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L'impact du changement climatique sur la santé est une préoccupation croissante. Une étude révèle que la hausse des niveaux d'ozone devrait augmenter de 10 à 14 % le taux de mortalité dans certains pays européens d'ici 2070.
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La part des décès liés au changement climatique devrait augmenter dans plusieurs pays européens au cours des soixante prochaines années, indiquent les scientifiques impliqués dans le projet européen Climate Trap qui planche sur l'impact du changement climatique sur la santé publique. Selon eux, la Belgique, la France, l'Espagne et le Portugal vont être les plus touchés par une augmentation de la mortalité liée à l'ozone, qui pourrait se situer entre 10 et 14 % supplémentaires. Le Climate Trap s'est particulièrement penché sur l'augmentation des niveaux d'ozone, car c'est ''un polluant très oxydant. Il provoque des problèmes respiratoires qui peuvent conduire à des hospitalisations et des décès'', indique le docteur Hans Orru, expert de la pollution de l'air de l'université d'Umea (Estonie). Or, ''la formation d'ozone troposphérique est emmenée à augmenter à mesure que les températures vont croître''.
Augmentation de la mortalité et des maladies respiratoires
Pour réaliser cette étude, les scientifiques se sont basés sur deux scénarios d'émissions de gaz à effet de serre et deux modèles climatiques mondiaux, afin de modéliser l'évolution des niveaux d'ozone. Ils ont ensuite comparé quatre périodes : 1961-1990, 1990-2009, 2012-2050 et 2041-2060.
Les résultats de ces simulations montrent que depuis 1961, la Belgique, l'Irlande, les Pays-Bas et le Royaume-Uni ont connu le plus grosse part des décès dus à l'ozone. Dans les soixante prochaines années, la Belgique, la France, l'Espagne et le Portugal devraient voir une augmentation du nombre de décès liés au changement climatique tandis que les pays nordiques et baltiques devraient connaître une diminution de la mortalité liée au climat.
''Si nous n'agissons pas pour réduire les niveaux d'ozone et d'autres polluants, nous verrons une augmentation des hospitalisations, de la consommation de médicaments et des arrêts de travail'', estime le professeur Marc Decramer, président de l'European respiratory society.
UE : hausse des pics d'ozone et des niveaux de fond
La formation de l'ozone troposphérique, c'est-à-dire de l'ozone des basses couches de l'atmosphère, résulte de la transformation physico-chimique des polluants primaires (composés d'azote et d'oxygène ou Nox, composés organiques volatils ou COV, monoxyde de carbone ou CO) au cours de leur séjour dans l'atmosphère. Aujourd'hui, malgré des politiques de réduction des polluants primaires, les concentrations en ozone troposphérique restent à des niveaux élevés en Europe. Près de 60 % de la population urbaine européenne serait exposée à des niveaux d'ozone dépassant la valeur cible de l'UE, avec une incidence sur l'espérance de vie des habitants (diminution de 8 mois environ selon l'OMS). En France, les pics d'ozone sont nombreux, surtout en période estivale. Mais au-delà des pics saisonniers, depuis plusieurs années, le niveau de fond en ozone augmenterait, de l'ordre de 30 à 40 % depuis 1994, tant en zone rurale que dans les agglomérations.
Note Consulter le site Internet du projet Plus d'infos Note Consulter le site Internet de l'ERS Plus d'infos
Augmentation de la mortalité et des maladies respiratoires
Pour réaliser cette étude, les scientifiques se sont basés sur deux scénarios d'émissions de gaz à effet de serre et deux modèles climatiques mondiaux, afin de modéliser l'évolution des niveaux d'ozone. Ils ont ensuite comparé quatre périodes : 1961-1990, 1990-2009, 2012-2050 et 2041-2060.
Les résultats de ces simulations montrent que depuis 1961, la Belgique, l'Irlande, les Pays-Bas et le Royaume-Uni ont connu le plus grosse part des décès dus à l'ozone. Dans les soixante prochaines années, la Belgique, la France, l'Espagne et le Portugal devraient voir une augmentation du nombre de décès liés au changement climatique tandis que les pays nordiques et baltiques devraient connaître une diminution de la mortalité liée au climat.
''Si nous n'agissons pas pour réduire les niveaux d'ozone et d'autres polluants, nous verrons une augmentation des hospitalisations, de la consommation de médicaments et des arrêts de travail'', estime le professeur Marc Decramer, président de l'European respiratory society.
UE : hausse des pics d'ozone et des niveaux de fond
La formation de l'ozone troposphérique, c'est-à-dire de l'ozone des basses couches de l'atmosphère, résulte de la transformation physico-chimique des polluants primaires (composés d'azote et d'oxygène ou Nox, composés organiques volatils ou COV, monoxyde de carbone ou CO) au cours de leur séjour dans l'atmosphère. Aujourd'hui, malgré des politiques de réduction des polluants primaires, les concentrations en ozone troposphérique restent à des niveaux élevés en Europe. Près de 60 % de la population urbaine européenne serait exposée à des niveaux d'ozone dépassant la valeur cible de l'UE, avec une incidence sur l'espérance de vie des habitants (diminution de 8 mois environ selon l'OMS). En France, les pics d'ozone sont nombreux, surtout en période estivale. Mais au-delà des pics saisonniers, depuis plusieurs années, le niveau de fond en ozone augmenterait, de l'ordre de 30 à 40 % depuis 1994, tant en zone rurale que dans les agglomérations.
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Article publié le 27 Septembre 2011
a partir du mois octobre 2011 la température va augmenté sur la terre et provoqué des gros probleme de tout ordre matériel que nourriture et sur les centrale nucleaire
RépondreSupprimerdes maladies vont de multiplié
La terre va avoir des tel mêlent de terre du grande violence
Le pôle nord la glace va accéléré la fonte de fois plus vite que les autres années
C'est pas rassurant tout ca Ric :( mais tu as sans doute raison car tt s'accélère et pas dans le bon!!!
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