jeudi 17 mai 2012

Un mammifère américain sur dix ne survivra pas au changement climatique

Et jusqu'à 40% d'entre eux dans certaines régions disparaîtraient faute de trouver de nouveaux lieux de vie...

Adieu bisons, lamas et caribous? Les mammifères qui peuplent le continent américain pourraient avoir du mal à s’adapter au changement climatique, selon une étude parue le 14 mai dans Proceedings of the National Academy of Sciences. 


Un mammifère sur dix, et dans certaines régions quatre sur dix, pourraient disparaître faute de se déplacer assez rapidement pour trouver de nouveaux habitats correspondant à leurs besoins.
 


Les souris prennent de l’avance sur les singes

«Nous sous-estimons la vulnérabilité des mammifères au changement climatique lorsque nous faisons des projections climatiques et surtout nous ne prenons pas en compte leur capacité à se déplacer et se disperser dans de nouvelles régions», explique Carrie Schloss, de l’université de Washington. En particulier, ce sont les primates, tamarins, atèles, ouistitis et singes hurleurs, qui seraient les plus menacés de ne pas retrouver d’habitat adapté, tandis que les coyotes et les loups seraient les mieux armés pour le déménagement.

Les scientifiques ont croisé des données climatiques, basées sur des prévisions d’évolution des émissions de CO2, avec les informations disponibles sur la rapidité de déplacement des populations d’animaux. Celle-ci dépend  notamment de la rapidité avec laquelle les animaux se reproduisent: ainsi, les petites souris ne vont pas très loin du fait de leur taille, mais leur rapide reproduction permet à la population de rongeurs de se disperser très rapidement. Rien à voir avec les primates, qui eux n’atteignent la maturité sexuelle qu’après quelques années passées avec leurs mères, autant de temps «perdu» pour la  propagation de l’espèce.
Créer des chemins entre les zones habitables

Sans compter qu’ils vivent dans des forêts tropicales dont la surface diminue d’année en année. «Il est important de souligner que lorsque le climat a changé dans le passé, entre les aires glaciaires et interglaciaires, le paysage n’était pas dominé par les champs agricoles, les autoroutes à quatre voies et les parkings, note Joshua Lawler, co-auteur de l’étude. Les espèces pouvaient se déplacer plus facilement.» Les chercheurs estiment que jusqu’à 75% des primates pourraient ainsi se trouver sans domicile. «Nous pouvons les aider en créant des chemins vers les nouvelles zones habitables qui évitent les zones peuplées par l’homme, poursuit Joshua Lawler. Et pour les espèces qui ne peuvent pas tenir le rythme, il faut réduire les stress qui ne sont pas liés au climat. Mais la seule manière d’être sûr que les espèces aient le temps de s’adapter, il faut réduire les émissions de gaz à effet de serre pour ralentir le changement climatique.»



Source © Audrey Chauvet / 20Minutes
 
7/7

4 commentaires:

  1. D'accord, ça pue la fin d'un monde connu...mais survivront Certains insectes et arthropodes...ainsi que des bactéries et virus mutant. l'être humain : adieu!!! c'est le cas de le dire : à Dieu, ce dieu qu'il a crée disparaitra avec lui. Et un autre cycle planétaire, d'autres formes de vies dans le meilleur des cas qui n'évolueront pas en homo sapiens sapiens de honte! En attendant, aidons à l'agonie sans trop de douleur. Merci.

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  2. Le récentisme, révélation d’un black-out...

    1... Une fois de plus, 2... je vous invite à la rêverie et à l’imaginaire... 3. Comme nous avons commencé à le voir à travers les derniers éditoriaux du magazine TOP SECRET, notre système solaire se trouve coincé dans une dimension intermédiaire, maintenue ainsi par une bande de "cloportes" extraterrestres qui à travers les millénaires se sont fait passés pour nos dieux.
    Le point de rupture, la torsion qui sépare notre dimension de la dimension "divine" est le soleil. C’est là, sur ce point central d’énergie que toutes les forces convergent. En manipulant les forces du soleil, ces entités ont gélifié la nature fluide de la création, ralentissant au-delà d’un certain seuil la vitesse de circulation de ce que nous appellerons l’énergie "éthérique", entraînant par cette manœuvre la naissance du temps et le bain rayonnant de matière qui compose notre Matrice.
    Pour se faire une idée de ce cloaque dans lequel baigne notre système solaire, il suffit d’imaginer un ballon de baudruche dont l’embout, notre soleil, aurait été complètement torsadé pour empêcher l’air de s’en aller. Un ballon de baudruche qui aurait ceci de très particulier que l’air extérieur traverserait ses parois, mais se retrouverait piégé une fois à l’intérieur par un puissant champ électromagnétique. Ce phénomène n’aurait de cesse de faire grossir le ballon, augmentant la pression sur les parois et sur le soleil lui-même. Cette métaphore évidemment grossière permet en ...

    http://www.topsecret.fr/FR/accueil.php?P1=100009

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