jeudi 10 novembre 2011

Le complot pétrolier et la guerre contre le terrorisme

 

Le sous-sol afghan ouvre les appétits régionaux


KABOUL - Alors que les pays occidentaux s'embourbent en Afghanistan dans un conflit long et coûteux contre les talibans, les puissances régionales préfèrent partir à la conquête des ressources minières potentiellement lucratives du pays.

Une étude du Centre américain de Géophysique (USGS) estime la valeur potentielle du sous-sol afghan à 1.000 milliards de dollars; et même si, après dix ans de conflit, la paix n'a jamais paru aussi loin, les pays de la région s'arrachent les concessions minières.


Selon des documents du ministère des Mines, l'Afghanistan prévoit de vendre les permis d'exploitation de près de cinq mines chaque année d'ici à la fin du retrait de l'ensemble des troupes étrangères de combat, prévu fin 2014, un rythme effréné selon certains experts.

Tout le monde se précipite, résume le vice-ministre afghan des Mines Nasir Durrani.

La Chine, dont l'économie est avide de matières premières, est en tête de liste des bénéficiaires de concessions minières et pétrolières.

L'immense mine d'Aynak, à une trentaine de km au sud de Kaboul, dont l'entreprise métallurgique chinoise MCC a obtenu le permis d'exploitation en 2007, pourrait renfermer plus de 11 millions de tonnes de cuivre, selon une récente étude de l'USGS, confirmant des estimations datant de l'occupation soviétique (1979-1989).

Quant à l'Inde, l'autre géant de la région, elle semble en position favorable face à l'Iran pour emporter l'exploitation de la mine d'Hajigak, dans la province de Bamyan (centre), censée renfermer quelque 2 millions de tonnes de minerai de fer.

Les obstacles sont néanmoins nombreux. Côté chinois, l'exploitation d'Aynak a été retardée par des problèmes d'autorisations, des contentieux judiciaires sur les terrains et la proximité d'un site archéologique majeur. L'exploitation commerciale devrait commencer vers 2013, avec un an de retard.

Si elle l'emportait, l'Inde devra, elle, résoudre le problème de l'exportation de sa production d'Haigak : la voie la plus évidente passe par le Pakistan, son voisin et ennemi de toujours dans la région, très chatouilleux sur les liens commerciaux entre New Delhi et Kaboul.

Exploiter du minerai en Afghanistan nécessite également de lourds investissements : en matière de sécurité, alors que l'insurrection s'intensifie et ne cesse de s'étendre hors de ses bastions traditionnels du sud et de l'est; mais aussi d'infrastructures, le pays ne disposant que d'un maigre réseau électrique et d'adduction d'eau et d'à peine 75 km de voie ferrée à sa frontière nord.

Des études de faisabilité sont en cours pour deux ambitieux projets de chemins de fer qui relieraient, à travers de hautes montagnes, la mine d'Hajigak à l'Iran et l'Asie centrale, explique néanmoins M. Durrani.

Pour l'heure les acteurs régionaux ne semblent pas découragés. L'Inde est consciente du potentiel, mais ils ont des problèmes géopolitiques avec le Pakistan, explique un responsable américain qui ne serait en revanche pas surpris de voir les Chinois soumissioner sur tout.

Les entreprises occidentales restent, elles, largement absentes du secteur minier, les incertitudes semblant jusqu'ici avoir pesé plus lourd que les perspectives de profits.

Côté afghan, les droits combinés pour Aynak et Hajigak pourraient rapporter, selon un expert américain du secteur, un demi-milliard de dollar par an au Trésor public, largement dépendant de l'aide internationale.

Mais, prévient cet expert, cette manne ne sera pas disponible avant 2016, au plus tôt.

Les analystes mettent également en garde contre une vision idéalisée d'une future paix, dans un pays dans lequel une partie des milliards de dollars qui y ont été déversés depuis 2001 a été engloutie par la corruption.

