© SXC.hu
Les plaques tectoniques composant les
continents et le fond de l'Océan mondial « naviguent » sur la couche
supérieure du manteau, la plus proche de la croûte terrestre. Des
déplacements de ces plaques provoquent des séismes, des éruptions de
volcan, des tsunamis, etc. On croyait autrefois que seul le manteau
supérieur, plus proche de la croûte, participait à ce mouvement, tandis
que le manteau inférieur n'influait pas sur les processus sismiques.
Maintenant des raisons existent de revoir ce point de vue.
Les
chercheurs de l'Institut de cristallographie et de l'Institut des
études nucléaires de l'Académie des sciences sous la direction du
professeur Igor Liouboutine ont découvert les conditions dans lesquelles
la ferropériclase, l'un des principaux constituants du manteau
inférieur terrestre composé d'atomes d'oxygène, de magnésium et de fer,
recevait de nouvelles propriétés magnétiques : la conduction électrique
et thermique.
Ainsi les propriétés d'une matière assez
répandue changent d'une façon ininterrompue à une certaine profondeur
dans les sous-sols de la Terre. Ce processus entraîne des changements
des propriétés magnétiques du minérai, ceux de la conduction thermique
et électrique et, bien sûr, de sa densité. Les métamorphoses de
l'ensemble de ces caractérisques conduisent d'ordinaire à des
changements sismiques.
Ces données nouvelles font une certaine lumière sur plusieurs faits demeurant sans explication scientifique jusqu'à présent.
Les
résultats obtenus lancent un défi aux théories existantes relatives à
la structures de la Terre et permettent de voir plus en profondeur les
processus se déroulant à l'intérieur de la planète. D'une part cela pose
aux chercheurs une multitude de questions nouvelles. De l'autre, cela
pousse à revoir les idées toute faites sur le manteau terrestre et la
structure de la Terre en général.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire