cameroun, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie et le nord du Sénégal.
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