mardi 31 mai 2011

Japon, le typhon Sondga inonde le pays

Après être passé au large des Philippines et de Taïwan, le typhon Sondga, encore classé en catégorie 3 ce week-end, est devenu une dépression tropicale.

Toutefois, cette tempête s'accompagne de fortes pluies, mais aussi de rafales de vent proches de 100 km/h et surtout une houle cyclonique conséquente dans le secteur de Shiono-Misaki.

Fortes pluies et vents forts dans la région de Fukushima

La tempête a d'ailleurs donné des pluies fortes sur la région de Fukushima, occasionnant des inquiétudes sur le déversement dans l'océan Pacifique d'eaux de pluies contaminées. Tepco, l'opérateur de la centrale, a recouvert le complexe nucléaire de baches de résine synthétiques afin d'éviter que des dépôts radioactifs soient emportés par le vent ou la pluie. Le niveau d’eau a sensiblement augmenté dans les sous-sols des réacteurs n°1, 2 et 3 de la centrale de Fukushima.

Ainsi, dans le réacteur n°1, alors que le niveau était monté de 1,1 centimètre entre le 28 et le 29 mai, avec le passage du typhon le niveau a augmenté de 19,8 centimètres en 24 heures et n’est plus qu’à 50 centimètres du niveau du sol, menaçant donc de déborder.

Dans le bâtiment du réacteur n°2 le niveau est monté de 6,2 centimètres dans une galerie souterraine et de 6,1 centimètres dans le bâtiment turbine, contre une augmentation de 3 centimètres par jour « habituellement ».

Dans le bâtiment du réacteur n°3 , le niveau a monté de 4,4 centimètres dans une galerie souterraine et de 4,2 centimètres dans le bâtiment turbine, contre 3 centimètres par jours précédemment.

Le typhon a également obligé l’arrêt des travaux.

La houle cyclonique résiduelle a ralentit les efforts mis en oeuvre par les équipes de techniciens venus réparer les dégâts causées par le tsunami sur la centrale gravement endommagée.

Des pluies torrentielles ont traversé le pays

Les pluies torrentielles transportées par le typhon Songda ont traversé le pays et provoqué de nombreux glissements de terrain et des inondations: On déplore au moins 13 morts et de nombreux disparus. Des routes ont été emportés et 19 ponts ont été endommagés.

Les autorités du nord-est de Tokyo ont exhorté plus de 400.000 habitants à évacuer leur domicile vendredi après le débordement d'une rivière.

Dans certaines régions du Nord, 54mm de pluie sont tombés en seulement 12 heures.

Plus de 1.000 soldats ont été déployé à travers le pays pour venir en aide au régions lourdement touchées.

Songda a été déclassé en tempête tropicale, mais des vents violents et la pluie continue de toucher le nord du pays.
Nature alerte

L'acidification des océans est aussi grave que le réchauffement climatique


D'ici à 2050, il ne restera sûrement que quelques petites grappes de coraux tandis que la grande majorité aura disparu, ainsi que des millions d'espèces qui vivent dans leur environnement.

Les scientifiques se sont intéressés au cas de la Sicile dont les côtes reçoivent chaque jour plusieurs tonnes de dioxyde de carbone de son volcan. Une situation un peu comparable à celle des océans qui engloutissent des tonnes et des tonnes de CO2 quotidiennement, un ennemi invisible qui imprègne l'eau et la rend de plus en plus acide.

Cette découverte est très révélatrice et inquiétante parce que cette acidification s'observe à l'échelle mondiale, dans tous les océans de la planète. La source de cette pollution vient de l'activité humaine (installations industrielles, maisons, centrales électriques, voitures, avions...).

Face à cette menace grandissante, des millions d'espèces marines sont menacées d'extinction et les récifs coralliens qui protègent les zones côtières commencent à s'éroder. L'acidification des océans est aujourd'hui l'une des menaces les plus inquiétantes pour la planète, affirment les biologistes marins
Mort annoncée
Le Dr Jason Hall-Spencer, biologiste marin à l'Université de Plymouth, explique: "Parmi les milliards de tonnes de dioxyde de carbone que nous émettons chaque année, une partie s'attarde dans l'atmosphère et provoque son réchauffement. Cependant, il ne faut pas oublier qu'environ 30% de ce gaz sont également absorbés par les océans où il se transforme en acide carbonique. Une acidification qui tue les récifs coralliens et les coquillages, mais qui menace aussi les poissons. Très peu d'entre eux peuvent vivre dans une eau trop acide".

Pour étudier l'impact de l'acidification, les scientifiques se sont tournés vers les volcans qui viennent faire bouillonner les fonds marins: "Leurs ouvertures vers les fonds marins et l'acide carbonique qu'ils produisent nous apportent beaucoup d'informations sur l'impact du dioxyde de carbone sur les océans et la vie marine" ajoute Jason Hall-Spencer. "Et il est clair que, vu nos résultats, notre inquiétude ne fait que croître".

Les scientifiques estiment que les océans absorbent environ un million de tonnes de dioxyde de carbone par heure et on sait déjà que les mers sont 30% plus acides qu'elles ne l'étaient au siècle dernier. Cette hausse de l'acidité fait des ravages sur les niveaux de carbonate de calcium, à la base de la formation des coquilles et des squelettes de nombreuses créatures marines, ce qui perturbe aussi la reproduction des animaux marins.

Acidification

Parmi les signes les plus visibles, le blanchissement des récifs coralliens - qui perdent également leur couleur à cause de la hausse des températures des eaux et finissent par mourir. Les scientifiques ont également constaté une baisse notable des populations des ptéropodes, de minuscules crustacés qui constituent l'aliment de base de poissons, de baleines et d'oiseaux marins.

La directrice de l'US National Oceanic and Atmospheric Administration, le Dr Jane Lubchenco, a récemment attiré l'attention sur ce sujet. Elle a décrit l'acidification des océans comme le jumeau du réchauffement climatique, dont les effets seront tout aussi catastrophiques que le réchauffement climatique.

Dr Maoz Fine, de l'université Bar-Ilan en Israël, ajoute: "Nous avons constaté que les récifs coralliens réagissent différemment à l'augmentation des niveaux de dioxyde de carbone. Les plus gros coraux semblent plus forts pour faire face à ces changements en comparaison aux coraux plus petits, aux branches plus fines et qui sont donc plus vulnérables".

Changement trop rapide

Les Caraïbes ont déjà perdu environ 80% de leurs récifs coralliens suite à leur blanchissement et à cause de la surpêche qui élimine des espèces aidant à la croissance des coraux. L'acidification risque bien d'avoir le même impact à un niveau mondial. "D'ici 2050, il n'y aura probablement que quelques petites poches de coraux. Des millions d'espèces de poissons, de crustacés et de micro-organismes seront anéantis".

L'acidification des océans a déjà sévi par le passé, mais jamais avec une telle rapidité, explique le Dr Jerry Blackford du Plymouth Marine Laboratory. "Il faut environ 500 ans pour faire circuler les eaux du monde. "Si le dioxyde de carbone avait une progression plus lente, en termes de milliers d'années, la nature parviendrait à contrer l'acide carbonique, mais ici, ce n'est pas le cas, les niveaux de dioxyde de carbone augmentent beaucoup plus rapidement aujourd'hui. À la fin du siècle, l'eau de mer de surface sera 150% plus acide qu'elle ne l'était en 1800".

"Il n'y a tout simplement pas assez de temps pour que l'impact puisse être contré par la nature elle-même" ajoute Blackford. "L'accumulation de l'acide est particulièrement importante dans les zones supérieures des océans, c'est-à-dire celles qui ont la plus grande importance pour les êtres humains."

