Une injection massive de particules atrificielles
dans l'hémisphère nord durant cinquante ans entraînerait une diminution
de la température d'environ un degré durant cette période mais
priverait le Sahel de pluies.
Pour lutter contre le réchauffement climatique, certains scientifiques envisagent l'envoi, au-dessus de l'hémisphère Nord, de particules réfléchissant le rayonnement solaire. Quelles seraient les conséquences sur le Sahel ?
O.B. Cela aboutirait à des sécheresses. Jim Haywood, du Met Office Hadley Centre, au Royaume-Uni, et ses collègues ont simulé l'effet d'une injection massive et continue de particules - ou aérosols - artificielles durant cinquante ans, entre 2020 et 2070, dans l'un ou l'autre des deux hémisphères [1]. Lorsque l'opération est menée dans l'hémisphère Nord, la température de la Terre diminue d'environ un degré sur cette période. Mais le Sahel est alors privé de pluies. Réalisée dans l'hémisphère Sud, l'injection favorise le retour des pluies sur le Sahel mais assèche le Nordeste brésilien... Ces simulations renforcent donc notre conviction qu'une opération d'ingénierie climatique à l'échelle régionale est problématique. Le système climatique forme un tout. L'injection massive de particules censées réfléchir le rayonnement solaire au-dessus d'une région aura des répercussions ailleurs, et pas forcément celles que l'on souhaite !...lire la suite sur La recherche
terre - 01/06/2013 par Fabienne Lemarchand dans mensuel n°476 à la page 16 (490 mots) | Gratuit
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