En beige, couleur bien plus présente sur cet atlas mondial, ceux qui n'ont pas de législation particulière visant à encadrer les OGM dans l'alimentation. Le vert foncé, dominant en Europe, désigne les pays qui imposent un étiquetage de presque tous les aliments génétiquement modifiés, avec un seuil de moins de 1 % de produits OGM par aliment (en dessous duquel la présence d'OGM n'est pas signalée). Les deux autres nuances de vert indiquent enfin, pour la plus foncée, un étiquetage seulement s'il y a plus de 1 % d'ingrédients OGM dans un produit alimentaire (ou seuil non défini) ; pour le plus clair, un étiquetage de certains produits alimentaires, avec de nombreuses exceptions et sans seuil défini, ou bien une loi peu appliquée.
Le monde
L'herbicide le plus vendu dans le monde, le glyphosate, contamine notre organisme
Qu'est-ce que le glyphosate ?
Le glyphosate (N-(phosphonomethyl) glycine) est un herbicide systémique à large spectre qui bloque un enzyme dont la plante a besoin pour fabriquer des acides aminés et des protéines.Ce produit est toxique pour toute plante qui n'a pas été modifiée génétiquement pour le tolérer.
Les propriétés herbicides du glyphosate ont été brevetées par Monsanto dans les années 70, et le Roundup® devint un succès commercial. Les herbicides à base de glyphosate contiennent d'autres ingrédients chimiques comme les tensio-actifs qui facilitent l'absorption par la plante.
Monsanto vend près de la moitié des herbicides à base de glyphosate commercialisés dans le monde. D'autres firmes comme Syngenta, Bayer, BASF et Dow vendent aussi leurs propres produits à base de glyphosate. Une bonne part du marché de Monsanto provient des agriculteurs qui sont obligés d'acheter son herbicide, le Roundup Ready lorsqu'ils cultivent des OGM Roundup Ready...lire la suite sur Notre planete
Essais de blé GM : 75 000 personnes au front contre Monsanto…
(Québec) Moins de 10 jours après la découverte d’une variété de blé génétiquement modifié non autorisé en Oregon, 75 000 citoyens sur un objectif de 80 000 avaient signé mardi une pétition demandant l’arrêt immédiat de tests aux champs pour toutes les cultures transgéniques aux États-Unis. Cela, alors qu’on apprend que la compagnie Monsanto a entrepris depuis 2011 des essais sur une autre variété de blé au Dakota du Nord.
La pétition a été mise en ligne par Greenpeace USA mais peut être signée à partir du Canada. Elle demande au département américain de l’Agriculture (USDA) de mettre fin à tous les tests en champs d’organismes génétiquement modifiés (OGM).
L’OGM (du blé tendre blanc) retrouvé à la fin mai dans un champ de l’Oregon avait été testé par la compagnie Monsanto dans 16 États entre 1998 et 2005. Il avait été modifié pour résister à l’herbicide Round Up (glyphosate) commercialisé par la même entreprise.
Devant les réactions négatives engendrées, la compagnie a cessé son développement et il n’a pas été homologué. Aucun autre blé transgénique n’a non plus été autorisé ailleurs dans le monde.
Pour le moment, ni Monsanto ni les autorités américaines ne sont en mesure de dire comment ce blé a pu resurgir huit ans après les essais.
Cette même variété avait aussi été testée dans une ferme expérimentale d’Agriculture et Agroalimentaire Canada au Manitoba en 2003. Pour les groupes opposés aux OGM, cette situation démontre que les tests en champs ne sont absolument pas sécuritaires et qu’ils devraient être interdits, et ce, pour tous les types de cultures.
Nouveaux tests
L’événement survenu en Oregon a aussi permis d’apprendre la semaine dernière que le géant américain a entrepris de nouveaux essais sur le blé de printemps depuis 2011 dans des champs du Dakota du Nord. Les nouvelles semences testées visent cette fois à développer un blé résistant à la sécheresse et à plusieurs désherbants et non seulement au Round Up. Par mesure de prudence, des groupes dont Greenpeace demandent l’annulation de ces nouveaux essais.
La découverte du blé illégal en mai a aussi eu des conséquences économiques. Des pays ont annulé des commandes et l’Europe a demandé des tests sur le blé en provenance des États-Unis. Des analystes craignent maintenant l’impact de cette situation sur les exportations américaines de cette céréale.
Un céréalier du Kansas a porté plainte la semaine dernière contre la compagnie en raison des désagréments causés par cette situation, et réclamé une indemnisation de 100 000 $. Un recours collectif est aussi envisagé, selon son avocat.
Un lien permet d’accéder à la pétition à partir du blogue d’Éric Darier de Greenpeace International
Un article de Claudette Samson, publié par lapresse.ca et relayé par Jacques pour SOS-planete
Les Moutons enragés
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