Un puissant séisme de magnitude 9 sur l’échelle de Richter pourrait détruite tout ou partie de la mégalopole de Tokyo, selon les spécialistes japonais.
Getty Images/Berthold Trenkel
Pour la première fois depuis le séisme et le tsunami géant qui ont dévasté, le 11 mars 2011, le nord-est de l'archipel, le gouvernement japonais met en garde la population. Un séisme aussi puissant, de force 9 sur l'échelle ouverte de Richter, peut frapper à tout moment le pays. Et plus particulièrement ses mégalopoles s'étendant sur plus de 600 km entre Tokyo, Nagoya et Osaka. Le gouvernement laisse ses scientifiques réviser à la hausse leurs prévisions les plus pessimistes en matière de tsunami dans cette région surpeuplée.
Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles
La chaîne de télévision japonaise, NHK, a diffusé hier soir la première partie d’un documentaire, montrant à quel point l’activité sismique au Japon depuis un an est intense. Elle a été multipliée par cinq et a modifié les fonds marins.
Les scientifiques interrogés travaillent presque tous pour le centre gouvernemental sur les séismes. Et pour la première fois, le gouvernement les laisse dévoiler leurs prévisions les plus sombres. Ils avouent avoir sous-estimé la puissance de la secousse et la hauteur de la vague qui détruirait tout ou partie des mégalopoles japonaises. Aujourd’hui, ils évaluent à 9 sur l’échelle de Richter, contre 7 un peu plus tôt, l’intensité d’un séisme qui détruirait Tokyo, comme en 1923.
En 2003, les mêmes scientifiques pensaient qu’aucun endroit du Japon ne pourrait être frappé par une vague de plus de vingt mètres de hauteur. Aujourd’hui, ils évoquent un tsunami de trente-cinq mètres. Cette vague qui pourrait frapper la centrale nucléaire de Hamaoka, au sud de Tokyo, atteindrait vingt mètres de hauteur, et passerait par-dessus le mur anti-tsunami de dix-huit mètres, en cours de construction autour de la centrale.
Rfi
En cas de séisme de magnitude 9 provenant de la fosse de Nankai au sud-ouest des côtes du Japon, des portions immenses des régions côtières pourraient être submergées, avec des vagues de plus de vingt mètres s'abattant de Tokyo à l'île de Kyushu (sud-ouest), indique dans un rapport un panel de scientifiques rattaché au cabinet du Premier ministre.
Selon leurs calculs, dans la ville de Kuroshio située dans le sud-ouest du Japon et qui a donné son nom au deuxième plus grand courant du monde après le Gulf stream, le tsunami pourrait atteindre 34,4 mètres. La vague qui frapperait la centrale nucléaire de Hamaoka --actuellement hors service-- dans la préfecture de Shizuoka (centre), d'une hauteur maximale de 21 mètres, passerait par-dessus la digue de 18 mètres qui est en train d'être construite, soulignent les scientifiques.
Lors de ses projections précédentes, qui datent de 2003, le panel avait livré un scénario de "pire cas de figure", qui disait qu'aucun endroit au Japon ne pouvait être frappé par une vague de plus de 20 mètres. Un scénario contredit par le séisme du 11 mars 2011, de magnitude 9 et ses vagues de 15 mètres qui ont dévasté les régions côtières du nord-est du pays, tué 19.000 personnes et provoqué à la centrale de Fukushima la plus grande catastrophe nucléaire depuis celle de Tchernobyl (Ukraine) en 1986.
Le télégramme
Voir aussi:
Fukushima : ouverture de la zone interdite... par BFMTV
La chaîne de télévision japonaise, NHK, a diffusé hier soir la première partie d’un documentaire, montrant à quel point l’activité sismique au Japon depuis un an est intense. Elle a été multipliée par cinq et a modifié les fonds marins.
Les scientifiques interrogés travaillent presque tous pour le centre gouvernemental sur les séismes. Et pour la première fois, le gouvernement les laisse dévoiler leurs prévisions les plus sombres. Ils avouent avoir sous-estimé la puissance de la secousse et la hauteur de la vague qui détruirait tout ou partie des mégalopoles japonaises. Aujourd’hui, ils évaluent à 9 sur l’échelle de Richter, contre 7 un peu plus tôt, l’intensité d’un séisme qui détruirait Tokyo, comme en 1923.
En 2003, les mêmes scientifiques pensaient qu’aucun endroit du Japon ne pourrait être frappé par une vague de plus de vingt mètres de hauteur. Aujourd’hui, ils évoquent un tsunami de trente-cinq mètres. Cette vague qui pourrait frapper la centrale nucléaire de Hamaoka, au sud de Tokyo, atteindrait vingt mètres de hauteur, et passerait par-dessus le mur anti-tsunami de dix-huit mètres, en cours de construction autour de la centrale.
Rfi
Les scientifiques japonais redoutent une vague géante de 35 m
Optimistes avant le séisme du 11 mars 2011, les Japonais revoient désormais à la hausse leurs prévisions de vagues géantes en cas de tremblement de terre. Des scientifiques évoquent le "pire cas de figure possible" d'une probabilité toutefois faible : un tsunami de 35 m...La vague de mars 2011 n'excédait pas 15 m.
En cas de séisme de magnitude 9 provenant de la fosse de Nankai au sud-ouest des côtes du Japon, des portions immenses des régions côtières pourraient être submergées, avec des vagues de plus de vingt mètres s'abattant de Tokyo à l'île de Kyushu (sud-ouest), indique dans un rapport un panel de scientifiques rattaché au cabinet du Premier ministre.
Selon leurs calculs, dans la ville de Kuroshio située dans le sud-ouest du Japon et qui a donné son nom au deuxième plus grand courant du monde après le Gulf stream, le tsunami pourrait atteindre 34,4 mètres. La vague qui frapperait la centrale nucléaire de Hamaoka --actuellement hors service-- dans la préfecture de Shizuoka (centre), d'une hauteur maximale de 21 mètres, passerait par-dessus la digue de 18 mètres qui est en train d'être construite, soulignent les scientifiques.
Lors de ses projections précédentes, qui datent de 2003, le panel avait livré un scénario de "pire cas de figure", qui disait qu'aucun endroit au Japon ne pouvait être frappé par une vague de plus de 20 mètres. Un scénario contredit par le séisme du 11 mars 2011, de magnitude 9 et ses vagues de 15 mètres qui ont dévasté les régions côtières du nord-est du pays, tué 19.000 personnes et provoqué à la centrale de Fukushima la plus grande catastrophe nucléaire depuis celle de Tchernobyl (Ukraine) en 1986.
Le télégramme
Voir aussi:
Fukushima : ouverture de la zone interdite autour de la centrale
Fukushima : ouverture de la zone interdite... par BFMTV
ca a tjrs été perso ca fait des années que je sais ca et que le japon est voué a sombrer sous les eaux !!! si eux le savent pas s est qu ils sont vraiment C...
RépondreSupprimerLa catastrophe de Fukushima ne les empêchent pas d'y vivre :( mais bon, la docilité n'est pas un signe d'intelligence ;)et cela va même a l'échelle mondiale!!! Niveau connerie les français sont pas mieux ;)
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