mardi 13 septembre 2011

Soros renonce à un barrage controversé en Argentine…

Bonne nouvelle pour les peuples qui se battaient contre ce projet! (les pétitions, seraient elles efficaces??) Merci Pokefric

L'investisseur américain George Soros. © FABRICE COFFRINI / AFP
BUENOS AIRES – L’investisseur américain George Soros a renoncé à un projet de barrage qui aurait pu porter atteinte aux marais de l’Ibéra (nord-est de l’Argentine), deuxième zone humide du continent, a annoncé lundi une organisation de défense de l’environnement.

C’est la chronique d’une mort annoncée pour le Projet Ayui, a déclaré le coordinateur de la campagne Sauvons l’Ibéra de l’organisation écologiste Gardiens de l’Ibéra, Emilio Spataro.
Le barrage d’Ayui Grande est un projet du groupe Copra, qui appartient au vice-président du groupe multimédias Clarin, en conflit ouvert avec le gouvernement, Jose Aranda, qui était associé à Adecoagro, appartenant à Soros.
Les Gardiens de l’Ibéra expriment leur satisfaction après cette annonce et appellent Copra à revoir sa décision et à se désister à son tour, a poursuivi Emilio Spataro.
Pour M. Spataro, la décision de la société appartenant à Soros prouve que lorsqu’il existe des lois, des arguments scientifiques et une mobilisation citoyenne, les entreprises ne peuvent passer outre, même lorsqu’elles comptent avec le soutien de certaines autorités.
Les défenseurs de l’environnement estiment que ce barrage pourrait avoir des conséquences néfastes non seulement pour le fleuve frontalier avec l’Uruguay, mais aussi, à l’autre bout, pour les marais d’Ibéra.
Les marais d’Ibéra (l’eau-qui-brille en guarani), vaste réseau d’étangs s’étendant sur 25.000 km2 au coeur de la province de Corrientes (nord-est), aux confins du Paraguay et du Brésil, est la deuxième zone humide du continent après le Pantanal brésilien.
Le projet Ayui Grande, qui devait recouvrir d’eau 8.000 hectares d’une biodiversité extrêmement riche, avait l’accord du gouvernement de la province de Corrientes, Ricardo Colombi.
Le secrétariat à l’Environnement a, en revanche, estimé que le projet était incompatible avec le statut du fleuve Uruguay (frontalier) et avec la loi de protection de l’environnement et des Forêts primitives.
Source Romandie

les moutons enragés

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