Les populations d’abeilles diminuent tant dans les pays européens qu’en Amérique du Nord et en Asie. Cette baisse connaît une vive accélération depuis le début des années 1990, en raison de l’utilisation de produits phytosanitaires, d’infections parasitaires (avec en tête de liste la verroase) et de l’apparition d’un redoutable prédateur, le frelon asiatique. © Jean-Raphaël Guillaumin, Flickr, cc by sa 2.0
Une plante qui sécrète du nectar est dite mellifère. C’est à partir de cette substance, ou du miellat des pucerons, que les abeilles font leur miel. Les roses ou le géranium par exemple ne sont pas des plantes utiles pour les abeilles. © Lefort Johan, Flickr, cc by nc sa 2.0
Il est encore trop tôt pour expliquer une telle hécatombe, les raisons pouvant être multiples. Les abeilles ont pu être empoisonnées par des espèces ayant élu domicile dans les tilleuls. Ce type d’arbre est potentiellement toxique pour les butineuses. Il est également traité avec des insecticides pour éliminer les pucerons qui l’envahissent. Les produits chimiques pourraient ainsi bien être en cause. Trop tôt pour répondre donc, mais il convient de garder à l’esprit que derrière la mort de 25.000 individus, ce sont en réalité des centaines de colonies qui risquent d’y rester.
Effets des pesticides sur les abeilles de mieux en mieux connus
La majorité des fléaux infligés aux butineuses peuvent être contrôlés par l’Homme. Dans ce contexte, en France, depuis 2005, l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf) a développé un programme « L’abeille, sentinelle de l’environnement » pour sensibiliser le grand public, les collectivités et les entreprises à la sauvegarde de l’espèce. Vendredi 21 juin et samedi 22 juin, ce sont les APIdays. Nombre d’apiculteurs ouvrent leurs ruches, et communiquent leur savoir dans toutes les régions de France.Des progrès ont été faits dans les recherches sur les effets des pesticides. Les insecticides néonicotinoïdes sont sur le devant de la scène, car les plus utilisés dans le monde. Des recherches ont pourtant mis en évidence leurs effets néfastes sur les abeilles. Ils agissent sur le système nerveux de l’insecte, et ce dès l’absorption de quelques nanogrammes. L’abeille serait désorientée, incapable de retrouver sa ruche. Une autre étude suggère que l’absorption de néonicotinoïdes affecterait la mémoire de l’insecte.
Les abeilles contribuent à la pollinisation de 80 % des espèces de plantes à fleurs. L’Inra rapporte qu’en France, 70 % des 6.000 espèces de plantes recensées, sauvages et cultivées, sont pollinisées par des insectes. Le déclin des abeilles, mais aussi d’autres espèces pollinisatrices menacées par les pesticides, menace la biodiversité dans son ensemble.
Source: Futura-science via sott.net
Les Moutons enragés
sans abeilles...famine assurée...
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