© Capture d'ecran: www.nasaimages.org |
Les scientifiques ont développé une technologie pour dévier des astéroïdes qui pourraient protéger la Terre contre le danger de collision. Les chercheurs envisagent d'influence sur le mouvement des astéroïdes avec le changement de la réflectivité.
L'équipe menée par Isabel Israde-Alcantara, de l'université Michoacana de San Nicólas de Hidalgo, de Mexico (Mexique), a en effet détecté près du lac Cuitzeo dans le centre du pays, mais aussi dans divers sites situés en Europe, au Canada, aux Etats-Unis, en Russie et en Syrie (tous datés de -12900 ans ), plusieurs éléments habituellement associés aux impacts célestes.
Microdiamants et roches fondues
Parmi ces éléments figurent notamment des sphérules de roche fondue, ainsi que des microdiamants qui ne peuvent se former que dans les conditions de pression que l'on rencontre typiquement lors d'un impact.
En 2010, une équipe de l'université du Kansas (USA) avait apporté son lot de preuves. Les chercheurs avaient notamment décelé la présence d'ammonium dans des couches géologiques datant de -12900. Or, dans des conditions de pression et de température extrêmes qui suivent l'arrivée dans l'atmosphère d'un gros corps, l'azote de l'air et l'hydrogène forment ce composé chimique.
Un cataclysme à l'origine d'une grande extinction
La date de -12 900 ans correspond exactement au début de l'ère dite du Dryas récent, au cours de laquelle un mini-âge de glace s'est établi sur la planète, suivi d'extinctions massives de grands mammifères, comme les mammouths ou les tigres à dents de sabre. Des bouleversements qui pourraient être dus à un impact dévastateur...
Où est le cratère?
Mais depuis que l'hypothèse a été avancée, en 2007 lors du congrès annuel de l'American Geophysical Union, les contradicteurs avancent un contre-argument de poids: le cratère d'impact formé par le bolide est introuvable. Or, d'autres événements beaucoup plus anciens ont laissé des cratères que l'on peut encore détecter aujourd'hui. C'est le cas par exemple de l'impact survenu il y a 65 millions d'années qui a contribué à la disparition des dinosaures. Le cratère qu'il a creusé à été identifié à Chicxulub, dans le golfe du Mexique.
Même scénario que la Toungouska
Il est cependant possible que l'événement du Dryas soit du même type -mais de bien plus grande ampleur- que celui de la Toungouska, survenu au dessus de la taïga sibérienne en 1908 : un énorme bolide aurait explosé dans l'atmosphère avant d'atteindre le sol. Sous l'effet de l'onde de choc, de violents incendies se seraient déclenchés sur certaines régions de la planète, dévastant tout sur leur passage. En s'accumulant dans l'atmosphère, les cendres résultantes auraient bloqué une partie de la lumière du Soleil, et ainsi refroidi le climat général. Une affaire à suivre...
Un appareil spatial sans pilote va appliquer la peinture électrostatique claire et sombre sur la surface d’un astéroïde en rotation. En conséquence, un côté de l'astéroïde va chauffer par le soleil plus que l'autre. Une impulsion réactive faible qui vient pendant le refroidissement du côté chauffé permettra de modifier la trajectoire du corps céleste.
Typiquement, une telle impulsion est trop faible et des millions d'années seront requis pour un changement mineur de l'orbite d’un astéroïde. Mais si l’on applique les couleurs très contrastées artificiellement sur les côtés différents de l'astéroïde, la traction réactive pourrait être sensiblement augmentée.
Les scientifiques veulent tester cette méthode sur l'astéroïde Apophis, qui se rapprochera de la Terre en 2029 et 2036. Il est supposé que le procédé permettra de dévier la trajectoire de l'astéroïde jusqu’à la distance de trois rayons de la Terre d’ici à 2036.
Impact d'astéroïde il y a 13 000 ans: nouveaux indices
L'équipe menée par Isabel Israde-Alcantara, de l'université Michoacana de San Nicólas de Hidalgo, de Mexico (Mexique), a en effet détecté près du lac Cuitzeo dans le centre du pays, mais aussi dans divers sites situés en Europe, au Canada, aux Etats-Unis, en Russie et en Syrie (tous datés de -12900 ans ), plusieurs éléments habituellement associés aux impacts célestes.
Microdiamants et roches fondues
Parmi ces éléments figurent notamment des sphérules de roche fondue, ainsi que des microdiamants qui ne peuvent se former que dans les conditions de pression que l'on rencontre typiquement lors d'un impact.
En 2010, une équipe de l'université du Kansas (USA) avait apporté son lot de preuves. Les chercheurs avaient notamment décelé la présence d'ammonium dans des couches géologiques datant de -12900. Or, dans des conditions de pression et de température extrêmes qui suivent l'arrivée dans l'atmosphère d'un gros corps, l'azote de l'air et l'hydrogène forment ce composé chimique.
Un cataclysme à l'origine d'une grande extinction
La date de -12 900 ans correspond exactement au début de l'ère dite du Dryas récent, au cours de laquelle un mini-âge de glace s'est établi sur la planète, suivi d'extinctions massives de grands mammifères, comme les mammouths ou les tigres à dents de sabre. Des bouleversements qui pourraient être dus à un impact dévastateur...
Où est le cratère?
Mais depuis que l'hypothèse a été avancée, en 2007 lors du congrès annuel de l'American Geophysical Union, les contradicteurs avancent un contre-argument de poids: le cratère d'impact formé par le bolide est introuvable. Or, d'autres événements beaucoup plus anciens ont laissé des cratères que l'on peut encore détecter aujourd'hui. C'est le cas par exemple de l'impact survenu il y a 65 millions d'années qui a contribué à la disparition des dinosaures. Le cratère qu'il a creusé à été identifié à Chicxulub, dans le golfe du Mexique.
Même scénario que la Toungouska
Il est cependant possible que l'événement du Dryas soit du même type -mais de bien plus grande ampleur- que celui de la Toungouska, survenu au dessus de la taïga sibérienne en 1908 : un énorme bolide aurait explosé dans l'atmosphère avant d'atteindre le sol. Sous l'effet de l'onde de choc, de violents incendies se seraient déclenchés sur certaines régions de la planète, dévastant tout sur leur passage. En s'accumulant dans l'atmosphère, les cendres résultantes auraient bloqué une partie de la lumière du Soleil, et ainsi refroidi le climat général. Une affaire à suivre...
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