Peu de choses ont été mises en place pour empêcher les bénéfices du secteur minier de suivre le même chemin, estime Eleanor Nichol de l'ONG Global Witness, basée au Royaume-uni.

Les attributions de permis miniers ont jusqu'ici été menés sous la supervision d'experts américains et d'institutions de surveillance, et cela a rendu toute corruption impossible, insiste M. Durrani, qui assure : Nous sommes décidés à être transparents.


(©AFP / 10 novembre 2011 09h15) Romandie News



Le complot pétrolier et la guerre contre le... par Dailygratuit

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Le pétrole au plus haut depuis trois mois à New York 


NEW YORK - Les prix du pétrole ont nettement progressé jeudi à New York, évoluant à leur plus haut niveau en trois mois, stimulés par une certaine détente sur les marchés face à la crise en zone euro.

Sur le New York Mercantile Exchange, le baril de light sweet crude pour livraison en décembre a terminé à 97,78 dollars, en hausse de 2,04 dollars par rapport à la veille. Les cours ont atteint en séance 98,35 dollars, leur plus haut niveau depuis le 1er août.

A Londres, sur l'IntercontinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique est monté de 1,40 dollar à 113,71 dollars.

Inévitablement, les marchés enregistrent un rebond élastique après la chute des Bourses et de l'euro mercredi, a résumé Matt Smith, de Summit Energy (groupe Schneider Electric).

Les places financières avaient subi un mouvement de panique mercredi face à l'envolée des taux obligataires italiens, qui font craindre aux investisseurs que la troisième économie de la zone euro se trouve à son tour emportée par la crise de la dette.

Mais ces taux se sont repliés jeudi après le succès d'une levée de dette publique par Rome, ainsi que d'apparents progrès dans la transition politique.

Le Parlement italien doit adopter dimanche au plus tard les mesures budgétaires promises, un vote qui devrait être suivi immédiatement de la démission du chef du gouvernement Silvio Berlusconi. Dans la foulée, l'ex-commissaire européen Mario Monti, un économiste respecté de 68 ans, devrait être nommé Premier ministre.

Sur le même plan en Grèce, après plusieurs jours de suspense, l'ancien vice-président de la Banque centrale européenne (BCE) Lucas Papademos a été désigné à la tête d'un gouvernement chargé de sauver le pays de la faillite.

Il semble que la BCE achète de la dette italienne (ce qui fait baisser les taux, ndlr), ce qui satisfait le marché, et on a des indicateurs corrects aux Etats-Unis et toujours le problème du Proche-Orient, a relevé Bart Melek, de TD Securities.

Aux Etats-Unis, premier consommateur d'or noir, les inscriptions au chômage sont tombées la semaine dernière à leur plus bas niveau en sept mois.

Le marché pétrolier continue de surveiller par ailleurs avec nervosité l'Iran, après la publication d'un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur une possible dimension militaire du programme nucléaire du pays.

L'Iran est le deuxième producteur au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et contrôle le détroit d'Ormuz, passage maritime stratégique par lequel transite 40% du trafic maritime pétrolier mondial.

Moins préoccupés par l'Europe, le marché a aussi été soutenu par les chiffres hebdomadaires sur les stocks pétroliers des Etats-Unis, qui étaient passés mercredi au second plan et avaient été qualifiés de robustes par Bart Melek.

Ils avaient montré notamment une baisse inattendue des réserves de brut et d'essence, et une chute marquée de celles de produits distillés, qui incluent le fioul de chauffage.

Côté demande, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a pour le troisième mois consécutif révisé à la baisse ses prévisions de demande mondiale de pétrole pour 2011 et 2012 en raison de la crise, mais de manière relativement marginale.

Le pétrole reste orienté à la hausse à court terme, il n'y a rien pour l'arrêter, surtout si certaines inquiétudes concernant l'Europe disparaissent, a estimé Tom Bentz, de BNP Paribas.


