dimanche 13 novembre 2011

Phobos-Grunt, hors de contrôle, devrait s'écraser sur Terre

L'enquête pour expliquer les causes de cet échec n'a pas débuté que déjà on reproche à l’Agence spatiale russe et le constructeur de la sonde (NPO Lavotchine), une architecture trop complexe et un protocole qui ne permettait pas aux antennes de communication de se déployer en orbite terrestre. © Space Research Institute (IKI)
Malgré toutes ses tentatives pour reprendre le contrôle de Phobos-Grunt, l’Agence spatiale russe n’a pas réussi à le faire. La sonde devrait s’écraser sur Terre sans que l’on sache où et quand.

Lancée la semaine dernière, dans la nuit de mardi à mercredi par une fusée Zenit 2 du cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan, la sonde Phobos-Grunt n’a pas réussi à quitter la Terre. Elle est restée en orbite au lieu d'être propulsée par ses moteurs à destination de Phobos, un des deux satellites de Mars.
Malgré l’aide de la Nasa et de l’Agence spatiale européenne pour prendre le contact avec la sonde, les contrôleurs au sol ne sont pas arrivés à communiquer avec Phobos-Grunt, de sorte qu’il sera très difficile de comprendre les raisons de cet échec. Pourtant, quelques heures après la perte de contact de la sonde, nombreux étaient ceux qui pensaient que la situation n'était pas désespérée et que Phobos-Grunt finirait par partir vers Mars.
Phobos-Grunt devait signer le grand retour de la Russie dans l’exploration planétaire depuis l'échec en 1996 de la sonde Mars 96, qui était retombée dans l'océan Pacifique. Cet échec est également celui de la première mission de la Chine vers Mars, car la sonde devait mettre en orbite le satellite Yinghuo-1, qui devait étudier la haute atmosphère martienne et son champ magnétique.

Une rentrée atmosphèrique sous surveillance
 
La sonde qui se trouve à quelque deux cents kilomètres d’altitude doit retomber sur Terre, au plus tard début décembre. D’ici là son orbite et sa trajectoire vont être affinées pour prévoir le point de chute que l’on espère au-dessus de l’océan Pacifique. En effet, les 10 tonnes d’hydrazine et peroxyde d'azote qu’embarque Phobos-Grunt forment un carburant très toxique et mortel à forte dose. Les autorités craignent que ce carburant soit gelé au moment de la rentrée atmosphérique et qu'il ne soit pas consumé entièrement après sa traversée, avec le risque qu’il retombe sur des zones habitées.
Une situation qui n’est pas sans rappeler celle de février 2008 quand les Etats-Unis avaient abattu un de leur satellite espion (USA-193) à l’aide d’un missile plutôt que de risquer cette possibilité.

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La grande mode du moment ;) jamais 2 sans 3...Enfin on l'espère :(

3 commentaires:

  1. Biz Nemesis
    Qu'ils arrêtent tous de faire joujou, leurs satellites des vrais boomerang.et ça coûte de l'argent, l'homme est vraiment fou ! qu'ils prennent ses rêvent pour la réalité, mais pas sa folie. Si l'homme avait plus d'humilité et de sagesse, de chez lui, il en serait plus sur l'univers qu'en envoyant des engins incontrolables qui risquent en plus de faire des victimes.

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  2. il en saurait plus sur l'univers, lol c'est ça quand on se relie pas
    Bonne journée Némesis
    Pat

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  3. Oui Pat de l'argent jeter dans l'espace et qu'on fini par se reprendre a un moment ou un autre! On n'a même plus le sens des priorités :(

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