lundi 5 décembre 2011

News de l'espace: trous noirs, eau, planètes...

Des planètes du système solaire vues par un artiste
Des planètes du système solaire vues par un artiste afp.com

La Nasa confirme l'existence d'une troisième exoplanète "habitable"


La Nasa a confirmé ce lundi la présence d'une planète soeur de la Terre hors de notre système solaire, détectée en 2009 par la sonde Kepler, portant à trois le nombre d'exoplanètes de ce type dont l'existence à pu être confirmée par la communauté scientifique internationale.
C'est la première fois que la sonde Kepler, dotée d'un puissant télescope, confirme la présence d'une planète orbitant autour d'une étoile autre que le Soleil et dont les caractéristiques sont propices à l'apparition de la vie.

Présence d'eau

Cette confirmation signifie que les astronautes de la Nasa ont vu passer à trois reprises au mois l'exoplanète devant son étoile. Ils ne peuvent cependant pas dire si une certaine forme de vie s'y trouve mais seulement que les conditions sont requises pour qu'elle puisse s'y développer.
De telles planètes se trouvent à la bonne distance de leur étoile pour une éventuelle présence d'eau à l'état liquide. Par ailleurs leur température et leur atmosphère sont propices à l'apparition de la vie et à son évolution.
"Nous sommes certains qu'elle se trouve dans une zone habitable", a indiqué à des journalistes Bill Borucki, expert de l'agence spatiale américaine à propos de l'exoplanète Kepler 22.

Recherche de planète soeurs de la Terre

Celle-ci, 2,4 fois plus massive que la Terre, se trouve à une distance d'environ 600 années-lumière (1 année-lumière = 9.460 milliards de km) et tourne autour de son étoile en 290 jours. La température près de sa surface serait de 22 degrés Celsius. Les scientifiques ne savent cependant pas si elle est constituée de roches, gaz ou liquide.
Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS, France) avait été le premier en mai à annoncer qu'une des planètes tournant autour de l'étoile naine Gliese 581 pourrait s'avérer "habitable" avec un climat propice à la présence d'eau liquide et à la vie. En août, des astronomes suisses avaient confirmé l'existence d'une autre exoplanète, appelée HD 85512b et située à 36 années-lumière de la Terre contre 20 années-lumière pour Gliese 581d.
Lancée en mars 2009, la sonde Kepler a pour mission de rechercher des planètes soeurs de la Terre susceptibles d'abriter la vie, en observant plus de 100.000 étoiles semblables au Soleil.
Importé par 20minutes.fr 

Découverte de 18 planètes nouvelles





© Flickr.com/ chipdatajeffb /cc-by-sa 3.0



Les astronomes américains ont découvert 18 planètes nouvelles en dehors du système solaire. La masse de chacune d'entre elles est à peu près égale à celle de Jupiter et elles se tournent autour des étoiles une fois et demie plus lourdes que le Soleil. Cette découverte a augmenté de quelque 50% le nombre des planètes extrasolaires connues de la science.
En 2011, les études ont été rendues publiques attestant que le téléscope spatial de la NASA «Kepler» avait détecté dans les profondeurs de l'espace 54 objets. Il est peut-être question des planètes où la vie serait possible. A l'heure actuelle le nombre de telles planètes est supérieur à 700.


Découverte des deux trous noirs les plus massifs jamais observés


ASTRONOMIE - Leur masse correspond à près de dix milliards de fois celle du Soleil...

Deux trous noirs ayant une masse correspondant à près de dix milliards de fois celle du Soleil, un record absolu, ont été découverts au coeur de deux galaxies géantes situées à plusieurs centaines de millions d'années-lumière de la Terre, selon une étude publiée lundi.
Jusqu'alors, le record était détenu par le trou noir de 6,3 milliards de masses solaires situé au centre de la galaxie spirale M 87, l'une des plus grandes au voisinage de la nôtre, la Voie Lactée. M 87 se trouve tout de même à plus de 53 millions d'années-lumière (1 année-lumière = 9.460 milliards de km) de la Terre. L'équipe de Nicholas McConnell et Chung-Pei Ma (Université de Californie, Berkeley) rapporte dans la revue scientifique Nature la découverte d'un trou noir de 9,7 millions de masses solaires au coeur d'une brillante galaxie, NGC 3842, située à plus de 310 millions d'années-lumière.

