vendredi 9 décembre 2011

L'ex-directeur de la centrale de Fukushima souffre d'un cancer de l'œsophage

Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda écoute les explications de Masao Yoshida, le 8 septembre 2011, à Fukushima.


Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda écoute les explications de Masao Yoshida, le 8 septembre 2011, à Fukushima.AFP/PRIME MINISTER'S OFFICE

L'ex-directeur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, Masao Yoshida, qui a quitté ses fonctions récemment pour raisons de santé, est atteint d'un cancer de l'œsophage, sans liens avec les radiations, selon la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco).

M. Yoshida avait officiellement abandonné ses fonctions le 1er décembre, après deux semaines d'absence, pour cause de maladie. Dans un premier temps, Tepco avait décidé de ne pas divulguer le mal dont il souffrait, pour cause de protection de la vie privée de M. Yoshida, tout en affirmant que sa maladie ne semblait pas liée à l'exposition aux rayonnements.
Vendredi, l'entreprise a finalement précisé que M. Yoshida était atteint d'un cancer de l'œsophage.
"M. Yoshida est venu ce matin à la centrale Fukushima Daiichi et a révélé aux personnes travaillant sur le site qu'il était atteint d'un cancer de l'œsophage", a annoncé un responsable lors d'une conférence de presse. "Nous divulguons cette information à la demande de M. Yoshida", a-t-il ajouté.
En revanche, les détails sur l'état de santé de l'intéressé ainsi que sur le lieu de son hospitalisation et les traitements qu'il subit ne seront pas publiés. L'entreprise, citant des experts extérieurs, a par ailleurs insisté sur l'absence de relation avec la radioactivité. "Il faut au minimum 5 ans, et plus généralement 10 ans, entre l'absorption des rayonnements et le déclenchement d'un cancer de l'œsophage", selon le directeur de l'Institut national de la radiologie, Makoto Akashi, lequel souligne que, dans le cas de M. Yoshida, "la probabilité d'une relation de cause à effet est extrêmement faible". Tepco a précisé que M. Yoshida avait reçu en huit mois une dose "d'environ 70 millisieverts", inférieure à la limite annuelle exceptionnelle de 100 ou 250 millisieverts autorisée pour le personnel des centrales nucléaires en cas de crise.
M. Yoshida, 56 ans, a œuvré sans relâche à la centrale entre le moment de l'accident provoqué par le séisme et le tsunami du 11 mars et le mois dernier. Quelque 3 000 personnes travaillent actuellement à la centrale de Fukushima.

Le monde

LA RADIOACTIVITE N'A RIEN A VOIR AVEC L'EPIDEMIE DE MORT A FUKUSHIMA ! 
 
LA RADIOACTIVITE N'A RIEN A VOIR AVEC L'EPIDEMIE DE MORT A FUKUSHIMA ! | FUKUSHIMA INFORMATIONS | Scoop.it
L’ex-directeur de la centrale de Fukushima atteint d’un cancer... L’entreprise, citant des experts extérieurs, a insisté sur l’absence de relation avec la radioactivité. «Il faut au minimum cinq ans, et plus généralement dix ans, entre l’absorption des rayonnements et le déclenchement d’un cancer de l’oesophage», selon Makoto Akashi, directeur de l’Institut national de la radiologie.... Par Sylvestre Huet dans Libération : "Quels sont les risques sanitaires représentés par les doses subies ? Alain Rannou, spécialiste en radioprotection à l'IRSN, m'expliquait en juin dernier les connaissances issues de l'épidémiologie : «il n'y a pas de risque identifié de cancer en dessous de 100 mSv pour la leucémie et en dessous de 250 mSv pour les autres cancers radioinduits (pour les adultes, car pour les enfants la limite serait plutôt à 50 mSv). D'où la qualification de "faibles doses" de ces valeurs. Au delà, le risque monte en proportion de la dose reçue. Avec 0,5% de risque supplémentaire (par rapport à une vie sans exposition à cette radioactivité là et une population où le décès par cancer touche entre 25% et 30% des individus) pour 100 mSv, et, pour prendre l'exemple des deux personnes les plus exposées, 3% de risque en plus pour 600 mSv.» Le spécialiste avertit qu'il s'agit là d'une approche statistique valable uniquement pour les grands nombres. Elle ne dit rien des conséquences possibles, ou de leur absence, pour un individu particulier." .... ( 7 Octobre 2011) -->  Un troisième ouvrier est mort dans des circonstances suspectes . Il s'est plaint de ne pas être bien à une séance du matin, a été transporté à un hôpital et est mort le lendemain. Un autre travailleur est décédé subitement en août, TEPCO a affirmé que le travailleur est décédé d'une leucémie aiguë, mais qu'elle n'était pas due à l'exposition aux radiations. Le premier travailleur qui est mort a été dit avoir subi un coup de chaleur, puis une crise cardiaque. Tous les trois travailleurs TEPCO a prétendu qu'ils avaient l'exposition aux rayonnements relativement faible.
Il ya beaucoup de doutes qui circulent au sujet de la coïncidence de ces décès de travailleurs. Un travailleur a récemment déclaré à la presse allemande que leurs dosimètres affichent une erreur quand ils sont près de zones de rayonnement élevé , soulevant des préoccupations quant à l'exactitude des mesures d'exposition des travailleurs aux rayonnements.
Un autre travailleur est décédé Fukushima: TEPCO les rapports de la mort d'un travailleur d'aujourd'hui mi-50s qui avait travaillé dans le voisinage des citernes pour l'eau contaminée. Hier, il s'était plaint de malaise, puis a eu aujourd'hui le décès est survenu.
Le travailleur non identifiés avait travaillé pendant 46 jours à l'usine pour installer un réservoir qui sera utilisée pour le traitement de l'eau contaminée par les unités de réacteur sinistré.
Il a travaillé trois heures chaque jour et avaient été exposés à un total de 2,02 millisievert de radiation, le fonctionnaire dit. Une exposition de 100 millisieverts par an est considéré comme le niveau le plus bas au cours de laquelle toute augmentation du risque de cancer est évidente.

Ca commence à faire beaucoup, et j'ai bien peur qu'il ne s'agisse qu'un début !

Toxicité (source wikipédia)
Le césium 137 est particulièrement toxique et écotoxique. Il affecte a priori tous les êtres vivants et d'autant plus qu'ils sont jeunes.
Sa toxicité est chimique, mais elle résulte surtout et probablement presque essentiellement de ses propriétés radiologiques .
Pour ce qui concerne les effets radiatifs et ionisants, on peut distinguer l'exposition externe, et l'exposition interne. Cette dernière est beaucoup plus dangereuse, car la toxicité du césium inhalé ou ingéré est fortement exacerbée par le fait que le césium 137 est un analogue du potassium ; Ceci fait qu'il est rapidement assimilé, dans n'importe quelle partie de l’organisme, d’où il ne sera éliminé qu’avec une période biologique de 70 jours environ6. Dans un même environnement, l'enfant, qui a des besoins en potassium plus important que l'adulte, en absorbe et en fixe plus que ce dernier.
Cinétique dans l'organisme humain
Sur le long terme, la contamination se fait surtout par ingestion et absorption gastro-intestinale.
Le césium est ensuite transporté par le sang et tend à se fixer à la place de son analogue chimique, le potassium, principalement dans le squelette.
Effets
Les effets des faibles doses d'irradiation sont discutés, mais les effets avérés des « fortes » doses sont
insuffisance médullaire et atteinte du système immunitaire ;
délétion de la fonction de reproduction (stérilisation);
effets hépatotoxiques ;
affections rénales ;
troubles de la minéralisation osseuse ;
lésions cérébrales, éventuellement associées à des troubles neurologiques ;
À doses plus faibles, et à plus long terme, on lui reconnait aussi les impacts suivants :
perturbations du cycle veille-sommeil, sans troubles comportementaux importants
atteinte du système cardiovasculaire
troubles du métabolismes de la vitamine D, du cholestérol et des hormones stéroïdiennes, sans symptomatologie clinique
malformations congénitales et fœtales,
risque accru de cancers de la thyroïde

D'autres effets, à plus long terme sont suspectés sur le cœur, la paroi de l'estomac.

Et peut étre aussi à court terme sur l’oesophage mais ça reste à étudier !!!  les cobayes sont tous à Fukushima

Etienne Servant.

Fukushima informations

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