Sans vie

Pour comparer les risques qui pèsent sur les océans, les scientifiques ont analysé les alentours de l'Etna, en Sicile. Sur la côte orientale de la baie principale, on trouve une longue étendue de sable noir. Près des côtes, à environ un mètre de profondeur, on observe le flux de dioxyde de carbone qui produit des petites bulles comme dans un immense jacuzzi alors que l'eau est froide. A cet endroit, l'acidité est particulièrement élevée et il n'y a plus de vie marine autour, même pas des algues.

"Ici, l'acidité est beaucoup plus grande que dans le pire des scénarios pour les océans, on ne peut donc pas aller trop loin dans cette comparaison", a déclaré le Dr Marco Milazzo, de l'Université de Palerme. Une chose est sûre cependant: "Quand l'eau est peu acide, la flore est riche. On rencontre de nombreuses espèces en abondance", explique Milazzo. "Avec l'acidification, l'habitat devient de moins en moins varié. Si c'est l'avenir qui attend nos océans, cette nouvelle est catastrophique et déprimante".

7/7


Acidification des océans par Inesperada



 Lire aussi :


extinction Marine due à l'acidification des océans qui augmente


Des scientifiques de l'Université de Bristol affirment  que l'acidification des océans augmentent à un rythme plus rapide que n'importe quand dans les 65 derniers millions d'années. Soulevant la possibilité d'une extinction de masse marine semblable à celle qui s'est produite environ 55 millions d'années.


La recherche a été publiée dans Nature Geoscience avec l'auteur du rapport le Dr Andy Ridgewell décrivant l'impact "Comme un événement sans précédent géologiques»,
Les océans sont des puits de carbone importants en train d'absorber environ un quart du CO2 rejeté dans l'atmosphère, mais forçant le pH de l'océan de surface inférieure à un processus appelé «l'acidification des océans».
Les chercheurs ont appliqué un modèle qui a comparé les taux actuels de l'acidification des océans à l'événement à effet de serre à la limite Paléocène-Eocène (environ 55 millions d'années) lorsque les températures de surface des océans ont augmenté d'environ 5-6 ° C sur plus d'un millier d'années. Lors de cet événement, pas de catastrophe est considérée dans les écosystèmes de surface, comme le plancton, mais les organismes benthiques dans les profondeurs de l'océan a connu une extinction massive.
Dr Andy Ridgwell, auteur principal de l'article, a déclaré:. "Contrairement à des logements plancton de surface dans un habitat variable, les organismes vivants au fond sur le plancher océanique sont adaptés à des conditions beaucoup plus stable Un changement géochimique rapide et sévère dans leur environnement rendrait leur précaires de survie.
"L'extinction généralisée de ces organismes vivant au fond de l'océan lors du réchauffement à effet de serre Paléocène-Eocène et l'acidification, nous montre que des extinctions similaires à l'avenir sont possibles."
Le changement Paléocène-Eocène s'est produite sur plusieurs milliers d'années permettant l'adaptation  grâce à la migration vers les pôles et l'adaptation évolutive.  
  Le taux actuel de changement depuis plusieurs décennies est sans précédent depuis les 65 derniers millions d'années. Ce qui remet en question la possibilité de calcifiants marins tels que le charbon, et le plancton à s'adapter.
Le rapport de Nature Geoscience met en garde : "Dans notre simulation de conditions océaniques futures, nous trouvons une saturation par rapport au carbonate dans l'océan profond qui dépasse le maximum thermique connu au cours du Paléocène-Eocène  et pourrait mettre en danger les organismes calcifiants. En outre, nos simulations montrent un taux superieur de variation de l'environnement à la surface qui pourrait contester la capacité du plancton de s'adapter. "
  Ridgwell estime que l'acidification des océans actuels se déroule à dix fois le taux qui a précédé l'extinction de masse 55 millions d'années. Ce taux de variation peut être catastrophique pour de nombreuses espèces marines, en particulier ceux qui vivent dans les profondeurs.
Selon un rapport publié en 2009 par des scientifiques marins australiens  "Le niveau de CO2 dans l'atmosphère est maintenant plus élevé qu'à n'importe quel moment au moins dans les 650 000 dernières années, et probablement n'a pas été aussi élevé que les niveaux actuels de 20 millions années . Le taux actuel d'augmentation de CO2 dans l'atmosphère est cent fois plus grande que les augmentations les plus rapides lors des changements climatiques majeurs au cours des 650.000 dernières années. Environ la moitié du CO2 des combustibles fossiles émis par l'homme est maintenant dissous dans l'océan. "
" Dr Will Howard, l'un des contributeurs à la reportcard australien a déclaré que «L'impact de l'acidification des océans a un effet intense et persistant sur l'océan. Ce phénomène a seulement commencé à être détectés  au cours des dernières années. Un certain nombre d'écosystèmes marins d'importance nationale et mondiale, y compris la Grande Barrière de corail et l'océan Austral, ressentent déjà les effets de l'acidification. "
Les récifs coralliens sont déjà sous la menace  car la température des océans augmente ainsi que son acidité.  L'extinction des récifs coralliens sera responsable de 10 à 20% de l'extinction des espèces marines  si les gaz ne sont pas  ramené à 350 ppm, a averti le professeur Ove Hoegh-Guldberg de l'Université de Queensland à une présentation au cours de négociations sur le climat à Copenhague en Décembre 2009.
Les scientifiques de l'Institut australien des sciences marines à Townsville revendiqués en Janvier 2009 que le corail de l'Australie sur la Grande Barrière de Corail atteint un point critique en 1990 montrent que  la croissance des coraux ont ralenti de plus de 14 pour cent. Au rythme actuel, les coraux seront incapables de croître d'ici à 2050...

le 21 février 2010  Par takver
Source   

 Un article de 2010 qui ne tenait pas compte des catastrophes écologiques qui se sont produites depuis . Et quand ont lit que les   grandes puissances refusent un second accord de Kyoto. Cela ne donne pas l'impression que ce phénomène soit  une préoccupation pour les grands de ce monde :(

Accidents nucléaires, inondations, tornades, marées noires... le siècle des catastrophes

- La ville américaine de Joplin, le 23 mai 2011, frappé par une tornade. REUTERS/Eric Thayer -

Pourquoi la planète semble devenir folle, et comment faire pour y remédier?

Ce siècle sera celui des catastrophes. Tout comme le XXe siècle fut marqué par les guerres mondiales, les génocides et les conflits idéologiques exacerbés, le XXIe siècle sera le siècle des cataclysmes naturels, des crises technologiques et de l’alliance contre-nature des deux. Ce sera le siècle où, pour toutes sortes de raisons, ces choses sur lesquelles nous comptions nous feront défaut.
A la fin du mois d’avril, tandis que le fleuve Mississippi entrait en crue pour provoquer la pire inondation des dernières décennies et que les habitants de l’Alabama et d’autres états fouillaient les décombres après une série de tornades historiques, lors d’une réunion à Anaheim, en Californie, des physiciens discutaient des dangers posés par le soleil.
Pour les scientifiques, les éruptions solaires sont des catastrophes en puissance. C’est pour cette raison que l’une des sessions de la réunion annuelle de l’American Physical Society était consacrée à discuter des dangers des impulsions électromagnétiques (EMP) provoquées par les éruptions solaires ou les attentats terroristes. Ce genre d’impulsions pourraient griller les transformateurs et priver d’électricité la plus grande partie du pays. L’année dernière, le Oak Ridge National Laboratory a publié une étude affirmant que des années seraient nécessaires pour réparer les dégâts et que cela coûterait des milliers de milliards de dollars.
Eruption solaire capturée par le Solar Dynamics Observatory (SDO) en mars 2010. REUTERS/NASA
Eruption solaire capturée par le Solar Dynamics Observatory (SDO) en mars 2010. REUTERS/NASA
Et pourtant ce n’est peut-être même pas ça, la catastrophe qui devrait nous inquiéter. Nous aurions sans doute davantage de raisons, en effet, de nous faire du souci au sujet de l’ARkStorm. C’est le nom que le Multihazards Demonstration Project de l’US Geological Survey (USGS) a donné à une hypothétique tempête qui transformerait la plus grande partie de la Vallée centrale californienne en une gigantesque pataugeoire. Le phénomène s’est déjà produit, en 1861-62, lorsqu’il a plu pendant 45 jours sans interruption. L’USGS explique: «L’ARkStorm concentre la chaleur et l’humidité du Pacifique tropical, formant une série de rivières atmosphériques à la violence proche de celle des ouragans, qui vont aller se fracasser sur la côte ouest américaine pendant plusieurs semaines.»
La conséquence, selon l’USGS, pourrait être une inondation qui coûterait 725 milliards de dollars de dégâts directs liés à la perte de propriété et d’impact sur l’économie.