«Nettement plus massifs» que prévu

Un trou noir de «masse comparable ou plus grande» se trouve dans la plus brillante galaxie de l'amas de Coma, NGC 4889, à une distance de quelque 330 millions d'années-lumière, selon l'étude.
Ces deux trous noirs sont «nettement plus massifs» que le supposaient les prédictions tenant compte du rapport entre masse du trou noir, vitesse de dispersion des étoiles et luminosité du coeur des galaxies hôtes, relèvent les auteurs. Ces résultats laissent supposer que les processus intervenant dans la croissance des galaxies les plus grandes et de leur trou noir sont différents de ceux concernant les galaxies de plus petite taille.
Les astronomes supposaient déjà que les lointains quasars, lumineux noyaux actifs de galaxies datant de l'enfance de l'univers, abritaient des trous noirs de plus de dix milliards de masses solaires. Ces gloutons du cosmos engloutissant le gaz environnant auraient grandi en tandem avec leurs galaxies, selon une étude publiée en juin dans Nature. «Il y a une relation symbiotique entre les trous noirs et leurs galaxies depuis l'aube des temps», avait expliqué Kevin Schawinski (Université de Yale, Etats-Unis) dans cette étude portant sur quelque 200 galaxies très lointaines.
Importé par 20minutes.fr 

Un énorme réservoir d’eau découvert sur Mars



La sonde Mars Express envoyée par l’Agence Spatiale Européenne a découvert «  d’importants volumes d’eau glacée » a seulement 20 mètres sous la surface de la planète rouge, dans les environs des monts Phelgra. Et cette eau pourrait être utilisée par les futurs explorateurs humains.

L’ESA affirme que les images montrent des petites stries concentriques qui témoignent selon les géologues de la présence de glace en sous-sol. Selon l’ESA, ces données sont également confirmées par les données radar de Mars Reconnaissance Orbiter de la NASA.
Les Monts Phelgra sont une chaîne de montagnes aux reliefs doux. Ils se trouvent dans l’hémisphère Nord de Mars et selon les géologues, ils ne sont pas d’origine volcanique, mais auraient été formés par des forces tectoniques. Certaines formes de ces stries ont été créées par la compression de neige déposée dans d’anciens cratères. L’ESA pense que « avec le temps, la neige s’est compactée pour former des glaciers qui ont ensuite sculpté les sols des cratères. »
Selon l’ESA, tout concorde pour affirmer qu’il y a d’immenses glaciers souterrains dans cette zone montagneuse. Ils pensent que, si c’est confirmé, l’eau peut être utilisée dans de futures missions humaines.
Il s’agit d’une excellente nouvelle pour l’exploration et la colonisation de notre système, puisque l’eau est un des éléments essentiels pour maintenir une base ou une colonie.
Jusqu’à ce que quelqu’un découvre enfin la machine à fusion nucléaire géante laissée par une ancienne civilisation martienne afin de transformer toute la glace en atmosphère. [ESA]
Gizmodo

La sonde Phobos-Grunt perd deux fragments



Lundi, le commandement stratégique américain (USSTRATCOM) a annoncé que la sonde Phobos-Grunt avait vraisemblablement perdu deux de ses éléments dont l'un se serait détaché tout doucement.
Alors qu'il est quasi-certain que la sonde est aujourd'hui définitivement perdue au vu des échecs de tentatives de contact, c'est une nouvelle importante pour la suite des évènements que vient tout juste de révéler le commandement stratégique américain (USSTRATCOM). Selon ses observations, l'engin aurait perdu deux fragments qui flotteraient actuellement dans l'espace. Ces deux éléments baptisés N°37940 et 37947 ont été portés sur la liste du Commandement de la défense aérospatiale d'Amérique du Nord (NORAD) le 29 novembre et le 1er décembre dernier.
Une perte confirmée par l'observateur canadien Ted Molczan qui a déclaré sur le site SatObs.org que le fragment N°37947 s'était séparé de Phobos Grunt le 29 novembre, vers 12h00 GMT. Il devrait faire quelque 10 centimètres de diamètre et peser environ 500 grammes. "Il semble que le fragment se soit détaché de la sonde tout doucement, qu'il soit perdu et non éjecté par une explosion", a indiqué M.Molczan cité par Ria Novosti.
Selon les militaires américains, la sonde Phobos Grunt évolue aujourd'hui sur une orbite de 298,9 kilomètres en apogée et de 206,4 kilomètres en périgée. Mais le second fragment, N°37947, se situerait sur une orbite nettement inférieure à 167 kilomètres d'apogée et 147 kilomètres de périgée. Toutefois, les équipes n'ont pas communiqué d'informations supplémentaires sur l'éventuelle retombée de la sonde ou sur la perte d'autres éléments.

Maxisciences

2 commentaires:

  1. Biz Nemesis

    tu trouves pas que d'un seul coup, il y a beaucoup de découvertes , par la Nasa ? auraient-ils ouvert leur esprit ? pour voir des choses qu'ils ne voyaient pas avant , ou nous prennent-ils tout simplement pour des C..., car ils le savent depuis bien longtemps, et nous l'on caché, le temps presse, car ils ne peuvent plus le cacher , c'est le temps des révélations !!! et des découvertes et des surprises ont va en avoir à la pelle, j'en suis certaine.
    bonne nuit
    Pat

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  2. totalement d'accord avec toi Pat on continuera d'en apprendre tt les jours même si cela est loin d'être des découvertes...peut être bientot la grande révélation :)

    Bonne soirée Pat :)

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