Algérie: coulée de boue à Tizi Ouzou
La
montagne continue de cracher sa boue sur plusieurs villages de Kabylie
dont les habitants se débattent seuls contre un danger réel qui menace
leur existence.
«Si une autre coulée venait à se déclencher, c'est
tout le chef-lieu et des villages comme Aït Aïssa Ouyahia, Azrou et Aït
Adellah, qui risquent d'être rayés de la carte», nous dit ce matin un
habitant.
Les cris de détresse qui viennent des certains villages de
cette localité semblent tomber dans l'oreille d'un sourd. La montagne
crache sa boue et d'importantes quantités d'eau coulent à partir du mont
Azrou n'Thor depuis plusieurs jours sans que les autorités se soucient
de cette situation cauchemardesque que les habitants affrontent seuls et
encore une fois grâce à ce formidable élan de solidarité
inter-villageoise. Le chef-lieu communal, Souk el Had, où une vingtaine
d'habitations qui longent Ighzer n'Vivrace ont été évacuées, est menacé
par une autre coulée de boue plus importante qui risque carrément de
l'ensevelir. Jusqu'à ce samedi matin, il était encore complètement
bloqué pour ne pas dire déserté.
On scrute la montagne qui ne cesse
de «rugir». Le risque est important, nous dira un habitant de la
localité contacté ce matin et qui ajoutera : «Hier nous sommes montés
jusque-là haut et nous avons constaté que de nouvelles fissures sont
apparues.
Cela est synonyme d'une nouvelle coulée de boue. Si une
autre coulée venait à se déclencher, c'est tout le chef-lieu et des
villages comme Aït Aïssa Ouyahia, Azrou et Aït Adellah, qui risquent
d'être rayés de la carte.» La situation est catastrophique. L'ampleur
des dégâts aussi. Au village Aït Aïssa Ouyahia, on ne ferme pas l''il de
la nuit. Avant-hier, vers une heure du matin, une nouvelle alerte a été
donnée après l'arrivée d'une nouvelle coulée. Des maisons ont été
évacuées. Leurs occupants se trouvent chez de la famille dans d'autres
villages comme Ihedadène. Cette même coulée qui a charrié, comme à
chaque fois tout ce qui était sur son passage, tels pierres et arbres, à
causé l'effondrement d'un pont au lieu dit Vouchekir. Du coup, la route
qui relie Tizi Ouzou à Akbou est complètement bloquée à la circulation.
Elle
est entièrement coupée et des automobilistes venant par le col de
Chelatta durant la journée d'hier ont dû rebrousser chemin pour venir
par Aït Ziki via Bouzguène. Non loin du lieu où s'est effondré le pont,
quatre bâtisses ont été touchées après avoir été envahies par la boue.
Face à l'ampleur de ce drame, les habitants et les autorités locales,
complètement dépassées par l'ampleur de la catastrophe, ne savent plus
quoi faire.
Une première équipe technique est venue de la wilaya dès
l'apparition du phénomène. Mais comme elle a minimisé les dégâts, la
région a, de ce fait, été oubliée. En effet aucun haut responsable n'a
daigné se rendre sur place pour constater ce qui s'y passe. Il n'y a que
les agents de la Protection civile qui donnent des conseils aux
populations et sont là, sur le qui-vive, prêts à intervenir s'il le
faut. Nous avons appris aussi qu'une équipe de l'Entv devait se rendre
ce samedi matin sur place pour filmer le phénomène qui est unique en son
genre. Au-delà, c'est le sentiment d'abandon qui s'est installé.
Vitamine DZ
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Tempête tropicale dans le S-E de l'Indonésie : 3 morts
Une tempête tropicale s'est formée à proximité de l'Indonésie et a provoqué de très fortes pluies sur le Sud-Est de l'archipel. La tempête a concerné le Timor oriental où des vents à près de 100 km/h ont été mesurés, de même que d'intenses précipitations. Il est tombé jusqu'à 70 mm à Saumlaki, soit l'équivalent d'un mois de pluie.
Les pluies torrentielles ont provoqué des coulées de boue et des glissements de terrain dans la ville de Ternate de la province indonésienne de Maluku nord. 3 personnes ont été tuées, cinq autres portées disparues et 2 autres ont été blessées.
Les fortes pluies ont entrainé la formation de lahar sur les pentes du volcan Gamalama. Cette catastrophe naturelle a aussi endommagé plusieurs maisons.
Catnat
Coulées de boue dans l'Etat indien de l'Uttar Pradesh : 3 morts
Des coulées de boue ont fait 3 victimes et un blessée dans l'Etat indien de l'Uttar Pradesh. Dans le village de Jugsana, deux adolescents de 14 et 16 ans ont péri après avoir été enseveli par une coulée de boue alors qu'ils tentaient de sauver une jeune fille.
A Barotha, c'est un homme de 25 ans qui a été emporté par une coulée de boue consécutive de fortes pluies tombées sur le secteur.
Source : Time of India via Catnat
C'est le monde a l'envers Boudha ;) Tout ce que l'on croyait impossible le devient
RépondreSupprimerbye :)