Théorie du «Cygne noir»

Mais que cela ne vous fasse pas oublier pour autant la faille de Cascadia. C’est la limite entre deux plaques tectoniques au large de la côte nord-ouest du Pacifique, qui pourrait générer un tsunami similaire à celui qui a dévasté le Japon en mars dernier. La faille de Cascadia court de l’île de Vancouver au nord de la Californie, et la dernière fois qu’elle a cédé, le 26 janvier 1700, elle a provoqué un séisme puis un tsunami. Et elle peut rompre à n’importe quel moment, avec des conséquences catastrophiques.
Tous ces événements ont en commun un degré de probabilité assez bas et des conséquences très graves: c’est la théorie du «cygne noir» Si ces événements sont imprévisibles, ils ne doivent pas vous empêcher de dormir pour autant. On ne peut pas vivre en ayant peur du soleil. Ni en étant épouvanté à l’idée qu’un caillou va tomber du ciel et fracasser la Terre, ni que la terre va s’ouvrir sous vos pieds et vous avaler tout rond. L’un des secrets pour ne pas devenir fou consiste à savoir ignorer les dangers hautement improbables à tout moment de la vie.
Pourtant, au cours du siècle qui nous attend, nous allons avoir l’impression que ces cygnes noirs et bien d’autres s’imposeront avec une étonnante régularité. Ce qui s’explique par plusieurs raisons. Nous avons fait le choix de manipuler la planète. Nous avons construit de vastes réseaux de technologies. Nous avons créé des systèmes qui fonctionnent très bien en général, mais restent vulnérables aux catastrophes. Il est de plus en plus difficile pour quiconque, que ce soit une personne, une institution ou une agence, d’appréhender tous les éléments interconnectés de la société technologique. Les pannes peuvent s’enchaîner. Il existe des points faibles non décelés dans le réseau. De petites pannes peuvent avoir de grandes conséquences.
Mais surtout, il y a beaucoup plus de gens, et beaucoup plus de choses, susceptibles d’être touchés par des catastrophes. Ce n’est pas qu’il y ait tout d’un coup davantage de tremblements de terre: nous sommes tout simplement sept milliards d’humains aujourd’hui, dont la majorité vivent en ville. En 1800, une seule agglomération comptait un million d’habitants: Beijing. Or, au dernier recensement, 381 villes atteignaient au moins ce chiffre.

De plus en plus d'habitants dans des zones fragiles

Beaucoup sont des «mégapoles» aménagées dans des zones sismiques—Mexico, Caracas, Téhéran et Katmandou figurent au palmarès de celles qui associent une faiblesse d’infrastructure (des bâtiments à la maçonnerie non renforcée) et des fondations instables.
Les catastrophes naturelles ne cesseront de s’accompagner de crises technologiques—et vice-versa. En mars, le tremblement de terre au Japon a déclenché la catastrophe nucléaire de Fukushima-Daiichi. L’année dernière, une faille technologique sur la plateforme pétrolière Deepwater Horizon dans le golfe du Mexique a provoqué la crise environnementale de la marée noire (je relate l’explosion de Deepwater Horizon et la crise de gestion qui s’est ensuivie dans un nouveau livre: A Hole at the Bottom of the Sea: The Race to Kill the BP Oil Gusher).
Dans les deux catastrophes, celle de Deepwater Horizon et celle de Fukushima, les systèmes de sécurité étaient loin d’être aussi résistants que le pensaient les entreprises concernées. Quand ces accidents technologiques se produisent, il existe toujours de petits chemins bien cachés par lesquels des gremlins peuvent venir s’infiltrer.
Dans le cas de Deepwater Horizon, une série de décisions prises par BP et ses fournisseurs ont provoqué une perte de contrôle du puits—l’explosion initiale. L’énorme bloc obturateur de puits sur le sol marin était équipé d’une paire de mâchoires appelées blind shear rams. Elles étaient supposées cisailler le train de tiges et fermer le puits.
L’enquête a montré que l’éruption de gaz initiale a gauchi la tige et empêché les mâchoires du bloc obturateur de la couper proprement. Par conséquent, le «plan de secours,» qui consistait à couper la tige, a été hors service dès le départ, c’est-à-dire lors de la perte de contrôle du puits.
Fukushima disposait aussi d’un plan de secours qui n’a rien eu de secourable. La centrale nucléaire possédait des générateurs de secours au cas où le réseau électrique tomberait en panne. Mais ces générateurs, stockés en zone inondable, ont été détruits par le tsunami. Sans électricité, l’entreprise n’avait aucun moyen de refroidir les barres de combustible nucléaire. Dans un sens, il s’agissait d’un problème tout bête: une simple coupure de courant. Certains réacteurs modernes possèdent des systèmes de refroidissement de secours passifs—ils s’appuient sur la gravitation et l’évaporation pour faire circuler l’eau du système de refroidissement.
Piscine d'entreposage du combustible du réacteur N°4 de Fukushima, le 8 mai 2011. TEPCO/REUTERS
Piscine d'entreposage du combustible du réacteur N°4 de Fukushima, le 8 mai 2011. TEPCO/REUTERS

Les risques du «cloud computing»

Charles Perrow, auteur de Normal Accidents, m’a confié que l’infrastructure informatique était un cataclysme en puissance. «Guettez les pannes du cloud computing», m’a-t-il prévenu dans un mail. «Elles auront des conséquences sur les systèmes de surveillance médicaux et dans bien d’autres domaines encore.»
La technologie permet aussi de réduire les conséquences des catastrophes, naturellement. Les pandémies restent une menace, mais la médecine moderne peut nous aider à garder une longueur d’avance sur les microbes en évolution. Les satellites et les modèles informatiques ont aidé les météorologues à anticiper les orages mortels du 27 avril et à avertir les gens de se mettre à l’abri des tornades.
Des règles de construction plus rigoureuses sauvent des vies en cas de tremblements de terre. Le Chili, dont le code de construction est très strict, a été frappé par un puissant séisme l’année dernière mais a déploré bien moins de morts et de dégâts qu’Haïti, pays plus pauvre, quelques semaines auparavant.
Les inondations provoquées par la crue du Mississippi sont une illustration de ce dont la technologie est capable, pour le meilleur et pour le pire. Alors que j’écris ces lignes, le génie de l’armée américaine ouvre les vannes du déversoir de Morganza et inonde la plus grande partie du bassin d’Atchafalaya. Ce n’est pas une «catastrophe» mais une solution par défaut, puisque l’alternative est l’inondation de villes en aval et une éventuelle rupture des digues. Naturellement, il n’est pas exclu que les digues cèdent quand même. Nous verrons. Mais c’est comme ça que le système est censé fonctionner.
D’un autre côté, le système d’évacuation des eaux du bassin versant du Mississippi est conçu de façon à augmenter les risques d’inondations. Les champs de maïs de certaines parties de l’Upper Midwest, par exemple, ont été «carrelés» avec des tuyaux qui transportent rapidement les excédents d’eau de pluie vers des ruisseaux aux fonds enrochés puis vers des rivières bordées de digues.
Cela fait des décennies que nous avons abandonné l’évacuation naturelle. Le Mississippi ressemble aujourd’hui à un cathéter. Si on avait laissé la nature suivre son cours, une grande partie des crues en aval du fleuve aurait été atténuée par son épanchement dans des zones inondables en amont (son lit principal se serait depuis longtemps détourné vers le bassin fluvial d’Atchafalaya—voyez The Control of Nature, de John McPhee—et la Nouvelle-Orléans ne serait plus une ville fluviale).

