samedi 5 novembre 2011

Quelles autres espèces ont dépassé les 7 milliards?

Une colonie de fourmis à Kuala Lumpur, Zainal Abd Halim / Reuters
Cela n’a échappé à personne en début de semaine: les Nations unies ont annoncé que nous avons dépassé la barre des sept milliards d’habitants sur Terre. Une annonce qui a été commentée et décortiquée à travers le monde, certains pays affirmant même abriter ce fameux sept-milliardième être humain.
Mais pour le blog The Two-Way de NPR, cette annonce est l’occasion de se poser une autre question: quelles sont les autres espèces vivantes à faire partie du club des sept milliards?

«Pour déterminer quels autres animaux ont atteint ce plateau, nous avons demandé à des experts de la faune sauvage, et ils ont patiemment expliqué pourquoi il était quasiment impossible de répondre à notre question innocente» écrivent Mark Memmott et Eyder Peralta.
La difficulté de répondre à cette question avec exactitude vient du fait que, comme pour les humains, il est très difficile d’estimer la population mondiale des autres espèces, et notamment des poissons. Les Nations Unies ont d'ailleurs annoncé que le 31 octobre serait la date symbolique du passage à 7 milliards d'être humains, avec une marge d’erreur d’1 à 2%. Une marge tout à fait honnête, mais qui revient à dire qu’on pourrait être 56 millions de plus ou de moins que sept milliards aujourd’hui, a détaillé le directeur des estimations de population de l’Onu, Gerhard Heilig, pour la BBC. NPR souligne d’ailleurs que le bureau du recensement américain a une estimation différente de la date du passage de la barre symbolique, qui se situerait plutôt en mars 2012.
En ce qui concerne les autres espèces, si les scientifiques n’ont pas pu donner de réponse définitive, les journalistes ont réussi à leur soutirer quelques estimations qui permettent d’y voir plus clair, et d’affirmer au moins un fait qui semble faire consensus:
«Les humains sont les plus gros animaux de la planète à avoir une population supérieure à sept milliards, mais ils ne sont définitivement pas les seuls à avoir dépassé ce seuil.»
Ainsi, le rival le plus sérieux de l’être humain en terme de nombre chez les vertébrés terrestres semble être le rat brun, même si «personne n’est enthousiaste à l’idée de les compter», et la poule d’élevage, dont le nombre s’élevait à 18,6 milliards en 2009. Pour ce qui est des animaux de taille comparable, aucun animal n’arrive à la cheville de l’homme: les bovins sont estimés à 1,4 milliard, les moutons à 1,1 milliard.
Photo: Une colonie de fourmis à Kuala Lumpur, Zainal Abd Halim / Reuters
 

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