jeudi 3 novembre 2011

Une énorme fissure découverte dans un glacier de l'Antarctique

NASA's DC-8 flew over the Pine Island Glacier Ice Shelf on Oct. 14, 2011.
(NASA/GSFC)

Un avion de la NASA a repéré une fissure de 29 kilomètres dans le 
glacier de Pine Island en Antarctique, laissant suggérer qu'un 
énorme iceberg pourrait à nouveau se détacher du territoire de glace.
En novembre 2001, le glacier de Pine Island dans l'ouest de l'Antarctique
a laissé s'échapper un gigantesque iceberg qui mesurait environ 42 km
sur 17. Ce bloc de glace a été rejeté dans l'océan un peu plus d'un an
après qu'une fracture ait été observé sur la surface du glacier. Une large
fissure qui a ensuite rapidement progressé à une vitesse estimée à 15 m
par jour environ avant de conduire au largage de l'iceberg.

Considéré comme massif et instable, le glacier de Pine Island a continué
de susciter toute l'attention des scientifiques durant les années suivantes.
Ainsi, il y a peu, certains ont suggéré que le glacier était à nouveau sur le
point de perdre une partie de son territoire. Mais aucune preuve n'avait été
découverte jusqu'ici. Le 14 octobre dernier, la NASA a ainsi elle-même
enquêté pour trouver des indices du phénomène dans le cadre de son
programme "Operation IceBridge", la plus grande étude aérienne jamais
conduite sur les glaces polaires de la Terre.
C'est en étudiant plus en détail des images satellites que les scientifiques
ont découvert les premiers signes de cette future fracture. Une
 observation confirmée par un survol en avion : une fissure s'étendant
sur 29 kilomètres de la surface de glace est apparue. D'après les mesures
effectuées, elle mesure environ 80 mètres de large sur la plupart de son
étendue mais certaines zones atteignent 250 mètres de largeur. Quant
à la profondeur de la fissure, les points les plus profonds sont situés
entre 50 et 60 mètres sous la surface du glacier, rapporte la NASA
dans un communiqué.


Un iceberg de 880 kilomètres carrés 


En vérité, cette fracture fait partie d'un processus naturel pour un
glacier tel que Pine Island qui termine dans une mer ouverte. "Nous
témoignons actuellement de la manière dont ce phénomène se 
déroule et c'est très excitant pour nous", a expliqué Michael
Studinger, scientifique du Goddard Space Flight Center impliqué
dans le projet IceBridge. "Cela fait partie d'un processus naturel 
mais c'est très excitant d'être là et d'observer comment cela se 
passe. A ma connaissance, personne n'a volé avec un instrument 
comme le nôtre au-dessus d'un rift en développement actif tel que
celui-ci", a t-il rajouté. 
Le but est donc désormais de suivre l'évolution de la fissure, mois
après mois grâce aux données satellites et celles fournies par les survols
aériens. Néanmoins, quand l'iceberg se détachera, il recouvrira quelque
880 kilomètres carrés de surface, d'après les estimations de la NASA
. Le bord de la calotte glaciaire de Pine Island reculera alors de la plus
grande distance jamais observée depuis la première localisation du
glacier dans les années 1940. 
bord de la calotte glaciaire de Pine Island reculera alors de la plus grande distance jamais observée depuis la première localisation du glacier dans les années 1940


La région de l'Antarctique subit aussi un stress sismique important, seisme de magnitude 6.3 aujourd'hui

Un séisme de magnitude 6.3 de faible
profondeur ( 10 km) a frappé la région
de l'Antarctique dans l'océan pacifique 
aujourd'hui.


Ce séisme est le quatrième tremblement de terre a secoué la région 
de l'antarctique depuis le 30 octobre dernier.


En effet, le 30 octobre dernier c'est un séisme de magnitude 4.5 qui 
a d'abord sévit à la frontière de la plaque antarctique à l'ouest de l'inde,
le 31 un de 5.1 a frappé à la conjonction des plaques tectoniques du
Sud-Est du Pacifique, et hier un de 4.8 au sud de l'inde


Depuis plus d'un mois une agitation importante des plaques
tectoniques de la planète se confirme, le phénomène se diffuse à 
travers tout la planète, et frappe même à des endroits peu disposés
aux tremblements de terre comme le séisme qui a frappé Revilla 
Gigedo à l'ouest du Mexique hier.


Cette dernière série de tremblements de terre qui secoue l'hémisphère
sud indique clairement qu'un changement majeur augmente le stress 
sismique planétaire. La surveillance est donc de mise dans les
prochains jours .


Source extinction protocol
Nature alerte

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