Le rôle du réchauffement

Le réchauffement climatique est une inconnue dans le programme des catastrophes de notre siècle. Les blogs sont agités par d’énergiques débats autour de l’hypothèse que les récents événements climatiques (tornades, inondations) sont imputables au réchauffement de la planète. C’est une question épineuse et j’entends exercer mon droit de retrait pour la plus grande partie de ce qui la concerne.
Mais je crois qu’il est clair que le réchauffement climatique va exacerber les catastrophes naturelles en règle générale ces prochaines années, et introduire un nouveau facteur de risque et d’incertitude dans un avenir qui en est déjà bien chargé. Nous n’avons vraiment pas besoin de ça.
Et au fait: tout débat autour de la «géo-ingénierie» comme solution au réchauffement climatique doit être mené en gardant en mémoire que les systèmes d’ingénierie peuvent et vont tomber en panne. Personne ne veut miser l’avenir de la planète sur un arrangement technologique compliqué où tout doit fonctionner à la perfection. Si la panne ne peut être envisagée, peut-être ne devrions-nous même pas nous y aventurer.
Alors, si nous sommes incapables de trouver des solutions technologiques aux cataclysmes que notre technologie a provoqués, et si les catastrophes naturelles continuent de s’abattre sur nous comme elles le font depuis la nuit des temps, quelle stratégie adopter? Je veux dire, à part le désespoir?
Eh bien ça a toujours été mon choix, mais voici quand même quelques réflexions pratiques à ajouter au débat. Tout d’abord, nous pourrions essayer de confier la régulation à des gens qui n’ont pas d’intérêts financiers en jeu. Ce qui pourrait signifier, par exemple, des régulateurs gouvernementaux qui gagneraient autant d’argent que ceux qu’ils seraient chargés de réguler.
Ou bien un dispositif de régulateur privé qui contrôlerait le secteur, et sévirait contre les opérateurs voyous. En bref, nous ne voulons pas que toutes les décisions risquées soient prises par des gens qui auraient des intérêts financiers dans l’histoire.
Deuxièmement, il faut garder le sens des proportions: l’apparent déchaînement de cataclysmes ne présage pas la fin du monde. Gare à l’hystérie catastrophiste médiatique. Les catastrophes en série du XXIe siècle seront, dans une certaine mesure, une affaire de perception.

Savoir vivre comme au XVIIIe siècle

Notre sentiment de rebondir de cataclysme en désastre sera en partie dû au rétrécissement du monde et à l’ubiquité des technologies de communication. Il y aura toujours un [journaliste] Anderson Cooper et [un spécialiste médical de la CNN] Sanjay Gupta sur le site d’une catastrophe quelconque, à demander ce que diable peut bien fabriquer la cavalerie.
Troisièmement, il nous faut penser en terme d’amélioration de notre «résilience» sociétale. C’est le dernier mot à la mode dans le domaine de la préparation aux catastrophes. Pensez à ce que vous feriez, et à ce que ferait votre communauté, après un cataclysme. On ne peut pas toujours éviter le désastre, mais peut-être peut-on imaginer la manière de s’en remettre rapidement. Comment communiquerions-nous si une éruption solaire grillait les deux tiers du réseau électrique du pays? Quel moyen aurions-nous de savoir ce qu’il se passe d’ailleurs? Peut-être faudrait-il de temps en temps organiser un week-end «XVIIIe siècle» pour voir comment les gens arrivent à survivre deux jours sans électricité, sans antennes relais, ni câble, ni téléchargement iTunes—le cauchemar de Hobbes dans toute sa splendeur.
Mettez au point un plan d’urgence. Achetez des piles et des bouteilles d’eau pour commencer. Trouvez comment fonctionnent les choses autour de vous. Renseignez-vous sur l’infrastructure de votre communauté. Lisez des livres sur les sciences, les technologies et l’ingénierie, et ne vous inquiétez pas si le jargon vous échappe. Puis, une fois que tout cela sera fait, vivez votre vie, et cherchez le bonheur sur une planète qui, si elle est parfois dangereuse, est de loin la meilleure que nous ayons.
Joel Achenbach
Traduit par Bérengère Viennot

Slate.fr

RODS: extraterreste ou nouvelle espece?





 Une découverte d'un nouveau genre filmée a travers le monde et qui ne ressemble en rien a ce qu'on peut connaitre "Les Rods".
Nous ne savons pas grand chose sur eux car aucun n'a jamais été capturé.

Selon des hypothèses : 


Ils seraient composés d'un fluide (auraient la forme d'un cigare). Sa taille varierait (le plus grand du monde mesurerait 15 m) et auraient de chaque coté 2 membranes faisant office d'ailes ou de nageoires. Sans colonne vertébrale, Ils volent a la vitesse de l'éclair ( 10 000km/heure) et ne sont pas soumis aux lois qui régissent notre univers ( la loi de la gravité ou de la physique), ils peuvent même traverser la matière!!!



Certains affirment que cette forme de vie ultra rapide existe depuis toujours et  pensent même les reconnaitre sur des pétroglyphes à Telampaya en Argentine ou dans différents mythes et légendes.
Pourquoi les découvrons nous seulement maintenant??? Cela s'expliquerait pas l'utilisation massive des caméscopes, télévisions appareils photos...

Je tien a remercier "Les agents sans secrets   " pour m'avoir fait découvrir cette vidéo et je vous invite à la découvrir par vous même afin de vous forger votre propre opinion




 Une petite pêche céleste pour les septiques???   
Nemesis

lundi 30 mai 2011

Le printemps 2011 est le plus chaud en France depuis "au moins 1900"

 
Même en 1976, la sécheresse n'avait pas été aussi précoce et les éleveurs avaient pu sauver l'essentiel de la première fauche de foin.
Même en 1976, la sécheresse n'avait pas été aussi précoce et les éleveurs avaient pu sauver l'essentiel de la première fauche de foin.AFP/ROMAIN PERROCHEAU
La France vit le printemps le plus chaud "depuis au moins 1900", selon Météo France. Au 30 mai, 54 départements font l'objet d'un arrêté préfectoral limitant l'usage de l'eau et sept sont en vigilance, selon le ministère de l'écologie.
"On a eu un des printemps les plus secs depuis au moins cinquante ans, voire le plus sec, et le plus chaud depuis au moins 1900", a déclaré, lundi 30 mai, Frédéric Nathan, prévisionniste chez Météo France. Le printemps, au sens météorologique du terme, couvre les mois de mars, avril et mai. Le printemps calendaire s'achève le 21 juin.
"Il y a eu un manque de précipitation, et en plus, avec la chaleur, il y a eu évaporation. C'est pour cela que l'état des sols est parfois pire qu'en 1976", a expliqué Frédéric Nathan. Des précipitations sont attendues lundi en soirée et mardi, mais leur caractère orageux empêchera une bonne imprégnation des sols.
"On attend de l'eau en quantités relativement importantes cette nuit et demain, principalement sur un axe qui va des Pyrénées au Massif central et au quart Nord-Est (Alsace, Lorraine, Champagne, etc.)", a précisé le prévisionniste. La FNSEA, premier syndicat agricole, estime que la sécheresse qui sévit actuellement menace d'être plus grave qu'au printemps 1976, printemps alors le plus sec depuis 1959.
Le ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire, s'est dit défavorable lundi à un "impôt sécheresse" exceptionnel en dépit du coût attendu du manque d'eau dans de nombreuses régions agricoles.
La sécheresse de 1976 avait conduit l'Etat à imposer un prélèvement obligatoire exceptionnel.
Le monde

80% des koalas ont disparu en Australie

Un koala dort dans un arbre, en Australie.

BIODIVERSITE - Les scientifiques australiens alertent sur la diminution rapide du nombre de koalas...

Un des symboles de l’Australie pourrait être en train de disparaître: le nombre de koalas a diminué de 80% dans certaines régions australiennes durant les dix dernières années, rapporte le New Zealand Herald. Les scientifiques veulent aujourd’hui que l’animal soit classé menacé et bénéficie d’une protection spécifique.
Alors que des millions de petits marsupiaux peuplaient le pays il y a quelques décennies, l’Australie ne compterait plus que 50.000 à 100.000 koalas, selon Clive McAlpine, docteur en écologie à l’université du Queensland. L’étalement urbain, l’industrialisation et les pratiques agricoles seraient responsables de la destruction de l’habitat naturel des koalas. Des maladies, liées le plus souvent à la bactérie chlamydia, sont également un fléau pour les marsupiaux.

Le koala ne supporte pas la chaleur

Le changement climatique pourrait encore aggraver la situation. Le koala ne se nourrit que d’eucalyptus, dont les feuilles lui apportent à la fois à boire et à manger. Si les arbres venaient à manquer, le koala serait gravement menacé. D’autre part, il supporte assez mal la chaleur: plusieurs journées à plus de 30°C le mettent en état de «stress et de déshydratation», explique Christine Hosking, chercheuse à l’université du Queensland, et le poussent à se rapprocher des zones côtières où il trouve de l’eau mais également des habitations, des voitures et des chiens…  «On pense que cette espèce est commune, mais elle est en train de s’éteindre sous nos yeux», alerte-t-elle. La chercheuse préconise la mise en place d’un plan d’action pour protéger les habitats des koalas et recommande d’intensifier la recherche pour trouver un vaccin contre la chlamydia.
A.C. 

Kazakhstan: 441 saïgas, une antilope en voie d'extinction, retrouvés morts

ALMATY - Au moins 441 saïgas, une antilope menacée d'extinction, ont été retrouvés morts depuis vendredi dans l'ouest du Kazakhstan sans doute d'une épizootie, ont annoncé lundi les autorités locales, alors que 12.000 bêtes sont mortes l'an dernier de pasteurellose.

Selon le département de lutte contre les situations d'urgence de l'Ouest du Kazakhstan, 364 femelles et 77 petits ont été retrouvés morts depuis vendredi, a rapporté l'agence Interfax. Les autorités ont indiqué qu'il pourrait s'agir d'une nouvelle épizootie de pasteurellose.

Cette maladie infectieuse est due à une bactérie et peut prendre des formes septicémiques hémorragiques fulgurantes, intestinales et respiratoires, selon le Centre national de la recherche scientifique (CNRS, France). La mortalité peut parfois atteindre chez l'animal de 70 à 100%.

En mai 2010, une épizootie de pasteurellose dans l'Ouest du Kazakhstan avait coûté la vie à 12.000 bêtes.

Le saïga, qui vit dans les steppes du Kazakhstan, dans l'ouest de la Mongolie et en Russie près de la mer Caspienne, a vu sa population chuter depuis les années 1990 d'un million d'individus à moins de 100.000, selon les ONG spécialisées.

Les cornes des mâles sont très prisées dans la médecine traditionnelle chinoise, ce qui a entraîné un essor du braconnage après la chute de l'URSS. L'habitat des saïgas est par ailleurs menacé par l'extension de l'agriculture.

Le saïga est aisément reconnaissable par son museau allongé qui a l'aspect d'une courte trompe. 
SOTT.NET

Fukushima le 29 Mai …….


La presse globaliste est muette, à croire que la situation est **sous contrôle**……et pourtant le feuilleton continu, la centrale en perdition est toujours en passe de nous jouer le dernier épisode du **grand feu d’artifice du siècle**. Le mutisme d’un côté, et les effort pour faire taire un site qui ose mettre en évidence la situation plus que préoccupante du chaudron infernal Japonais, devrait nous faire réagir, mais….le grand prix de Monaco ou les performances de Tsonga………..


L’article de Dominique: Fukushima/2012: Contamination radioactive de la chaîne alimentaire planétaire  est ici sur le blog.
- 29 mai 2011: Le blog d’Alexander Higgins détruit aux USA. Le blog d’Alexander s’est fait hacker dans la journée de vendredi: c’était l’un des seuls sites ou blogs conférant des informations authentiques sur le désastre nucléaire de Fukushima. Alors que les psychopathes de tous gabarits tentent de supprimer la liberté d’internet, sous des prétextes fallacieux et humanitaires comme d’habitude, il va nous falloir exercer une extrême vigilance. (Alors même qu’une providentielle attaque cybernétique à l’encontre de Lockheed Martin fait la une de la presse globaliste!!).
- 29 mai 2011: Le système de refroidissement du réacteur 5 en panne à Fukushima. Le système de refroidissement a failli pendant une durée de 15 heures dans la journée de dimanche. La température avait atteint 95 °C lorsque le système d’urgence s’est mis en marche.

- 29 mai 2011: Au Japon les langues se délient encore un peu plus. Ichiro Ozawa, un homme politique et rival du Premier Ministre actuel, s’est lâché lors d’un entretien, encore plus même que ce que nous avions évoqué dans une brève du 28 mai: « il est ridicule de mettre en place une équipe qui soit exclusivement composée de personnes qui dépendent professionnellement du nucléaire. Avez-vous vu tous ces experts à la télévision qui affirment que la « crise n’est pas si terrible » et que « cela ne représente aucun danger pour la santé ». Ils font tous partie de la mafia nucléaire. Ce qu’ils affirment est du non sens car leur vie dépend de l’industrie nucléaire. Mais les medias Japonais et les gens ne comprennent pas ce qui se passe. Les media Japonais sont impuissants. »
- 29 mai 2011: Iode 131 découvert dans du poisson à Hong-Kong, à 3036 km de Fukushima. Un prélèvement de poisson sur le marché de Hong-Kong a révélé la présence d’iode 131 à hauteur de 7,7 becquerels/kilogramme.
source KOKOPELLI.ORG
Les moutons enragés

La pilule du bonheur actuellement en test

Jim Carrey efface ses mauvais souvenirs dans Eternal Sunshine of the Spotless Mind
Une pilule pour effacer les mauvais souvenirs pourrait voir le jour sous peu.
Vous rappelez-vous du film Eternal Sunshine of the Spotless Mind? Jim Carrey y incarnait un homme qui voulait effacer les souvenirs de son ex-copine afin de ne plus souffrir de leur rupture. Des scientifiques sont actuellement entrain de tester une pillule qui pourrait bien transformer la fiction en réalité...

