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Comment le FMI et la Banque mondiale ont pris le contrôle de la Tunisie
Par (16 avril 2013)
Les politiques
d’austérité s’exportent hors de l’Europe. En échange d’un prêt du FMI,
le gouvernement tunisien s’est engagé à mener des « réformes
structurelles » : augmentation des prix du carburant, préparation de
futures privatisations et mesures en faveur des banques… Objectif :
réduire la dette tunisienne, dont plus de la moitié a été contractée
sous la dictature de Ben Ali. Élus et société civile dénoncent un acte
« anti-démocratique » et « contre-révolutionnaire ».
Le FMI a décidé
d’appliquer ses célèbres méthodes en Tunisie. Un document confidentiel,
révélé fin mars par des médias tunisiens, a provoqué l’embarras des
responsables politiques. En échange d’argent frais de la part du FMI [1],
ceux-ci se sont engagés sur un planning de réformes structurelles, à un
rythme effréné. Au programme : augmentation du prix des carburants,
baisse des impôts pour les entreprises, déplafonnement des taux
d’intérêt (pour permettre aux banques d’améliorer leur rentabilité),
audit des entreprises publiques de l’énergie – gaz, électricité et
raffinage des produits pétroliers... Ce qui laisse présager des
privatisations. Un alléchant menu néolibéral, que le gouvernement
prévoit de concocter en 9 mois...lire la suite sur Basta
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