(©AFP / 10 novembre 2011 21h57) Romandie News

Delta du Niger: Amnesty International demande à Shell «de sortir un milliard de dollars de sa poche»


Créé le 10/11/2011 à 11h59 -- Mis à jour le 10/11/2011 à 11h59

INTERVIEW - Le rapport d'Amnesty International, publié ce jeudi, sur les déversements de pétrole dans le delta du Niger appelle le groupe pétrolier à prendre ses responsabilités en indemnisant les populations locales...

Une marée noire continuelle: depuis des dizaines d’années, le delta du Niger est victime de déversements de pétrole dus à des fuites dans les installations du groupe pétrolier Shell. Amnesty International a publié ce jeudi un rapport sur cette «tragédie» et appelle Shell à verser un milliard de dollars d’indemnisations aux populations de l’Ogoniland. Pour Francis Perrin, vice-président d’Amnesty International France, il devient urgent de commencer à restaurer l’environnement du delta du Niger.

Quel est l’objectif de ce nouveau rapport sur le delta du Niger?

Son principal intérêt est de présenter une étude de cas: c’est une approche factuelle et précise qui permet de voir à quel point les engagements et les déclarations des exploitants, et notamment de Shell, sont très éloignés de la réalité. De plus, des éléments pointent clairement vers la responsabilité du groupe pétrolier pour les déversements d’août et décembre 2008. Or, la réponse de Shell est bien en dessous de ce que l’on est en droit d’attendre d’un groupe qui se dit «responsable». Plus de trois ans après, les sites ne sont toujours pas nettoyés et la population n’a pas perçu d’indemnisation alors qu’elle a subi des dommages importants, notamment pour l’agriculture et la pêche.

Pourquoi rien n’a été fait pour réparer les dommages environnementaux et sociaux?

D’une part à cause du gouvernement nigérian qui a décidé de fermer les yeux sur ce qui se passe dans cette région tant que les revenus pétroliers tombent dans les caisses de l’Etat. D’autre part, l’exposition médiatique était faible: le delta du Niger a longtemps été une zone largement ignorée du reste du monde.

Le droit international peut-il se saisir de ce problème?

Il y a déjà des actions judiciaires en cours. Une partie des communautés de Bodo a porté l’affaire devant la justice britannique, avec l’aide d’ONG et d’avocats. Shell a d’abord contesté la compétence de ce tribunal, en disant que ça devait se passer au Nigeria, mais le système judiciaire nigérian n’a ni la capacité ni la volonté de traiter ce genre de problème. Shell a fini par admettre la compétence de la Haute cour de Londres, ainsi que sa responsabilité sur les deux accidents de Bodo. Actuellement, on est en phase de négociations sur les compensations financières.

Que va-t-il se passer maintenant?

Nous allons voir ce que Shell va proposer comme compensation. Puisqu’ils ont enfin reconnu leur responsabilité, il faut qu’ils payent mais aussi qu’ils dépolluent les sites concernés: pour la seule partie de l’Ogoniland, cela prendra 25 ans ou plus pour restaurer l’environnement. Ensuite, il faudra généraliser cela à l’ensemble du delta du Niger. Cet effort majeur dans le temps sera coûteux et nécessitera de créer un fonds pour la dépollution doté au départ d’un milliard de dollars pour les travaux les plus urgents. Les compagnies pétrolières sont appelées à contribuer et nous demandons à Shell de sortir de sa poche ce milliard de dollars car il est le principal responsable. Cela éviterait de perdre du temps et Shell s’honorerait à verser ce milliard.
Propos recueillis par Audrey Chauvet 

 Pétrole : Le prix de la dépendance 



Docu "Pétrole, le prix de la dépendance" par ReOpen911


L'association Reopen 911 nous présente ici son nouveau documentaire tourné vers une des préoccupations les plus importantes du XXème et du XIème siècle : la consommation de pétrole par les pays développés et la dépendance qu'elle engendre.

Les pays les plus urbanisés restent tributaires du peu de pays qui fournissent aujourd'hui le pétrole. Aucune alternative durable à l'utilisation du pétrole n'est encore parvenu à prendre le pas sur les moteurs à essence. Pourtant certains ont tentés à plusieurs reprise de développer des système de motorisation dits « propres » ou visant à faire économiser la consommation d'essence des moteurs. Pourquoi aucun brevet utilisant une de ses méthodes alternatives n'a été développé à l'échelle planétaire ?

En 1946, un homme vivant à quelques kilomètres des laboratoires de Shell en Californie, déposa un brevet de moteur fonctionnant avec l'addition d'eau. En introduisant de l'eau dans le moteur la combustion était rendue plus homogène et la combustion permettait d'économiser de grosses quantités de carburant. Ce brevet supposément racheté par Shell n'a jamais été depuis développé.

En 1977 Le jeune américain Tom Ogle a lui aussi créé un prototype de « moteur à vapeur », permettant un système de carburation sans aucun carburateur. Aprés avoir entrepris de tester sa voiture en relayant deux villes du nouveau Mexique. Il dépose son brevet en 1979 et voit son invention être validée par un des député du congrès Richard White. Il apporta la preuve d'effectuer des centaines de kilomètre avec seulement quelques litres d'essence.
Deux ans après la reconnaissance de son invention, Tom Ogle est retrouvé mort dans le desert d'une overdose d'alcool et de médicaments. Cette mort est considérée encore aujourd'hui comme très suspecte.

Rudolf Diesel, l'ingénieur franco-allemand à l'origine du moteur diesel en créa le premier prototype fonctionnel en 1887 qui était à la base, fait pour fonctionner avec des huiles végétales ! Diesel était persuadé que les huiles végétales étaient le carburant de l'avenir. En 1913 il disparaît dans d'étranges circonstances lors d'une traversée en paquebot, son corps sera retrouvé à la mer plusieurs jours après.

De bien étranges morts et disparitions accablent les lobbies du pétrole et même si tous les dirigeants de pays s'entendent sur le fait que le pétrole est sur-utilisé, dans les faits aucune action n'est menée pour y remédier.
Pour augmenter les coûts du baril de pétrole, les compagnies n'hésitent pas à jongler avec leur propre capacité de forage. En forant moins elles amenuisent les réserves de pétrole disponible déjà puisé et font ainsi augmenter le prix du baril.
Chaque année le congrès américain tente de faire la lumière sur le système de fonctionnement des géants du pétrole, mais certains hommes politiques défendent eux même les compagnies qui financent à coup de millions leur campagnes électorales.
La boucle est bouclée et les compagnies pétrolières restent intouchables.

Les petites entreprises, les associations ou mouvements de population ne font pas long feu devant les attaques en justices des grands avocats de ces compagnies qui n'hésitent pas à dépenser en plaintes et en campagnes diffamatoires jusqu'à épuisement. Les bio-carburant, l'électricité, les moteurs à hydrogène et toutes les énergies alternatives peinent à se faire une place sur le marché automobile où les maitres du pétrole signent régulièrement des accords avec les fabricants automobiles. Les voitures sont toujours plus puissantes, vont toujours plus vite et consomment plus.

Qu'adviendrait il si du jour au lendemain la planète était privée de pétrole ? C'est la menace que laissent planer ouvertement les grands pétroliers et leur puissance est telle que leur influence est aujourd'hui appelée le terrorisme pétrolier.

Les responsables de compagnies ont il prémédités la plus grande arnaque à l'échelle planétaire en privant chacun des possibilités d'utiliser un autre mode de motorisation de transport plus propre et moins cher ? Une arnaque mondiale qui dure depuis plus de cent ans et qui est certainement responsable du réchauffement climatique et de la détérioration environnementale de la terre ….

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