Imaginez: si les scientifiques parviennent à mettre ce médicament au point, vous pourriez effacer à jamais vos mauvais souvenirs. Les personnes ayant vécu un événement traumatisant pourraient enfin revivre sereinement et les ruptures seraient bien plus faciles à traverser.

Ce sont des scientifiques de l'Université de Montréal qui ont décidé de tester à nouveau la métyrapone, une drogue qui utilisée pour traiter les dérèglements hormonaux. Les chercheurs ont voulu la réexploiter lorsqu'ils ont appris qu'elle avait un léger impact sur la mémoire.

"Nos recherches pourraient aider les gens en leur offrant la possibilité de réécrire une partie de leurs souvenirs", a expliqué Marie-France Marin, l'une des chercheuses.

Si ces études en sont seulement à leurs débuts, il pourrait cependant s'agir de l'une des découvertes les plus révolutionnaires de l'homme.

7/7 
Enfin , si je me souviens bien de ce film, Jim regrette amèrement d'avoir fait ceci car mieux vaut se souvenir que d'avoir une mémoire qui se transforme en gruyère

Australie, intemperies, une tornade d'eau impressionante filmée en direct au bords des côtes


En Nouvelle-Galles du Sud, au sud-est du continent australien, une colonne d’eau tourbillonnante trace son sillon dans l’océan. Phénomène rare et impressionnant : les jets d’eau peuvent atteindre 600 m de hauteur. Ils se dissipent avant d’atteindre la côte.

La ville de Sydney est quant à elle frappée par de fortes pluies torrentielles. Dans certains quartiers, l’eau a envahi les rues et les maisons. Les services d’urgence ont pu cependant procéder à l‘évacuation d’automobilistes et d’habitants des zones affectées. La circulations reste fortement perturbée, mais ces inondations ne devraient pas durer.

Source: Euronews
 
Nature alerte

Eruption du volcan Klyuchevskoy au Kamtchatka



Traduction Google,désolé!
Petropavlovsk-Kamchatsky, 30 mai – RIA Novosti. Les émissions de cendres à une hauteur de 5 kilomètres du cratère de la plus haute place d’un volcan actif de l’Eurasie – Klyuchevskoy, a déclaré à RIA Novosti l’Institut de volcanologie et de sismologie.
« Explosions de cendres de ces derniers jours pourrait voir les villageois Keys 40 km du géant » – un porte-parole.
Il a noté que Klyuchevskoy présentent aucune activité significative depuis Novembre l’année dernière. « Maintenant, le volcan est affecté le code orange, indiquant un risque accru pour l’aviation», – a dit le scientifique.
Selon les spécialistes, Klyuchevskaya n’est dangereuse que pour les touristes, qui peuvent grimper à son sommet, et pour l’aviation. Il est également possible de recueillir les coulées de boue, provoquée par l’interaction de matériel mantellique chaud et la glace sur la pente du volcan.
La dernière éruption Kliuchevskoi enregistrés en 2010. Avant que la lave géant coulé en 2005 et 2008.
puissante éruption en 2005 a entraîné une «descente» Kliuchevskoi environ 50 mètres – avec 4800 à 4750 mètres. Au cours de la dernière éruption de lave partiellement fondue des glaciers Herman et noir. Dans les environs du volcan, y compris dans le village de touches, ont été fortes chutes de cendres.
source : http://news.mail.ru/inregions/fareast/41/6004028/?frommail=1
Realinfos

Une machine de la NASA fabrique des nuages de pluie devant la caméra

La "géo-ingénierie" n'est pas une fiction, elle est bien réelle.  Elle consiste, par une technologie de pointe, à interférer sur la nature ou à recréer artificiellement certaines composantes climatiques, atmosphériques, capables de provoquer des intempéries et des catastrophes dites "naturelles'...

Regardez bien la machine à l'oeuvre, la NASA crée devant la caméra un nuage artificiel qui amène la pluie.  Vraiment impressionnant.

Et si les inondations, et autres phénomènes climatiques, étaient provoquées ou amplifiées par ce type de technologie?  Toutes les catastrophes ne font certainement pas partie d'expérimentations, mais avec cette démonstration évidente, il nous est permis de croire que certaines ne tiennent pas des caprices de dame nature...

La vidéo qui suit n'a pas à être traduite, les images suffisent pour confondre tous les septiques!
 

Volcan Taal: des milliers de poissons trouvés morts




Près de 400 tonnes métriques de chanos ont été retrouvés flottant dans le lac Taal dans le nord des Philippines,, a déclaré aujourd’hui les responsables locaux.

Le Maire Zenaida Mendoza a déclaré qu’il y a eu plus ou moins 375 tonnes métriques de chanos morts depuis jeudi dans 84 cages à poissons dans le village de Sampaloc de la même ville dans la province de Batangas. Zeny Macatangay, de la direction municipale de l’agriculture de Talisay, a déclaré que l’enquête initiale a révélé que la mort des poissons est due à « une variation brusque de température de l’eau dans le lac où est situé volcan Taal. Le Niveau d’alerte 2 y est d’ailleurs toujours en vigueur. On pense que le magma aurait fait intrusion vers la surface nous a dit l’Institut philippin de volcanologie et de sismologie. Six séismes volcaniques ont été enregistrées au cours des 24 dernières heures à proximité du volcan.
GAIA CHAOS

Philippines, hécatombe de 750 Millions de tonnes de poissons




En raison du récent regain d'activité volcanique (voir les articles précédents**), la température et la transformation chimique des eaux du lac Taal, situé dans le gigantesque cratère du volcan du même nom, ont graduellement grimpés depuis plus d'1 mois jusqu’à vendredi dernier, provoquant d'abord la mort annoncé de 700 tonnes de poissons.

Mais l'arrivée brutale de la saison des pluies est probablement à l'origine de la chute phénoménale de la température des eaux du lac depuis ce week end.

Aujourd'hui c'est une hécatombe de 750 millions de tonnes de poissons morts qui est annoncée. Cette énorme quantité pourrissait ce week-end à la surface du lac .

Les rives du lac Taal accueillent de nombreuses entreprises piscicoles. Une grande quantité des poissons retrouvés morts depuis vendredi sont des poissons d'élevage enfermés dans des cages près du rivage.

C'est une véritable catastrophe pour ces entreprises.

"Les pêcheurs les ramènent sur la rive avec leur bateau. Mais l'odeur est épouvantable et pourrait poser un véritable problème sanitaire", expliquait à l'agence de presse Zenaida Mendoza, le maire de Talisay, l'une des localités qui bordent le lac, frappées par le phénomène.

Pour l'heure les autorités tentent d'enfouir sous terre les cadavres de poissons qui pourrissent mais une très grande quantité reste toujours à la surface du lac, flottant entre deux eaux .

Philippines : 750 millions de tonnes de poissons... par Zoomin_Wallonie

Nature alerte

Larges fissures au sol signalées en Espagne


La liste des pays qui signalent  ce phénomène est maintenant en croissance: le Pérou, l’Espagne, Boliva, le Pakistan, les États-Unis, les Philippines, la Colombie, le Brésil, le Vietnam, l’Indonésie et l’Inde.

Le cortex

INTENSIFICATION DE L’ACTIVITE SOLAIRE

Le soleil calme se réveille. Nouveau taches solaires 1226 émergents sur le sud-est membre du soleil crépite avec une forte classe C éruptions solaires. Jusqu’à présent, aucune de ces explosions a été geoeffective, mais cela pourrait changer dans les jours à venir que la région active se tourne vers la Terre. Un flux de vent solaire est également tremblement champ magnétique terrestre, provoquant le projet Southern Lights autour du cercle polaire antarctique.



