Pratiquement
à l'insu des lecteurs, auditeurs et téléspectateurs francophones mais
pas à celui de leurs contemporains anglophones et germanophones, la
période récente a été passablement mouvementée dans le Landerneau
climatologique international.
La raison fondamentale qui a donné lieu à cette agitation tient à ce que l'évolution des paramètres observés, et notamment celle de la température globale qui a stagné, n'a pas suivi, au moins depuis une quinzaine d'années, les prédictions/prévisions/scénarios mis en avant par les climatologues mainstream affiliés au GIEC, comme vous le (re)verrez ci-dessous.
Interrogés à ce sujet, les personnalités les plus en vue sur ces questions, telles que James Hansen (GISS NASA, maintenant retraité) et Rajendra Pachauri (CEO du GIEC), ont franchement reconnu (mais comme on l'imagine, du bout des lèvres) l'évidence observationnelle.
Les divergences croissantes entre les prévisions/prédictions/scénarios du GIEC et les observations objectives étaient très apparentes dans les documents préparatoires du prochain rapport AR5 du GIEC, comme nous l'avions vu lors d'un billet précédent.
Compte tenu des implications considérables de ces affaires climatiques, la presse internationale d'une part et la communauté des climatologues d'autre part, ne pouvaient plus rester les bras croisés.
C'est ainsi qu'au cours des deux ou trois mois écoulés, nous avons assisté à une spectaculaire série de rétropédalages, plus ou moins contraints, de la part de nombreux médias qui avaient auparavant et depuis de nombreuses années, pris fait et cause pour les thèses du GIEC et fait, auprès du public, la promotion du réchauffement (changement) climatique anthropique avec les conséquences que l'on connaît.
Pour leur part, les scientifiques climatologues, également confrontés à l'évidence observationnelle, s'efforcent actuellement de réconcilier les observations qui prennent en défaut leurs prévisions précédentes, avec leurs calculs, notamment en impliquant divers phénomènes auparavant négligés mais qui seraient devenus inopinément prépondérants ou en revoyant certains paramètres fondamentaux à la baisse.
Une fraction notable des climatologues qui cherchent à établir la valeur de la sensibilité du climat vis-à-vis des émissions de CO2 et qui se basent sur les observations, suggère qu'il est probable que le climat soit nettement moins sensible au CO2 qu'on ne le pensait initialement et comme cela avait d'ailleurs été suggéré par plusieurs scientifiques, bien des années auparavant. De leur part, il s'agit clairement d'un repli élastique, relativement discret vis à vis du public et de la plupart des médias mais néanmoins bien visible pour les spectateurs attentifs.
Nous
allons commencer par revoir brièvement les évidences qui posent
problème aux médias (anglophones et germanophones) et aux scientifiques.
Les graphiques présentés ci-dessous sont directement issus des bases de données officielles. Ils ne sont absolument pas modifiés ou retouchés et ne portent pas les fameuses "droites de tendances" (dont l'outrance prête parfois à sourire)
que l'on trouve fréquemment dans la littérature ou les blogs "orientés"
sur ces questions. Ce sont donc des données officielles brutes qu'il
vous appartient d'apprécier par vous-même.
Dans la suite de ce billet vous trouverez une compilation d'une série d'articles de presse parus dans les grands journaux américains (USA), anglais, allemands, suisses, italiens, danois, australiens etc. Cette compilation, forcément non exhaustive mais révélatrice d'une certaine inflexion d'une presse internationale jusqu'alors toute acquise aux thèses du GIEC est suivie d'une série de déclarations de scientifiques du climat qui se posent des questions au sujet de la "sensibilité climatique" et tentent d'y répondre.
En guise de conclusion, nous confronterons les prévisions des adeptes d'une approche empirique du climat avec les observations objectives. Le résultat est assez spectaculaire.
Dans la suite de ce billet vous trouverez une compilation d'une série d'articles de presse parus dans les grands journaux américains (USA), anglais, allemands, suisses, italiens, danois, australiens etc. Cette compilation, forcément non exhaustive mais révélatrice d'une certaine inflexion d'une presse internationale jusqu'alors toute acquise aux thèses du GIEC est suivie d'une série de déclarations de scientifiques du climat qui se posent des questions au sujet de la "sensibilité climatique" et tentent d'y répondre.
En guise de conclusion, nous confronterons les prévisions des adeptes d'une approche empirique du climat avec les observations objectives. Le résultat est assez spectaculaire.
La suite ( avec les graphiques ) sur l'excellent PenseeUnique
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