vendredi 22 juillet 2011

Problèmes d'eau non potable


Des algues bleues contaminent l’eau potable

La Direction de santé publique a émis un avis de non-consommation de l’eau pour les citoyens de Bedford, de Saint-Armand et de Stanbrigde East reliés au réseau d’aqueduc.

19 juillet 2011 par Mathieu Simard

L’usine de traitement de l’eau potable de Bedford, qui dessert aussi les municipalités de Saint-Armand et de Stanbrigde East, n’assure plus l’élimination des cyanobactéries (algues bleues). Une intense prolifération d’algues bleues dans la baie Missisquoi, où l’eau brute est puisée, empêche l’usine de garantir la salubrité de l’eau potable.
Depuis le samedi 16 juillet, un camion-citerne stationné à l’ancien hôtel de ville de Philipsburg permet aux citoyens de se procurer de l’eau potable.
Le Petit Lac Saint-François en Estrie et le lac Caron à Saint-Anne-des-Lac sont aussi contaminés par les algues bleues. L’interdiction de non-consommation n’a cependant pas été émise pour ces deux plans d’eau.

Mesures de sécurité

La Direction de santé publique rappelle que les toxines libérées par les algues bleues peuvent entraîner des conséquences sur la santé des personnes ayant été en contact avec l’eau contaminée, dont la diarrhée, les vomissements et les irritations à la peau, au nez et aux yeux.
Il est inutile de faire bouillir l’eau avant sa consommation puisque le procédé n’est pas efficace pour éliminer les toxines.
Dans le communiqué transmis aux citoyens, la Direction de santé publique recommande de cesser la pratique d’activités récréatives entraînant un contact avec l’eau. On conseille aussi de ne pas préparer ou cuire des aliments, ni même de faire des glaçons avec l’eau provenant du réseau d’aqueduc.
Les citoyens peuvent continuer d’utiliser l’eau pour se laver et se brosser les dents, mais doivent éviter le plus possible d’avaler l’eau. Ils peuvent aussi continuer à laver la vaisselle ou les vêtements et arroser le potager sans danger. Il est toutefois conseillé d’utiliser une autre source d’eau potable si l’eau utilisée a une teinte verdâtre, ou si elle occasionne des réactions cutanées.

La terre de chez nous 

 En France

BORDEAUX – Des taux importants de perchlorate d’ammonium ont été découverts début juillet dans des sources de captage d’eau potable de la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB), entraînant l’arrêt de certains pompages pour assurer une distribution d’eau parfaitement saine, a-t-on appris mardi auprès d’élus.
Selon des élus écologistes (EELV) de Gironde, qui ont révélé ces informations, des taux allant jusqu’à 30 microgrammes par litre ont été relevés dans des zones de captage d’eau potable situés au nord du site industriel Safran SME, ex-SNPE Matériaux énergétiques (SME), implanté dans la banlieue de Bordeaux et qui utilise le perchlorate d’ammonium pour la propulsion de missiles.
La CUB, qui gère le service de l’eau en délégation avec la Lyonnaise des eaux, a indiqué avoir procédé au confinement de ces sites de captage, afin de ne pas envoyer cette eau dans le réseau de distribution, et a assuré garantir à la population des taux ne dépassant pas 4 microgrammes par litre.
L’eau est parfaitement potable sur l’ensemble de l’agglomération et, tant que les taux ne sont pas satisfaisants, nous réorganisons la distribution de l’eau avec des captages plus importants sur d’autres zones, a-t-on ajouté.
Une réunion d’urgence s’est tenue le 1er juillet en préfecture de Gironde et la Commission locale de l’eau (CLE), regroupant élus et associations, a été informée de ces taux anormalement élevés le 11 juillet. Une réunion exceptionnelle de la CLE est prévue jeudi.
Le ministère de la Santé doit fixer prochainement des seuils admissibles de perchlorate d’ammonium dans l’eau. Selon les élus EELV de Gironde, ce produit a un impact direct sur la santé car il détériore la thyroïde de façon irréversible.
Ces élus entendent demander au président de la CUB de porter plainte parce que, selon eux, il y a eu erreur ou négligence.
Cela fait des années que du perchlorate d’ammonium et d’autres produits sont déversés dans les eaux. Nous voulons mettre le débat sur la place publique et demander au préfet des expertises sur l’ensemble des sites industriels militaires de la Gironde, a indiqué Gérard Chausset, président du groupe EELV de la CUB.
L’Etat avait validé début avril le rachat de SME par le groupe d’aéronautique et de défense Safran.
(©AFP / 19 juillet 2011 15h40)



Eau non potable dans les Ardennes

à Remilly-Aillicourt, Wadimont et La Neuville-à-Maire, dans les Ardennes. Eau potable à Grandpré.
Dans les Ardennes, l'eau est déclarée non potable depuis vendredi à Remilly-Aillicourt et dans le hameau de Wadimont. Ce n'est que pas le premier cas.
Depuis mercredi, elle est également impropre à la consommation à La Neuville-à-Maire, pour cause de taux important de bactérie dans le réseau, en attendant d'autres analyses.

L’Agence Régionale de Santé, (ARS) alerte les habitants : Interdiction de consommer l’eau du robinet sauf si elle est portée à ébullition.

Bonne nouvelle à Grandpré : la restriction d'eau est levée ce vendredi. Les prélèvements réalisés le 11 juillet dernier sur le réseau de la commune de Grandpré étaient mauvais. Ils révélaient une concentration trop élevés en entérocoques, des bactéries présentes dans les intestins. Les nouveaux résultats d'analyse sont bons.

Idem  à Sainte-Vaubourg, et à Vaux-les-Mouron, Mondigny, et Rouvroy-sur- Audry toujours dans les Ardennes, l'eau a été de nouveau déclarée conforme aux éxigence de qualité. Les habitants peuvent à nouveau la consommer.
France 3

Plus de 700 Vosgiens privés d'eau potable


Après l'épisode de Dompierre, les communes de Bussang, Saint-Julien, Valleroy-le-Sec et Sartes sont en partie touchées par la suspicion d'une contamination.

Le ruissellement d'eau de pluie serait à l'origine de cette brève pollution. A Bussang les 250 habitants concernés, ont tous été avertis par la mairie de façon individuelle.
Des bouteilles d'eau sont distribuées mais les trois quarts de la commune sont épargnés.
A Sartes, la mairie se veut rassurante, l'eau a été traitée.
Les quatre communes attendent le résultat d'une contre analyse en début de semaine prochaine et conseillent en attendant de faire bouillir l'eau pendant au moins une dizaine de minutes.

Source

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire