lundi 21 novembre 2011

Concentration historique de gaz à effet de serre dans l'atmosphère


Environnement - L'Organisation météorologique mondiale avertit que la concentration des gaz d'origine humaine mesurée dans l'atmosphère n'a jamais atteint un tel niveau depuis l'époque préindustrielle.
Les gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont atteint des nouveaux pics en 2010, et leur taux d’accroissement s’est accéléré, annonce l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ce lundi.
Selon l’OMM, le forçage radiatif* de l’atmosphère par les gaz à effet de serre, qui induit un réchauffement du climat, s’est accru de 29% entre 1990 et 2010, le dioxyde de carbone contribuant pour 80% à cette augmentation.

« La teneur de l’atmosphère en gaz à effet de serre d’origine anthropique a atteint une fois de plus des niveaux jamais enregistrés depuis l’époque préindustrielle », a déclaré le secrétaire général de l’OMM, Michel Jarraud.
« Même si nous parvenions à stopper aujourd’hui nos émissions de gaz à effet de serre, ce qui est loin d’être le cas, les gaz déjà présents dans l’atmosphère y subsisteraient encore pendant des dizaines d’années et continueraient de perturber le fragile équilibre de la Terre, planète vivante, et du climat. »

Zdnet.fr

L'Avenir du protocole de Kyoto

 

Photo: EPA
L'avenir du protocole de Kyoto sera au centre des débats de la conférence de l'ONU sur le climat qui s'ouvrira le 28 novembre à Durban (Afrique du Sud). Comme le rappelle l'AFP, le protocole est le seul outil juridique contraignant qui limite les émissions de gaz à effet de serre, à l'origine du réchauffement de la planète.
Kyoto, conclu en décembre 1997, est entré en vigueur en février 2005. 36 pays industrialisés, à l'exception notable des Etats-Unis qui n'ont pas ratifié le protocole, se sont engagés à diminuer leurs émissions de 5% pour la période 2008-2012 par rapport à l'année de référence 1990. 
Le traité leur impose des objectifs différenciés: -8% pour l'UE à +15,0% pour la Russie. La contrainte pèse essentiellement sur l'usage des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), responsables des deux tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Point faible du protocole: en l'absence des Etats-Unis et des grands pays émergents dont la Chine, devenue le premier émetteur mondial de CO2, il ne couvre désormais que moins de 30% des émissions globales.

Le Japon, la Russie et le Canada ne sont pas favorables à de nouveaux engagements dans un traité qui n'impliquerait pas tous les grands pollueurs de la planète. Mais les pays en développement tiennent fortement à une nouvelle période au nom, notamment, de la responsabilité "historique" des pays industrialisés dans l'accumulation de CO2 dans l'atmosphère.

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