Jeudi matin, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls avait indiqué que la France n'avait pas reçu de demande d'asile de la part d'Edward Snowden, mais que si c'était le cas, il n'y "serait pas favorable". "M. Snowden est un agent des services américains, et c'est un pays ami avec lequel nous avons des relations (...) Si cette demande est faite, elle sera toutefois examinée", avait-il ajouté.
Edward Snowden a déjà essuyé un refus de la part de nombreux pays, auxquels il a demandé l'asile politique. Lors d'un discours prononcé jeudi après-midi à la résidence de l'ambassadeur américain en France, Manuel Valls a rappelé que la France demandait "au gouvernement américain des explications claires, précises et à brève échéance concernant l'espionnage - le mot est le bon - de nos implantations ou activités diplomatiques".
Selon le site internet Wikileaks, Edward Snowden a déposé des demandes d'asile politique dans 21 pays, dont la Russie, l'Islande, l'Équateur, Cuba, le Venezuela, le Brésil, l'Inde, la Chine, l'Allemagne et la France....lire l'article sur le Telegramme
NSA, PRISM : la France fait la même chose !
Savez-vous pourquoi la France n’a pas rué dans les brancards en « apprenant » l’existence du programme PRISM, sorte de Big Brother développé à l’échelle mondiale et tenu par les USA ? Tout simplement par qu’elle fait de même…
Doit-on vraiment s’étonner d’apprendre que la France tient elle aussi son propre programme PRISM, et qu’elle surveille de très près ses citoyens ? Comme l’explique Le Monde, la DGSE (la Direction Générale de la Sécurité Extérieure) scruterait l’intégralité des communications émises et reçues en France, mais aussi celles entre la France et l’étranger. Relevés téléphoniques, SMS, mails, Facebook, Google, etc. : ces données, et plus précisément, leur contenant, seraient épluchées et stockées un moment dans le but premier de lutter contre le terrorisme. Et dans le but second… de garder un oeil sur la population.
Du côté de la CNIL, on tique, et précise qu’une telle méthode est illégale. Bien qu’officiellement, aucune infrastructure de ce genre ne soit répertoriée en France.
Doit-on vraiment s’étonner d’apprendre que la France tient elle aussi son propre programme PRISM, et qu’elle surveille de très près ses citoyens ? Comme l’explique Le Monde, la DGSE (la Direction Générale de la Sécurité Extérieure) scruterait l’intégralité des communications émises et reçues en France, mais aussi celles entre la France et l’étranger. Relevés téléphoniques, SMS, mails, Facebook, Google, etc. : ces données, et plus précisément, leur contenant, seraient épluchées et stockées un moment dans le but premier de lutter contre le terrorisme. Et dans le but second… de garder un oeil sur la population.
Du côté de la CNIL, on tique, et précise qu’une telle méthode est illégale. Bien qu’officiellement, aucune infrastructure de ce genre ne soit répertoriée en France.
Gizmodo
Big brother en France : La DGSE espionne illégalement la totalité de nos communications
Si les révélations sur le programme d’espionnage américain Prism ont provoqué un concert d’indignation en Europe, la France, elle, n’a que faiblement protesté. Pour deux excellentes raisons : Paris était déjà au courant. Et fait la même chose.
Le Monde est en mesure de révéler que la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, les services spéciaux) collecte systématiquement les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs ou les téléphones en France, tout comme les flux entre les Français et l’étranger : la totalité de nos communications sont espionnées. L’ensemble des mails, des SMS, des relevés d’appels téléphoniques, des accès à Facebook, Twitter, sont ensuite stockés pendant des années.
Si cette immense base de données n’était utilisée que par la DGSE qui n’officie que hors des frontières françaises, l’affaire serait déjà illégale. Mais les six autres services de renseignement, dont la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), les douanes ou Tracfin, le service de lutte contre le blanchiment, y puisent quotidiennement les données qui les intéressent. En toute discrétion, en marge de la légalité et hors de tout contrôle sérieux. Les politiques le savent parfaitement, mais le secret est la règle.
Un dispositif clandestin
Ce Big Brother français, petit frère des services américains, est clandestin. Pourtant, son existence figure discrètement dans des documents parlementaires. Les huit députés et sénateurs de la délégation parlementaire au renseignement rappellent, dans leur rapport du 30 avril, que “depuis 2008, des progrès ont été réalisés en matière de mutualisation des capacités, notamment en ce qui concerne le renseignement d’origine électromagnétique, opéré par la DGSE au profit de l’ensemble de la communauté du renseignement”.
Les parlementaires proposent même d’aller plus loin, de “renforcer les capacités exploitées par la DGSE” et de “consolider l’accès des autres services aux capacités mutualisées de la DGSE”...lire la suite sur Les Chroniques de Rorschach
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