Les zones les plus touchées sont les grandes régions céréalières, maraîchères ou viticoles. - SoeS |
Pour le Commissariat général au Développement durable, la contamination par les pesticides est « quasi généralisée ». Dans 35 % des cas, l’eau est même jugée « impropre à la consommation humaine ».
La
contamination par les pesticides des cours d’eau en France est « quasi
généralisée », les grandes régions agricoles ou viticoles du bassin
parisien, du nord et du sud-ouest étant les plus touchées, indique le
Commissariat général au Développement durable. « La contamination des
cours d’eau est quasi-généralisée en France, essentiellement par les
herbicides en métropole et des insecticides en Outre-mer », écrit le
Commissariat dans une note « indicateurs et indices » datée du 22 juillet et consultable sur le site du ministère de l’Ecologie .
Les
zones les plus touchées sont les grandes régions céréalières,
maraîchères ou viticoles que sont le nord de la France, le Bassin
parisien, le Sud-Ouest, l’amont du Rhône et la Martinique. « Seuls 7%
des points en sont exempts. Ils sont majoritairement situés dans des
régions peu agricoles ou à agriculture peu intensives », soit le quart
sud-est de la France et l’Auvergne, écrit le Commissariat.
En
2011, sur les 176 secteurs hydrographiques (découpage géographique par
bassins versants des rivières) surveillés en France métropolitaine, 63
présentaient une concentration moyenne annuelle supérieure à 0,5
microgramme par litre, soit le seuil au-delà duquel l’eau est jugée
« impropre à la consommation humaine ». En Outre-mer, sept secteurs sur
12 dépassaient ce seuil.
Plus de 20 pesticides différents
Dans
les zones de grandes cultures comme le Bassin parisien, le Sud-Ouest et
le nord de la France, certains secteurs dépassent les 5 microgrammes
par litre, seuil au-delà duquel l’eau est « impropre à la fabrication
d’eau potable ». Plus de 20 pesticides différents ont été décelés sur
18% des points de mesure, précise le Commissariat.
Les
nappes souterraines semblent, elles, moins contaminées que les cours
d’eau, et en 2011, quatre de l’ensemble des 176 aquifères surveillés
présentaient une concentration totale supérieure à 0,5 microgrammes,
notamment la nappe de Beauce (région parisienne) ou dans le Vaucluse.
En
dehors des nappes sous couverture argileuse ou de montagne qui sont les
plus préservées, « le reste du territoire montre une contamination
généralisée des nappes, même si elle reste majoritairement faible avec
des concentrations inférieures à 0,1 microgramme par litre », écrit le
Commissariat général au Développement durable. La situation est bien
moins bonne en Outre-mer et notamment en Martinique où 70% des nappes
dépassaient le seuil de 0,5 microgramme.
Source AFP via Les Echoslire aussi:
L'eau en bouteille plus toxique que l'eau du robinet
Matières
premières : faut-il s’attendre à une guerre de l’eau ?
Si les mots évoquent un titre de roman de science-fiction, Les guerres
de l'Eau semblent de plus en plus proches de nous. En effet, dans 20 ans
la demande en eau douce sera de 40% supérieure à l'offre.
Decod'Eco
Publié le 26 juillet 2013
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La thèse selon laquelle l'eau et sa possession est une des sources de
conflit majeur pour le 20ème siècle mais surtout pour le 21ème siècle
fait florès.
La thèse selon laquelle l'eau et sa possession est une des sources de
conflit majeur pour le 20ème siècle mais surtout pour le 21ème siècle
fait florès. Crédit Reuters
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La guerre de l'eau va-t-elle allumer la mèche ? Le concept est apparu en
1993, quand Christian Chesnot publie La Bataille de l'eau au
Proche-Orient. La thèse selon laquelle l'eau et sa possession est une
des sources de conflit majeur pour le 20ème siècle mais surtout pour le
21ème siècle a depuis fait florès. Il suffit de taper l'expression
"guerre de l'eau" dans votre moteur de recherche préféré pour prendre
conscience du nombre d'articles s'intitulant : "la guerre de l'eau
aura-t-elle lieu ?"
