samedi 25 mai 2013

Le sable disparaît (et on n’en parle pas)


Rappelez-vous les châteaux de sable, les bains de soleil, les parties de volley-ball sur la plage. En 2100, ce ne sera peut-être plus possible. Car le sable est en train de devenir une denrée rare.
En 2011, le réalisateur français Denis Delestrac, auteur de « Pax Americana », s’est rendu à Barcelone. Il explique à Rue89 :

« Par hasard, je suis allé me promener sur la plage un dimanche d’hiver. La plage était presque inexistante. J’ai alors eu une pensée furtive et je me suis dit : il est où le sable ? »
Après deux ans de reportages, des plages de Floride à celles de l’Indonésie, il a trouvé. Son documentaire « Le Sable : enquête sur une disparition » sera diffusé sur Arte mardi 28 mai.

La nouvelle mine d’or

On trouve du sable dans le verre, les puces électroniques, mais surtout dans les matériaux de construction comme le béton armé. Il est aussi à l’origine du dioxyde de silicium que l’on trouve dans le vin, la lessive, le dentifrice et la laque pour les cheveux, entre autres. Il y en a partout et il ne coûte pas cher.
Selon Denis Delestrac, il y en a encore une quantité importante sur la planète, mais étant donné la vitesse à laquelle on extraie cette ressource non renouvelable, la pénurie prochaine n’est pas impossible. Entre 75 et 90% des plages sont menacées de disparition.
Rien qu’en Indonésie, 25 îles ont déjà disparu pour alimenter Singapour en sable, qui accélère de plus en plus le développement de ses infrastructures.
Dubaï a battu le record de remblayage en construisant l’île artificielle The Palm qui a nécessité 150 millions de tonnes de sable puisées au large des côtes de la ville...lire la suite sur Rue89


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire