Un spectaculaire volcan multicolore sur Mars
Des images prises par l’Agence spatiale européenne (ESA) montrent les restes d’un volcan gigantesque baptisé Tharsis Tholus sur Mars.
Pour un volcan vieux de quatre milliards d’année, Tharsis Tholus ne se porte pas trop mal. S’il n’est plus en activité aujourd’hui, il pourrait sans peine écraser la plupart des montagnes terriennes, et ce bien qu’il se soit quelque peu érodé au fil du temps.
Mais le volcan n'est bien évidement pas multicolore comme le laisse voir cette image. Celle-ci fait partie d'une série publiée hier par l’Agence spatiale européenne (ESA) et est en fait une reconstitution de nombreuses photos capturées par la sonde Mars Express en 2004. Ce sont ainsi les différentes altitudes qui sont mises en évidence par les diverses couleurs.
Grâce à cela, on sait aujourd’hui que Tharsis Tholus mesure huit kilomètres de haut (soit presque autant que l’Everest, la plus haute montagne du monde). Toutefois, si cette altitude impressionne, le volcan est tout juste dans la moyenne des autres montagnes martiennes. Comme l’explique Pascal Lee, co-fondateur de l’Institut Mars et principal chercheur du projet NASA's Haughton-Mars, "du fait de la gravité martienne qui n’excède pas 38% de celle que nous avons sur Terre, les montagnes peuvent mesurer jusqu'à trois fois plus que les montagnes terrestres".
En réalité, ce qui distingue Tharsis Tholus des autres volcans martiens, c’est son aspect cabossé. La lave a pendant longtemps coulé sur ses flancs et a laissé son empreinte sous forme d’une énorme cavité centrale. L’absence de soutien à la partie supérieure a fait s’effondrer les murs ne laissant plus apparaître qu’une crête.
Maxisciences
Les USA travaillent sur un moteur “hyperspatial” qui permettrait d’atteindre Mars en 3 heures
Les USA travaillent sur un moteur “hyperspatial” qui permettrait d’atteindre Mars en 3 heures |
Atteindre Mars en 3 heures: anti-gravitation et hyperespace à notre portée ?
Aussi incroyable que cela puisse paraître, le gouvernement des Etats-Unis étudie actuellement un moteur "hyperspatial". Ce moteur pourrait faire des voyages interstellaires à travers d'autres dimensions une réalité.
L'engin hypothétique, dont les grandes lignes du principe sont tracées mais qui est basé sur une théorie controversée sur la structure de l'univers, pourrait potentiellement permettre à un vaisseau spatial de se déplacer de la Terre jusqu'à Mars en trois heures et ne mettrait que 80 jours pour atteindre une étoile située à 11 années-lumière, selon un article du magazine New Scientist.
Le moteur, en théorie, fonctionne en créant un intense champ magnétique qui, selon les idées initialement développées par le défunt scientifique Burkhard Heim dans les années 50, produirait un champ gravitationnel et permettrait la propulsion d'un vaisseau spatial.
En outre, si le champ magnétique produit était suffisamment élevé, le vaisseau glisserait dans une dimension différente où la vitesse de la lumière est plus rapide, ce qui permettrait d'atteindre des vitesses extraordinaires. La simple coupure du champ magnétique aurait comme conséquence la réapparition du vaisseau dans notre propre espace à trois dimensions.
L'US Air Force a manifesté de l'intérêt pour l'idée et les scientifiques travaillant pour le Département de la Défense américain (qui possède un appareil connu sous le nom de "Z machine" susceptible de produire le genre de champ magnétique nécessaire pour piloter le moteur) indique qu'un essai pourrait être envisagé si la théorie est soumise à une analyse minutieuse.
Le Professeur Jochem Hauser, physicien à l'université des sciences appliquées de Salzgitter en Allemagne, ancien aérodynamicien à l'ESA et qui est un des scientifiques ayant proposé l'idée, a fait savoir que si tout allait bien un moteur opérationnel pourrait être testé dans environ cinq ans. Cependant, il prévient que le moteur est basé sur une théorie fortement controversée qui exigerait un changement crucial de notre compréhension actuelle des lois de la physique.
"Rien n'est joué" dit-il, "nous devons d'abord prouver que la science sous-jacente est correcte et certains physiciens ont une opinion différente. Mais si la théorie est correcte, alors ce ne sera plus de la science-fiction, mais un fait scientifique avéré".
http://www.techno-science.net
Le New Scientist a évoqué le fabuleux projet de l'armée américaine de tester un nouveau type de voyage spatial, très science- fiction - qui promet de relier la Terre à la planète Mars en seulement trois heures. La seule difficulté provient des théories physiques invoquées, que la plupart des scientifiques avouent ne pas comprendre…
Le projet est très sérieux, vous expliquera-t-on. Développé par l'Université de l'Arizona et dirigé par un certain Pavlos Mikellides, il a obtenu l'an passé le prix du meilleur projet nucléaire et de vol du futur de l'American Institute of Aeronautics & Astronautics.
Le principe physique du projet 'hyperdrive' est celui de la 'force anti-gravité répulsive'. Pour en comprendre le fonctionnement, si vous placez un énorme anneau qui tourne au dessus d'une bobine supraconductrice et que vous pompez suffisamment de courant au travers de la bobine, le champ magnétique qui va en résulter va réduire la gravitation sur l'anneau qui flottera alors librement.
Le projet s'appuie sur les théorie du scientifique allemand Burkhard Heim, qui en tentant de réconcilier la théorie de la relativité de Einstein à celle de la mécanique quantique a formulé la théorie d'un univers en 6 dimensions...lire la suite sur Rusty James
Phobos-Grunt en panne au-dessus de la Terre
Par Rémy Decourt, Futura-Sciences
Malgré un lancement parfait, la sonde Phobos-Grunt ne s’est pas mise en route à destination de Mars. Elle est restée en orbite autour de la Terre. Cependant, la mission n'est pas encore perdue. Une première tentative de sauvetage était prévue hier soir.
Dans la nuit de mardi à mercredi, le lanceur à deux étages Zenit 2 lançait avec succès Phobos-Grunt. Pour une raison inconnue, les moteurs de la sonde ne se sont pas allumés. Elle n’a donc pas pu prendre la route à destination de Mars et se trouve maintenant bloquée en orbite basse autour de la Terre à quelque 200 kilomètres d’altitude. Dans cet échec, le lanceur n’est pas en cause. Les moteurs en question sont bien ceux du bloc propulsif dérivé de l’étage Fregat.
Vingt-quatre heures après ce lancement raté, on en sait un peu plus : Phobos-Grunt n’a pas réussi à s’orienter d’après les étoiles. Cela pourrait peut-être expliquer pourquoi ses moteurs ne se sont pas allumés. La sonde s’est mise en mode de sauvegarde et a déployé ses panneaux solaires en direction du Soleil, une bonne nouvelle car cela lui permet d’être correctement alimentée en énergie. Si elle n’avait dû compter que sur ses batteries pour fonctionner, sa durée de vie aurait été limitée à 72 heures. La fenêtre de tir vers Mars se fermant le 25 novembre, les ingénieurs ont jusqu’à cette date pour trouver le moyen de lancer Phobos-Grunt vers Mars.
La récupération d'échantillons n'est pas le seul objectif de Phobos-Grunt. Des observations scientifiques sont prévues, visant à déterminer si Phobos est un astéroïde capturé ou bien un fragment de Mars. © Nasa/MRO Science team
Le senseur stellaire en cause ?
Dans l’immédiat, l'urgence est de rehausser son orbite pour éviter qu’elle ne s’échauffe trop au contact de l’atmosphère terrestre. Pour ajouter au problème, Roscosmos ne dispose pas d’un réseau d'antennes de surveillance de l’espace réparti autour de la planète, comme c'est le cas pour la Nasa et l'Esa. Les Russes n'ont qu'une seule antenne, située à Baïkonour, pour communiquer avec Phobos-Grunt. Ils ne peuvent donc le faire qu'une fois par jour !
Apparemment, le problème serait d'ordre logiciel. Les Russes s'étaient préparés à une telle panne et ont prévu des procédures pour remettre la sonde en état de marche et retenter un élancement interplanétaire. En revanche, si le senseur stellaire (l’appareil qui sert à la sonde à s’orienter par rapport à l’emplacement des étoiles) est hors service, la mission sera perdue. Il n’y a pas de système en backup. La sonde continuera de tourner autour de la Terre jusqu’à se désintégrer dans l’atmosphère, les morceaux restants retombant au sol ou dans l'eau.
Phobos-Grunt : un retour avorté
En règle générale, les satellites embarquent au moins deux dispositifs pour se positionner dans l’espace. Dans le cas de Phobos-Grunt, les Russes ont été contraints d’en monter un seul en raison du faible budget de la mission (163 millions de dollars à comparer aux 2,5 milliards de dollars du rover Curiosity de la Nasa). Pour éviter qu’un problème logiciel vienne compromettre la mission, ils ont échafaudé plusieurs scénarios de panne, dont celui qui vient de se produire, avec les procédures nécessaires pour y remédier.
Phobos-Grunt devait signer le grand retour de la Russie dans l’exploration planétaire. Quinze après l’échec de la mission Mars 96 et vingt-cinq ans après le dernier succès d’une mission d’exploration avec le lancement de Vega à destination de Vénus et de la comète de Halley, tout reste à faire.
Rappelons que cette sonde a pour objectif de rejoindre Phobos pour l'étudier, de récupérer des échantillons et les rapporter sur Terre. Elle doit également mettre en orbite autour de Mars le petit satellite chinois Yinghuo-1 qu’elle transporte.
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