Elles reviennent par la petite porte, celle des poissons d’élevage. Pour l’instant ces poissons sont nourris avec des farines de poisson pêchés en mer. Mais c’est une ressource rare et pas très durable. Il faut entre trois et quatre kilos de poissons sauvages pour un kilo de poisson d’élevage. Donc les industriels et la Commission européenne se tournent aujourd’hui vers les farines animales.
L’après crise de la vache folle
Mais attention, pas question de répéter
les erreurs du passé. On nous l’assure, les farines d’aujourd’hui n’ont
plus rien à voir avec celle des années 90. En tout cas, au centre de
référence européen des farines animales, à Gembloux, on rassure.
Olivier Fumière est l’un des chercheurs qui travaille sur ces farines animales : “Il
faut savoir que les farines animales qui vont être réintroduites, ne
sont pas les mêmes farines qui ont été utilisées avant la crise de la
vache folle. Avant cette crise, des animaux qui étaient retrouvés morts
en exploitation pouvaient éventuellement entrer dans la chaine
alimentaire. Ce n’est plus le cas. Les animaux qui sont utilisés pour la
production de ces farines animales sont exclusivement des animaux qui
sont aptes à la consommation humaine. Ce sont des animaux sains dont on
a éliminé tous les tissus pouvant représenter des risques“.
L’Union européenne ne veut plus de cannibalisme entre espèces
Mais d’autres précautions expliquent
aussi ce retour des farines animales. Les viandes de ces farines doivent
uniquement provenir de porcs ou de volailles. Pas question d’y mettre
des bovins. Et pour s’assurer qu’il n’y a pas de fraude, les chercheurs
ont mis en place un test qui permet de trouver des traces de ruminants.
L’analyse de l’ADN, c’est la garantie qu’il n’y a pas de ruminants dans les farines. Un test qui a été élaboré ici à Gembloux.
C’est aussi dans ce laboratoire que les
chercheurs mettent au point les futurs tests sur des farines animales
qui risquent de se retrouver bientôt dans les mangeoires des porcs et
des volailles. C’est un peu plus compliqué que pour les poissons, parce
que, précaution supplémentaire, l’Europe a décidé qu’il n’y aurait plus
de cannibalisme entre espèce.
Pour l’instant la Commission n’a pas encore donné son feu vert pour les farines animales destinées aux porcs et aux volailles. On parle d’une éventuelle mise sur le marché en 2014.
Trouvé sur: http://fortune.fdesouche.com
Lire aussi:
On soupçonnait déjà que la perte de la fertilité était au nombre des graves dégâts occasionnés, une étude récente va dans ce sens. Une étude
qui, si elle n'est pas étouffée, pourrait avoir un grand impact sur les décisions à prendre à l'avenir!
En 2009, près de 3% des terres agricoles étaient couvertes d'OGM avec 134 millions d'hectares, selon l'ISAAA, qui, chaque année, fait état des cultures des plantes transgéniques dans le monde. Et le dossier des OGM alimentaires - dont de très nombreuses pages restent encore floues à ce jour - pourrait bien s'alourdir prochainement alors qu'une nouvelle pièce en provenance de Russie est sur le point d'y être ajoutée.
Celle-ci prend la forme d'une étude, dont les résultats les plus frappants viennent d'être présentés à la presse en Russie dans le cadre de l'ouverture dans ce pays des Journées de Défense contre les Risques Environnementaux. Elle est même évoquée par Jeffrey Smith, fondateur de l'Institute for Responsible Technology aux Etats-Unis et auteur de référence dans le monde des OGM avec notamment son ouvrage Seeds of Deception (littéralement «les semences de la tromperie») publié en 2003. Menée conjointement par l'Association Nationale pour la Sécurité Génétique et l'Institut de l'Ecologie et de l'Evolution, cette étude russe a duré deux ans, avec pour cobayes des hamsters de race Campbell, une race qui possède un taux de reproduction élevé. Ainsi, le Dr Alexey Surov et son équipe ont nourri pendant deux ans et d'une manière classique les petits mammifères, à l'exception près que certains d'entre eux ont été plus ou moins nourris avec du soja OGM (importé régulièrement en Europe) résistant à un herbicide.
Au départ, quatre groupes de cinq paires (mâles / femelles) ont été constitués: le premier a été nourri avec des aliments qui ne contenaient pas de soja, le second a, quant à lui, suivi un régime alimentaire qui comportait du soja conventionnel, le troisième a été alimenté avec en complément du soja OGM et enfin le quatrième groupe a eu des plateaux repas dans lesquels la part de soja transgénique était encore plus élevée que dans ceux du troisième...lire la suite sur Le nouveau paradigme
vous reprendrez bien un peu de Croswell Jacob
RépondreSupprimerrien que le faite de penser qu'ils y a des gents qui étudie encore la possibilité de réutiliser des farines animale pour des herbivores est du foutage de gueule générale. L’europe est un fiasco est nous le démontre de jour en jour .