Ce matin, des membres de la fédération de pêche de Saint-Amand ont repéré des poissons à la surface et au fond du Cher. Un flux de pollution est en cause.

« C'est une catastrophe ». Arrivé ce mercredi matin sur les bords du Cher, à la Férolle (commune de Nozières) pour surveiller l'état de la rivière, Jean Michel, président de la société de pêche de Saint-Amand, est atterré. A la surface du Cher, ce sont des centaines de poissons qui flottent : barbeaux, carpes, rotengles, gardons, goujons, vandoises, perches, sandres, chevesnes, silures.

Dès les faits constatés, l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema) a été prévenu, afin d'identifier les causes de cet amas de poissons. « Il s'agit peut-être d'un produit toxique, que nous allons essayer d'identifier », explique Jean-René Denetière, agent technique de l'Onema.