samedi 23 avril 2011

Rapport sur les gaz de schiste: les experts en faveur des forages expérimentaux

ÉNERGIE - Le rapport commandé par le ministère de l'Ecologie met en avant l'indépendance énergétique de la France...

Un pas en avant, un pas en arrière. Après la déclaration du Premier ministre François Fillon annonçant une «remise à plat» des permis de forages de gaz de schiste, le rapport d'étape sur les enjeux des huiles et gaz de schiste publié jeudi estime que les réserves du sous-sol français sont colossales et que cette technologie ne doit pas être écartée. Il préconise donc de continuer la recherche, de réaliser des forages expérimentaux sous contrôle et de réformer le Code minier.

«Une évaluation approfondie de la richesse potentielle»

«Il serait dommageable, pour l'économie et pour l'emploi, que notre pays aille jusqu'à s'interdire (...) de disposer d'une évaluation approfondie de la richesse potentielle», indiquent les auteurs du rapport d'étape. «Mais pour ce faire, il est indispensable de réaliser des travaux de recherche et des tests d'exploration», ajoutent-ils.
Nathalie Kosciusco-Morizet, ministre de l’Ecologie, a indiqué que le Premier ministre avait demandé à la mission de prolonger ses travaux «afin que la recherche scientifique sur les possibilités d'exploiter demain ces gisements potentiels soit conduite jusqu'à son terme».
Ce rapport risque de ne pas calmer la contestation contre le gaz de schiste, qui a donné lieu à une importante mobilisation dans les zones concernées ces dernières semaines. Les opposants au gaz de schiste jugent la position du gouvernement ambiguë et réclament l'abrogation totale et définitive des permis accordés.
A.C. avec Reuters 
 
 
et pendant ce temps...
 
Des forages suspendus aux États Unis Après un accident
 
PHILADELPHIE (Etats-Unis) – Des équipes de secours sont parvenues vendredi à colmater un puits de gaz de schiste en Pennsylvanie (est des Etats-Unis) où une explosion s’est produite deux jours plus tôt, mais l’opérateur du puits a suspendu ses forages dans la région.
La gravité de l’accident du point de vue écologique n’était pas connue vendredi mais la compagnie Chesapeeke Energy a suspendu toutes ses opérations de forage en Pennsylvanie dans l’attente des résultats d’une enquête.
Des milliers de litres de liquides potentiellement toxiques se sont répandus, mais on ignorait l’ampleur de la fuite. Un porte-parole du département de Protection de l’environnement de Pennsylvanie, Paul Spadoni, a indiqué que des échantillons avaient été prélevés pour déterminer l’étendue et la nature des dégâts.
Le puits est situé près de la ville de Canton, à plus de 200 km au nord de Philadelphie.
Cet accident a déjà fait ressurgir la polémique autour de la fracturation hydraulique, très contestée par les militants écologistes et les riverains qui en dénoncent les dangers.
La fracturation hydraulique consiste à injecter sous très haute pression un mélange d’eau, de sable et de produits chimiques dans des puits pour fissurer la roche, afin d’extraire le gaz piégé dans la matrice rocheuse.
La méthode risque de polluer les puits d’eau douce très utilisés par les agriculteurs de la région.
En dépit de la controverse, ce type de forage est en expansion en Pennsylvanie et le reste des Etats-Unis. Les prix élevés du gaz encouragent la prospection et la fracturation hydraulique permet d’atteindre des gisements très profonds.
Si ces forages procurent du travail dans des régions économiquement dévastées, la liste des produits chimiques contenus dans le liquide injecté, dressée récemment par le département de Protection de l’environnement, est dénoncées par les écologistes. Plusieurs de ces produits sont en effet cancérigènes.
(©AFP / 22 avril 2011 20h45)

Realinfos

Faut quoi de plus pour comprendre que c'est DANGEREUX!!! Et que comme Fukushima, la contamination se fait a long terme, ce qui rend encore plus difficile d'identifier le coupable et de  le stopper net !!!

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