L'inquiétude est d'autant plus justifiée que les ressources en eau douce
(2% de l'eau contenue sur la planète) s'amenuisent et que, surtout, la
demande flambe. D'ici à 2030, les ressources d'eau douce disponibles
seront de 40% inférieures à la demande.
Selon l'ONU, 263 réserves d'eau (fleuves, lacs, rivières ou nappes
phréatiques...), représentant 60% des réserves d'eau douce de la
planète, sont partagées entre au moins deux pays. Des "bassins
internationaux" qui peuvent très vite cristalliser les crispations dès
que l'approvisionnement en eau ne coule plus de source.
Les exemples sont nombreux et ne datent pas d'hier. Est cité comme
premier exemple d'une guerre de l'eau le conflit qui a opposé les deux
cités mésopotamiennes, Lagash et Umma, pour le contrôle de canaux
d'irrigation dérivés du Tigre. Et depuis ?
L'eau est élément indispensable non seulement à la consommation humaine
mais aussi à l'agriculture (qui représente 70% de la consommation d'eau
douce mondiale) mais aussi à l'industrie (pour la production d'énergie
mais aussi pour l'industrie minière, chimique, textile, etc.). Les
besoins, et tout particulièrement des pays émergents, vont donc très
fortement augmenter dans les années qui viennent pour accompagner leur
croissance économique. De quoi faire craindre une explosion de la
violence liée à la possession d'eau ?
L'eau est rarement la cause réelle d'un conflit entre pays mais facteur
aggravant. C'est le cas par exemple entre Israël et ses voisins qui,
outre leurs sources de conflit bien connues, s'affrontent aussi sur le
partage des eaux du Jourdain ou encore sur certaines nappes phréatiques.
Un des déclencheurs de la guerre des Six Jours est le projet de
détournement du Jourdain.
Autre conflit, latent cette fois, celui qui oppose la Turquie à la Syrie
ou l'Irak. La Turquie a en effet entrepris la construction d'une
vingtaine de barrages sur le Tigre et l'Euphrate. Or, selon la Syrie et
l'Irak, qui se trouvent en amont de la Turquie, ces projets menacent
leur approvisionnement en eau. La guerre diplomatique et politique a
failli en passer plusieurs par les armes depuis les années 1970. En
1990, la Turquie a bloqué par exemple l'Euphrate pendant un mois pour
remplir le lac du barrage Atatürk. Les tensions entre ces pays sont
toujours d'actualité sans que de solutions durables soient trouvées.
La possession de ressources d'eau explique aussi en partie certains
choix géostratégiques fait des par des Etats. Le Tibet est ainsi la
quatrième réserve d'eau douce au monde et est la source des cinq
principaux fleuves d'Asie, le Brahmapoutre, le Mékong, l'Indus, le
Fleuve Jaune et le Yangtsé (Fleuve bleu). Les nombreux projets de
barrages qui naissent régulièrement dans les arcanes du pouvoir chinois
font ainsi trembler toute la région.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/matieres-premieres-faut-attendre-guerre-eau-cecile-chevre-797508.html#33Dy0ZV5AUmsZfhm.99
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FILAMENTS TOMBES DU CIEL, RESULTAT DES ANALYSES
COMMUNIQUE DE PRESSE de l'ACSEIPICA*
(*Association Citoyenne pour le Suivi, l’Étude et l'Information sur les Programmes d'Interventions Climatiques et Atmosphériques )Des filaments atmosphériques aéroportés, collectés au sol aux quatre coins de la France en fin d'année 2012 par de simples citoyens, ont été confiés à AnAlytikA (Centre Indépendant d'Investigations et d'Expetises en Chimie Organique, situé à Cuers, Var, France).
Le rapport analytique publié récemment par AnAlytikA apporte les preuves scientifiques de l'origine anthropique de ces filaments.
Parmi les nombreux composants organiques détectés figurent plusieurs molécules connues pour entrer dans la composition des carburants et lubrifiants de réacteurs d’aviation, y compris plusieurs "phtalates" perturbateurs endocriniens.
