Depuis près de huit mois, plus de 2.000 employés de la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) et d'autres sociétés oeuvrent au sein de la centrale de Fukushima Daiichi accidentée le 11 mars dernier suite à un séisme dévastateur. Alors qu'ils tentent de stabiliser la situation, la tâche s'avère particulièrement délicate mais aussi dangereuse pour eux. Ainsi, nombre d'entre eux doivent porter durant leurs interventions des combinaisons antiradiations pour se protéger de la radioactivité ambiante.
Or, si il existe des combinaisons légères qui protègent des particules radioactives, celles-ci ne stoppent pas les rayonnements eux-mêmes. Pour cela, il faut faire appel à des tenues en tungstène qui peuvent peser jusqu'à 60 kilos. Une masse qui rend difficile pour son porteur de se mouvoir. C'est pour résoudre ce problème que le fabricant japonais Cyberdyne spécialisé dans les armatures robotiques de soutien musculaire a mis au point un exosquelette bien partciulier.
Basée sur la structure robotique appelée HAL (Hybrid Assistive Limb pour membre de soutien hybride), cette invention est un squelette externe électro-mécanique qui entoure le dos et longe les jambes et les bras. Ainsi, il prend en charge une partie du travail des muscles, réduisant les efforts à faire et le poids des objets portés. "L'exosquelette supporte le poids des vêtements de protection en tungstène, permettant aux travailleurs d'oeuvrer sans sentir le fardeau", a confirmé Cyberdyne dans un communiqué.
Maxisciences
Quand on entend les conditions de travail de ses sacrifiés, cette bonne nouvelle semble minime et bien tardive :(
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