Quand le jean tue
La technique de sablage permet aux jeans d’avoir un aspect vieilli et se fait à la main © MAXPPP
Une campagne est lancée contre le sablage des jeans, utilisé par quatre marques françaises.
La technique de sablage des jeans peut être mortelle pour les ouvriers. C’est pourquoi le collectif « Ethique sur l’étiquette » lance mercredi une campagne contre cette pratique, dont se servent certaines marques de prêt-à-porter dans des usines délocalisées.
Le procédé de sablage vise à blanchir les pantalons et leur donner une apparence plus vintage. Quatorze marques de prêt-à-porter, dont quatre françaises, utilisent cette technique dans leurs usines en Turquie, au Bangladesh et en Chine. Très dangereux, ce procédé a déjà causé la mort de 47 travailleurs en Turquie et entraîné 5.000 affections pulmonaires. Une trentaine de marques se sont toutefois engagées à travers le monde à arrêter cette pratique, mais les quatre entreprises françaises, -Kookaï, Pimkie, Leclerc et Auchan-, s’y refusent toujours.
« Ils avalent des tas de choses »
Martine Roy, membre du collectif « Ethique sur l’étiquette » et déléguée CFDT, explique comment cette technique expose les ouvriers. « Le salarié est en hauteur, derrière un genre de cabine, mais qui reste quand même assez ouverte, car c’est lui qui projette l’eau et le sable pour blanchir le jean en face de lui, et automatiquement quand vous projetez quelques chose, vous avez des vapeurs, des choses qui vous reviennent sur le visage, et vous êtes obligés de respirer pendant que vous travaillez », explique-t-elle au micro d’Europe 1.
« Ils avalent des tas de choses, dont la silicose, qui vient du sable et qui leur bouche les poumons. Ils n’arrivent plus à respirer », souligne Martine Roy. « »On peut pas mourir, parce que c’est la mode », martèle-t-elle.
Une bonne prise de conscience ici…même pour moi
J’ai déjà vu un reportage à ce sujet…
On a pas idée des fois se qu’on encourage en achetant certains produits. C’est bien sexy des jeans délavés, mais on ne pensent pas aux conséquences de ceux qui les confectionnent. On ignore totalement d’où sa vient et comment ça se fait. On ne se pose même pas la question. Nous, on consomme, point. Heureusement, ce temps là achève.
Merci Rosa!
Je poste cet article car des vies s'éteignent ou souffrent a cause de notre besoin de plaire malgré que le sujet n'est pas nouveau et n'a jamais frappé les consciences !!! pourtant la satisfaction apportée en vaut-elle vraiment la peine?
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