Bernard Tailliez, Fondateur et Directeur Scientifique d'AnAlytikA, se déclare préoccupé car ses investigations révèlent l'existence d'une nouvelle forme de pollution atmosphérique, directement imputable au trafic aérien.
La communauté scientifique et les autorités compétentes -maintenant alertées- doivent rapidement approfondir leur connaissance de l'origine et des conséquences, sanitaires et climatiques, de cette nouvelle forme de pollution atmosphérique.
Et publier leurs conclusions, puisque : "L'obligation de subir donne le droit de savoir" (Jean Rostand).
AnAlytikA remercie l’association ACSEIPICA et les citoyennes ayant participé à la collecte des échantillons et au financement des investigations : sans un tel engagement citoyen la problématique en question n’aurait jamais éveillé l’attention des autorités.
PRESS RELEASE from ACSEIPICA*
(*Association Citoyenne pour le Suivi, l’Étude et l'Information sur les Programmes d'Interventions Climatiques et Atmosphériques )Atmospheric airborne filaments, collected on the ground from several places in France during the end of year 2012 by simple citizens, have been submitted to AnAlytikA (Independent Center for Investigations and Appraisals in Organic Chemistry, located in Cuers, Var, France).
The analytical report recently published by AnAlytikA gives the scientific evidences of the anthropic origin of these filaments.
Among many organic components detected, several molecules are known to be present in fuels and lubricants of aviation reactors, including several endocrin disrupting "phtalates".
Bernard Tailliez, Founder and Scientific Director of AnAlytikA is concerned that his investigations reveal a new form of atmospheric pollution, directly induced by air traffic.
The scientific community and relevant authorities -now alerted- must quickly improve their knowledge of the origin and consequences, on health and on climate, of this new form of atmospheric pollution.
And publish their findings, since : "The obligation to suffer gives us the right to know" (Jean Rostand).
AnAlytikA wish to thank ACSEIPICA and the citizens who participated in collecting samples and financing investigations : without such citizen engagement the issue in question would never have attracted the attention of the authorities.
Source trouver:
La
guerre de l'eau va-t-elle allumer la mèche ? Le concept est apparu en
1993, quand Christian Chesnot publie La Bataille de l'eau au
Proche-Orient. La thèse selon laquelle l'eau et sa possession est une
des sources de conflit majeur pour le 20ème siècle mais surtout pour le
21ème siècle a depuis fait florès. Il suffit de taper l'expression
"guerre de l'eau" dans votre moteur de recherche préféré pour prendre
conscience du nombre d'articles s'intitulant : "la guerre de l'eau
aura-t-elle lieu ?"
L'inquiétude est d'autant plus justifiée que les ressources en eau douce
(2% de l'eau contenue sur la planète) s'amenuisent et que, surtout, la
demande flambe. D'ici à 2030, les ressources d'eau douce disponibles
seront de 40% inférieures à la demande.
Selon l'ONU, 263 réserves d'eau (fleuves, lacs, rivières ou nappes
phréatiques...), représentant 60% des réserves d'eau douce de la
planète, sont partagées entre au moins deux pays. Des "bassins
internationaux" qui peuvent très vite cristalliser les crispations dès
que l'approvisionnement en eau ne coule plus de source.
Les exemples sont nombreux et ne datent pas d'hier. Est cité comme
premier exemple d'une guerre de l'eau le conflit qui a opposé les deux
cités mésopotamiennes, Lagash et Umma, pour le contrôle de canaux
d'irrigation dérivés du Tigre. Et depuis ?
L'eau est élément indispensable non seulement à la consommation humaine
mais aussi à l'agriculture (qui représente 70% de la consommation d'eau
douce mondiale) mais aussi à l'industrie (pour la production d'énergie
mais aussi pour l'industrie minière,
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/matieres-premieres-faut-attendre-guerre-eau-cecile-chevre-797508.html#33Dy0ZV5AUmsZfhm.99
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