Entre la fin du XIXe siècle et l'aube du XXIe, les glaciers des Pyrénées ont considérablement diminué. Une fonte accélérée par le réchauffement climatique, et prouvée par une série de clichés exposés au Muséum d'histoire naturelle de Toulouse.
Depuis 1850, les glaciers des Pyrénées ont vu leur surface diminuer de 85%. En un siècle seulement, 65% d'entre eux ont disparu. De 23 kilomètres carrés il y a un siècle et demi, cette surface est passé en 2007 à 3,5 kilomètres carrés. Un inquiétant bilan dressé dans de nouvelles études publiées par l'Agence régionale pour l'environnement (Arpe).
Pierre René, le président de Moraine, l'Association Pyrénéenne de Glaciologie, tente d'attirer l'attention du public sur ce phénomène engendré par le réchauffement climatique. Alors que les glaciers pyrénéens sont de moins en moins étendus, ils sont de plus en plus vulnérables. Dans le cadre d'une exposition du Muséum d'histoire naturelle de Toulouse consacrée au photographe Eugène Trutat, de récents clichés des glaciers pris par Pierre René sont juxtaposés à ceux que le scientifique avait réalisés à la fin du XIXe siècle. Les images parlent d'elles-mêmes. Le glacier des Gourds Blancs, près de Luchon en Haute-Garonne, a disparu, tandis que la glace qui apparaissait sur le massif espagnol d'Aneto en 1875 laisse désormais la roche visible.
Chaque année, l'épaisseur des glaciers diminue, de 1,5 mètres pour celui d'Ossoue, et de 63 centimètres pour celui de la Maladetta, qui ne dispose désormais plus que d'une quarantaine de mètres d'épaisseur. Aucun des 27 glaciers des Pyrénées n'est épargné par le réchauffement climatique. Entre 1971 et 2008, une perte d'enneigement de dix à quinze jours a été observée dans le massif, révèle le climatologue de Météo-France Jean-Michel Soubeyroux, cité par l'AFP. A ce rythme, les glaciers pyrénéens pourraient disparaître dans les décennies à venir, alerte Pierre René.
L'exposition "Objectif Pyrénées" se tient au Museum de Toulouse jusqu'au 31 décembre.
Maxisciences
Pierre René, le président de Moraine, l'Association Pyrénéenne de Glaciologie, tente d'attirer l'attention du public sur ce phénomène engendré par le réchauffement climatique. Alors que les glaciers pyrénéens sont de moins en moins étendus, ils sont de plus en plus vulnérables. Dans le cadre d'une exposition du Muséum d'histoire naturelle de Toulouse consacrée au photographe Eugène Trutat, de récents clichés des glaciers pris par Pierre René sont juxtaposés à ceux que le scientifique avait réalisés à la fin du XIXe siècle. Les images parlent d'elles-mêmes. Le glacier des Gourds Blancs, près de Luchon en Haute-Garonne, a disparu, tandis que la glace qui apparaissait sur le massif espagnol d'Aneto en 1875 laisse désormais la roche visible.
Chaque année, l'épaisseur des glaciers diminue, de 1,5 mètres pour celui d'Ossoue, et de 63 centimètres pour celui de la Maladetta, qui ne dispose désormais plus que d'une quarantaine de mètres d'épaisseur. Aucun des 27 glaciers des Pyrénées n'est épargné par le réchauffement climatique. Entre 1971 et 2008, une perte d'enneigement de dix à quinze jours a été observée dans le massif, révèle le climatologue de Météo-France Jean-Michel Soubeyroux, cité par l'AFP. A ce rythme, les glaciers pyrénéens pourraient disparaître dans les décennies à venir, alerte Pierre René.
L'exposition "Objectif Pyrénées" se tient au Museum de Toulouse jusqu'au 31 décembre.
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