La sécheresse touche l’Est de l’Afrique qui connaît la plus importante crise alimentaire mondiale actuelle. Dix millions de personnes sont en danger.
Les populations de la Corne de l’Afrique, réparties entre Djibouti, le Kenya, la Somalie, l’Ethiopie et l’Ouganda font face à la plus importante crise alimentaire mondiale. Depuis le début de l’année, le nombre de personnes touchées a augmenté de 30 % dans une indifférence quasi générale.
Or, les projections de l’Onu montre qu’aucune amélioration n’est à attendre avant 2012 et dix millions de personnes sont déjà concernées. Le taux de malnutrition infantile est deux fois plus élevé dans la région que le seuil d’alerte de l’Onu.
Une crise humanitaire
À la crise alimentaire s’ajoute une crise humanitaire. Des milliers de réfugiés fuient quotidiennement leurs villages pour s’entasser dans des camps débordés. Le manque de moyens empêche ces personnes de recevoir les soins et l’aide dont ils ont besoin.
De plus, ils augmentent la compétition sur les ressources limitées des pays d’accueil (particulièrement en eau et nourriture), ce qui engendre des tensions inter-ethniques, des agressions sur les femmes et une chute de la scolarisation des enfants.
Au manque de précipitations s'additionne la dure loi du marché. Le prix des denrées a explosé et les récoltes diminuent.
Au Kenya, les céréales coûtent entre 30 et 80 % plus cher en moyenne que sur les cinq dernières années. En Ethiopie, l’index des prix à la consommation pour les biens alimentaires a crû de 41 % en mai 2011.
L'Onu et l'UE inquiètes
L’Onu, le Programme alimentaire mondial et l’Union européenne s’inquiètent du manque de moyen mis à disposition par les pays développés pour venir en aide à ces populations.
En moyenne, les programmes humanitaires sont financés à moins de 50 % dans la région dénonce l’Onu dans une note.
Source: @ Alexis Toulon/Le Nouvel Observateur
Les populations de la Corne de l’Afrique, réparties entre Djibouti, le Kenya, la Somalie, l’Ethiopie et l’Ouganda font face à la plus importante crise alimentaire mondiale. Depuis le début de l’année, le nombre de personnes touchées a augmenté de 30 % dans une indifférence quasi générale.
Or, les projections de l’Onu montre qu’aucune amélioration n’est à attendre avant 2012 et dix millions de personnes sont déjà concernées. Le taux de malnutrition infantile est deux fois plus élevé dans la région que le seuil d’alerte de l’Onu.
Une crise humanitaire
À la crise alimentaire s’ajoute une crise humanitaire. Des milliers de réfugiés fuient quotidiennement leurs villages pour s’entasser dans des camps débordés. Le manque de moyens empêche ces personnes de recevoir les soins et l’aide dont ils ont besoin.
De plus, ils augmentent la compétition sur les ressources limitées des pays d’accueil (particulièrement en eau et nourriture), ce qui engendre des tensions inter-ethniques, des agressions sur les femmes et une chute de la scolarisation des enfants.
Au manque de précipitations s'additionne la dure loi du marché. Le prix des denrées a explosé et les récoltes diminuent.
Au Kenya, les céréales coûtent entre 30 et 80 % plus cher en moyenne que sur les cinq dernières années. En Ethiopie, l’index des prix à la consommation pour les biens alimentaires a crû de 41 % en mai 2011.
L'Onu et l'UE inquiètes
L’Onu, le Programme alimentaire mondial et l’Union européenne s’inquiètent du manque de moyen mis à disposition par les pays développés pour venir en aide à ces populations.
En moyenne, les programmes humanitaires sont financés à moins de 50 % dans la région dénonce l’Onu dans une note.
Source: @ Alexis Toulon/Le Nouvel Observateur
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Nature alerte
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