Vent solaire (29 mai 2011)
vitesse: 713.2 km / sec
densité: 1,6 protons / cm 3

SOURCE

L'eveil 2011

samedi 28 mai 2011

USA, Russie et Japon refusent un second accord de Kyoto

© reuters
Il semble que le sommet du G8 va marquer l'histoire de notre planète d'une manière bien négative: les trois grands pays y participant ont en effet déclaré ne pas vouloir d'un accord contraignant sur les émissions de gaz à effet de serre.
L'urgence est là et pourtant aucun politicien ne semble avoir le courage d'agir pour notre avenir et celui de notre planète. Non, ni les Américains, ni les Russes, ni les Japonais ne sont prêts à s'engager réellement et durablement contre le réchauffement climatique.

L'avenir du protocole de Kyoto est donc sérieusement mis à mal. Ces trois pays, ainsi que le Canada, ont annoncé leur refus de participer à un deuxième accord de Kyoto, qui sera discuté lors de la prochaine conférence des parties sur le climat, à Durban, en décembre, d'après 20minutes.

En réalité, ce sont surtout les Américains et les Chinois qui font capoter l'ensemble du processus. C'est que la Russie, le Canada et le Japon avouent que leur participation dépendra de l'engagement de ces deux pays (les plus pollueurs). Et vu que le président Obama, comme ses prédécesseurs, ne semble pas comprendre l'urgence de la situation... il n'y aura pas de contraintes imposées pour favoriser la réduction des gaz à effet de serre.

Les Etats-Unis avaient refusé de participer au premier accord de Kyoto, nombreux étaient donc ceux qui voulaient voir en Obama, l'arrivée d'un vent nouveau en matière de politique environnementale. Il n'en est rien pour le moment, mais le temps presse et cette annonce risque bien de peser sur la conférence de Durban. En espérant que les Chinois se montrent plus courageux et audacieux que les Américains...

Pour rappel, le protocole de Kyoto, dont l'échéance prend fin en 2012, est le seul mécanisme international contraignant qui oblige les Etats à respecter des quotas d'émissions de gaz à effet de serre, notamment via l'échange de crédits carbone. (ca)
© epa

vendredi 27 mai 2011

Le réveil des volcans d'Islande

Ça gronde en terre islandaise et ça risque de continuer. En un an, deux volcans se sont manifestés. L'Eyjafjöll a provoqué le chaos dans le ciel européen en avril 2010 avec la plus importante interruption du trafic aérien depuis la seconde guerre mondiale, et le Grimsvötn, la semaine dernière, a engendré quelques fermetures sporadiques d'espaces aériens. Le phénomène pourrait s'étendre à d'autres volcans d'Islande, notamment le Katla et l'Hekla, sur le point d'exploser, selon des scientifiques qui se fondent sur des constatations statistiques ou géologiques.

Eruption du volcan Eyjafjallajokull, le 17 avril, en Islande.  

Eruption du volcan Eyjafjallajokull, le 17 avril, en Islande.AFP/HALLDOR KOLBEINS

"A en croire les statistiques, nous entrons dans une période au cours des dix prochaines années, en gros, où nous constaterons une augmentation de l'activité volcanique" en Islande, a déclaré le géologue Gunnar B. Gudmundsson, de l'Office météorologique islandais. Selon lui, cette augmentation est liée au "cycle des éruptions calculé sur la base de plusieurs éruptions enregistrées par le passé".
Spécialiste des volcans islandais, le géologue Andy Hooper de l'Université de Delft (Pays-Bas) confirme l'existence d'un tel cycle et annonce "un potentiel pour des éruptions volcaniques plus fréquentes en Islande" qu'au cours des années passées. "Entre 1940 et 1980, aucune éruption de ces volcans situés sous la calotte glacière du Vatnajökull n'a produit de quantités significatives de cendres, et maintenant il y en a eu quatre en quinze ans", relève M. Hooper.
"SYMPTÔMES PRÉ-ÉRUPTIFS"

Le volcan Hekla, situé au sud-ouest du glacier Vatnajökull, est entré en éruption en moyenne une fois tous les dix ans ces soixante dernières années. La dernière remonte à 2000 et son réveil est donc attendu incessamment. "On est en 2011 et il nous montre tous les symptômes pré-éruptifs : le gonflement, la dilatation de l'édifice, le magma est là", résume le vulcanologue français Patrick Allard, de l'Institut de physique du Globe.


En Islande, le volcan Grimsvötn assombrit le ciel, le 23 mai 2011.
En Islande, le volcan Grimsvötn assombrit le ciel, le 23 mai 2011.REUTERS/INGOLFUR JULIUSSON
Le terrible Katla, qui fait trembler les Islandais et dont le nom signifie Sorcière, pourrait se réveiller "l'année prochaine ou l'année suivante""plusieurs centaines de millions de mètres cubes" de magma se remplit, souligne M. Allard.
Sur la centaine de volcans actifs en Islande, deux autres pourraient se réveiller prochainement : l'Askja qui a eu une forte éruption en 1964 et le Krafla qui donne des "signes de réalimentation" de sa chambre magmatique, après des éruptions répétées entre 1975 et 1980. L'une des raisons qui font également penser que le nombre des éruptions des volcans situés sous les glaciers va augmenter dans les années à venir, vient de la fonte de la glace liée au réchauffement climatique.
car son réservoir capable de contenir jusqu'à "plusieurs centaines de millions de mètres cubes" de magma se remplit, souligne M. Allard.

Sur la centaine de volcans actifs en Islande, deux autres pourraient se réveiller prochainement : l'Askja qui a eu une forte éruption en 1964 et le Krafla qui donne des "signes de réalimentation" de sa chambre magmatique, après des éruptions répétées entre 1975 et 1980. L'une des raisons qui font également penser que le nombre des éruptions des volcans situés sous les glaciers va augmenter dans les années à venir, vient de la fonte de la glace liée au réchauffement climatique.
Le monde

Affaissements de terrain à Québec : une quinzaine de résidences évacuées

Des résidences évacuées à Québec
Crédit photo : TVA Nouvelles
Un affaissement de terrain dans l’arrondissement Charlesbourg amène la Ville de Québec à recommander l’évacuation de 15 résidences.affaissement
À la Ville de Québec, on explique que les gens du secteur, situé au sud du boulevard Henri-Bourassa et à l’ouest de la côte de la Sucrerie, sont familiers avec la présence de crevasses, à flanc de colline, provoquées par des affaissements dans ce secteur où se trouvait autrefois une sablière.
Mais, cette année, le phénomène a pris une ampleur jamais vue et un citoyen, voyant l’importance des crevasses qui s’étaient formées sur un terrain vacant situé derrière sa résidence, a cru bon d’en avertir la Ville. Il y avait de quoi : la plus importante crevasse prend l’allure d’un cratère de près de 5 m de profondeur.
Des spécialistes dépêchés sur place ont recommandé l’évacuation des résidences environnantes pour des raisons de sécurité. Explication : on se trouve devant une situation exceptionnelle, jamais constatée au Québec, une situation dont on recherche toujours la cause exacte. Une situation, aussi, qui se complique du fait que de l’eau jaillit du sol, à l’intersection de la côte de la Sucrerie et du boulevard Henri-Bourassa.affaissement
Mercredi soir, des représentants de la Ville ont donc rencontré les occupants des résidences voisines pour leur transmettre la recommandation des experts. Sur la quarantaine de résidants touchés, la moitié ont choisi de quitter les lieux. Les autres, pour le moment, préfèrent demeurer sur place.
La Ville de Québec a déjà prévu de dédommager les personnes évacuées jusqu’au 9 juin pour leurs frais de résidence et de subsistance.
Entretemps, vendredi, d’autres experts doivent venir examiner la situation et, espère-t-on, faire rapport rapidement.

VIDÉO: ICI

L'eveil 2011

jeudi 26 mai 2011

Japon: Greenpeace révèle une grave contamination marine

Le port de Soma, près de Fukushima au Japon, le 23 mars 2011 après le tsunami.

RADIOACTIVITE - L'ONG a effectué des prélèvements d'algues au large de Fukushima qui révèlent des taux de radioactivité élevés...

Cinquante fois plus que la limite autorisée: les taux de radioactivité mesurés par Greenpeace sur les algues prélevées à plus de 20km des côtes japonaises sont largement au-dessus des seuils tolérables. Une mission du Rainbow Warrior, le navire de Greenpeace, a permis de collecter algues, poissons et coquillages au large de la centrale nucléaire de Fukushima, qui ont ensuite été analysés par des laboratoires belges et français.
Le résultat des tests est pire que ce à quoi s’attendaient les membres de Greenpeace. Même en dehors des eaux territoriales japonaises, les taux d’iode 131 et de césium 137 et 134, éléments radioactifs, dépassent, parfois plus de cinquante fois, les seuils tolérés. «Ces résultats montrent que la contamination se propage sur de longues distances, et que la radioactivité ne diminue pas par dilution ou dispersion comme le prétendent les autorités», commente Sophia Majnoni, chargée de campagne nucléaire pour Greenpeace.

Iode et césium se concentrent dans les algues

La concentration de la radioactivité est particulièrement forte dans les algues, les niveaux constatés dans les poissons et coquillages étant «pour la plupart en dessous de la limite conseillée». Comme l’expliquait David Boilley, physicien et président de l’Acro (Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest), à 20 Minutes en mars dernier, «les algues et les poissons concentrent l’iode mille fois plus que l’eau. L’iode n’ayant qu’une durée de vie de huit jours, au bout de dix semaines, elle devrait être divisée par mille». Mais depuis le 11 mars, date du séisme et du tsunami qui ont déclenché la catastrophe nucléaire, la centrale de Fukushima n’a pas cessé de rejeter des eaux radioactives, ne permettant pas aux taux d’iode de diminuer.
En ce qui concerne le césium, «il peut être stocké dans les sédiments et dans ce cas-là, il ne sera pas dispersé par les masses d’eau. Des réservoirs locaux de pollution peuvent apparaître, précisait David Boilley. Les sédiments vont relâcher petit à petit les éléments radioactifs et la pêche risque d’être interdite pendant longtemps.»

Les aliments contaminés: une menace pour la population

Greenpeace met en garde sur les conséquences «sévères» que ces niveaux de radioactivité pourraient avoir sur la vie marine «et sur tous ceux qui en dépendent». «La contamination des aliments est l’une des sources les plus dangereuses d’exposition à la radioactivité, ajoute Sophia Majnoni. Les Japonais ont le droit de savoir comment la centrale nucléaire de Fukushima affecte leur vie afin de pouvoir se protéger et protéger leurs familles. Les autorités japonaises doivent être complètement transparentes sur la contamination radioactive.»
Dans un rapport publié le 23 mai, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) avait confirmé que les contaminations s’étendaient bien au-delà des 20km évacués autour de la centrale de Fukushima. Les concentrations à 30km autour de la centrale atteignent jusqu’à 30 millions de becquerels par mètre carré, selon les mesures effectuées par les autorités japonaises.
Audrey Chauvet 

L’ère de l’abondance est « finie », annonce un gourou clairvoyant de la finance

"Il est temps de se réveiller : l'ère des ressources abondantes et de la baisse des prix est finie pour toujours." Tel est l'avertissement lancé par lun des analystes financiers les plus respectés de la planète, Jeremy Grantham. A la tête du fonds d'investissements GMO de Boston, gestionnaire de plus de 100 milliards de dollars de capitaux, M. Grantham estime que la croissance de la demande mondiale de matières premières surpasse "à un rythme alarmant" la croissance de l'offre.

Un "changement de paradigme" est très probablement en train d'avoir lieu, "peut-être l'événement économique le plus important depuis la révolution industrielle", avance l'investisseur britannique, célèbre pour avoir anticipé la bulle internet et la bulle des subprimes.
Jeremy Grantham écrit dans la lettre trimestrielle de GMO parue en avril :
"La croissance de la population, la multiplication par dix de la richesse dans les pays développés, et l'actuelle croissance explosive dans les pays en développement ont rapidement entamé nos ressources finies en hydrocarbones, en métaux, en fertilisants, en terres arables et en eau."
La suite de l'argumentaire de M. Grantham tranche radicalement avec le discours attendu de la part d'un financier, aussi avisé et atypique soit-il :
"Le fait est qu'aucune croissance cumulée continue n'est soutenable. Si nous continuons désespérément à nous concentrer sur la croissance, nous allons nous retrouver à court de tout, y compris d'argent. Nous devons substituer la croissance qualitative à la croissance quantitative.
Mais Mme Marché est en train de nous aider, et en ce moment, elle nous envoie la mère de tous les signaux prix. Les prix de toutes les matières premières importantes, à part celui du pétrole, ont décru de 70 % en moyenne en cent ans, jusqu'en 2002. De 2002 à aujourd'hui, ce déclin a été entièrement effacé par une hausse des prix plus forte que celle qui a eu lieu au cours de la seconde guerre mondiale."
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M. Grantham expose sa thèse :
"Statistiquement, les prix de la plupart des matières premières sont désormais tellement éloignés de leur tendance baissière antérieure, qu'il est très probable que cette tendance ancienne se soit modifiée ― qu'un changement de paradigme soit en cours ― peut-être l'événement économique le plus important depuis la révolution industrielle."
Pourquoi le pétrole fait-il exception dans la baisse tendancielle des prix des matières premières constatée jusqu'en 2002 ? Evoquant le spectre du 'peak oil, Jeremy Grantham explique que, dans le cas du pétrole ("de loin la plus importante des matières premières"), le changement de paradigme qu'il décrit a débuté il y a longtemps déjà : en 1974, lors du premier choc pétrolier.
Rappelant l'expertise de GMO dans la prédiction des bulles spéculatives, Jeremy Grantham tente de montrer que, justement, la hausse du prix des matières premières depuis 2002 n'est en rien une bulle. Pour asseoir sa thèse, il met en avant les résultats d'un calcul de probabilité visant à déterminer si, oui ou non, les principales matières premières se trouvent encore fondamentalement sur leur tendance séculaire à la baisse visible jusqu'en 2002, et ce malgré la hausse constatée depuis.
Les résultats obtenus par GMO paraissent sans appel.
Le minerai de fer aurait, par exemple, une chance sur 2,2 millions de se situer encore sur la tendance baissière antérieure à 2002, le pétrole une chance sur 160, le nickel une chance sur 290, le blé une chance sur 120, le phosphate une chance sur 56, etc. Le gaz naturel fait partie des exceptions, sans doute à cause du boum des gaz de schiste, avec seulement une chance sur 2 :
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Quelques grands titres de la presse financière internationale ont fait état de l'analyse radicale proposée par Jeremy Grantham et GMO. Mais bien peu se sont risqués à en faire la critique. Un blog du Financial Times se contente de qualifier cette analyse de "fascinante". Sur l'un des blog du Wall Street Journal, Alen Mattich juge avec prudence que Jeremy Grantham "a peut-être raison d'affirmer que la tendance au déclin relatif du prix des matières premières a ralenti, ou qu'elle s'est arrêtée. Mais dire que cette tendance s'est complètement renversée au cours de la dernière décennie, c'est, je pense, aller un peu loin."