Plus de 3.700 pêcheurs birmans seraient toujours portés disparus, après qu'une violente tempête ait frappé la mer d'Andaman
Birmanie: Plus de 3.700 pêcheurs birmans seraient toujours portés disparus, après qu'une violente tempête ait frappé la mer d'Andaman il y a deux semaines, d’après le journal "Irrawaddy.org"
Source: "Irrawaddy.org"
Vendredi 25 Mars 2011
Sur les 7000 pêcheurs qui ont été emportés en mer au cours d'une tempête tropicale qui a soufflé du 14 au 16 Mars 2011 sur la mer d'Andaman, un total de 3.374 d'entre eux ont pu être secourus, selon une source proche de l'Association du Myanmar pour la pêche maritime (MBAM).Les 3700 restants sont toujours portés disparus.
Près de deux semaines se sont écoulées depuis ce drame où 400 navires de pêche ont été emportés ou détruits par les vents violents qui ont frappés la région, il reste peu d'espoir de retrouver d'autre survivant.
"Il y a actuellement environ 400 navires sauveteurs en mer qui tentent de repêcher d'éventuels naufragés de la tempête", a déclaré la source. "Jusqu'à présent, plus de 3700 pêcheurs ont été secourus et transportés à l’hôpital de Rangoon."
Les médias d’État birmans ont rapporté le 22 Mars dernier, que des navires de guerre, et de grands bateaux de pêche ont conjointement alliés leurs efforts et réussis à sauver 3.374 pêcheurs en situation désespérés. 3.152 d'entre eux seraient déjà rentrés chez eux, ajoutant que la marine nationale leur a fourni les premiers soins en leur distribuant des vêtements et de la nourriture ainsi que des médicaments.
La tempête tropicale s'est produite au large de la côte près du delta d'Irrawaddy, dans les secteurs de Bogalay et de Laputta qui ont déjà été sévèrement touchées lors du dernier cyclone "Nargis" en mai 2008.
"7.000 personnes sont portées disparues, ainsi que leurs bateaux " a déclaré un responsable du "Thanlyin Botahtaung navale". "Mais ce chiffre n'inclut pas les personnes vivant dans les zones littorales. le nombre de morts pourrait donc être plus élevé. " Il a ajouté que plus de 200 corps avaient déjà été récupérés en mer."
«La majorité des bateaux portés disparus sont des pêcheurs locaux», a déclaré la source MBAM. "Les navires de pêche de Rangoon sont généralement plus grands, plus puissant et mieux équipés pour affronter les tempête."
Les autorités navales du pays ont estimé que la majorité des pêcheurs portés disparus viennent de la région d'Irrawaddy et de l’État de Mon.
La presse d'Etat a indiqué que chaque survivant a reçu la somme de 20.000 kyats (20 $) en compensation, que des médicaments ainsi que des vêtements et d'autres fournitures personnelles ont été distribués aux rescapés, et que l'état a assuré le transport jusqu'à chez eux. Toutefois, un journaliste de Rangoon, témoigne au journal "Irrawaddy" qu'on lui a refusé la permission de parler aux survivants.
"Les autorités les ont renvoyés chez eux tout de suite, accompagnés par des militaires pour s'assurer qu'ils rentraient chez eux directement. "
Le Ministère Birman de la météorologie et de l'hydrologie a bien signalé un avis de vents violents le 14 Mars pour la région, mais elle n'a pas émis ni annoncé d'avis de tempête tropicale.
Source: "Irrawaddy.org"
Source: "Irrawaddy.org"
Vendredi 25 Mars 2011
Sur les 7000 pêcheurs qui ont été emportés en mer au cours d'une tempête tropicale qui a soufflé du 14 au 16 Mars 2011 sur la mer d'Andaman, un total de 3.374 d'entre eux ont pu être secourus, selon une source proche de l'Association du Myanmar pour la pêche maritime (MBAM).Les 3700 restants sont toujours portés disparus.
Près de deux semaines se sont écoulées depuis ce drame où 400 navires de pêche ont été emportés ou détruits par les vents violents qui ont frappés la région, il reste peu d'espoir de retrouver d'autre survivant.
"Il y a actuellement environ 400 navires sauveteurs en mer qui tentent de repêcher d'éventuels naufragés de la tempête", a déclaré la source. "Jusqu'à présent, plus de 3700 pêcheurs ont été secourus et transportés à l’hôpital de Rangoon."
Les médias d’État birmans ont rapporté le 22 Mars dernier, que des navires de guerre, et de grands bateaux de pêche ont conjointement alliés leurs efforts et réussis à sauver 3.374 pêcheurs en situation désespérés. 3.152 d'entre eux seraient déjà rentrés chez eux, ajoutant que la marine nationale leur a fourni les premiers soins en leur distribuant des vêtements et de la nourriture ainsi que des médicaments.
La tempête tropicale s'est produite au large de la côte près du delta d'Irrawaddy, dans les secteurs de Bogalay et de Laputta qui ont déjà été sévèrement touchées lors du dernier cyclone "Nargis" en mai 2008.
"7.000 personnes sont portées disparues, ainsi que leurs bateaux " a déclaré un responsable du "Thanlyin Botahtaung navale". "Mais ce chiffre n'inclut pas les personnes vivant dans les zones littorales. le nombre de morts pourrait donc être plus élevé. " Il a ajouté que plus de 200 corps avaient déjà été récupérés en mer."
«La majorité des bateaux portés disparus sont des pêcheurs locaux», a déclaré la source MBAM. "Les navires de pêche de Rangoon sont généralement plus grands, plus puissant et mieux équipés pour affronter les tempête."
Les autorités navales du pays ont estimé que la majorité des pêcheurs portés disparus viennent de la région d'Irrawaddy et de l’État de Mon.
La presse d'Etat a indiqué que chaque survivant a reçu la somme de 20.000 kyats (20 $) en compensation, que des médicaments ainsi que des vêtements et d'autres fournitures personnelles ont été distribués aux rescapés, et que l'état a assuré le transport jusqu'à chez eux. Toutefois, un journaliste de Rangoon, témoigne au journal "Irrawaddy" qu'on lui a refusé la permission de parler aux survivants.
"Les autorités les ont renvoyés chez eux tout de suite, accompagnés par des militaires pour s'assurer qu'ils rentraient chez eux directement. "
Le Ministère Birman de la météorologie et de l'hydrologie a bien signalé un avis de vents violents le 14 Mars pour la région, mais elle n'a pas émis ni annoncé d'avis de tempête tropicale.
Source: "Irrawaddy.org"
Nous attendons de plus amples informations pour confirmer cette information, néanmoins il semblerait que cet article relate une triste réalité
Séisme : les sauveteurs toujours sans nouvelles des zones isolées
Les sauveteurs luttaient toujours dimanche pour parvenir à des zones isolées dans l'est de la Birmanie touché jeudi par un violent séisme, craignant une aggravation du bilan de 75 morts.
Selon des responsables, la secousse de magnitude 6,8 qui a frappé la frontière entre la Birmanie, la Thaïlande et le Laos jeudi après la tombée de la nuit, et qui a été ressentie jusqu'au Vietnam et en Chine, a tué 75 personnes: 74 en Birmanie et une en Thaïlande.
Mais "alors que nous en apprenons plus, il semble que le chiffre des victimes va continuer à augmenter" en Birmanie, a indiqué dimanche sous couvert de l'anonymat un travailleur humanitaire dans le pays.
Six communes de l'Etat shan dans lesquelles vivaient plus de 15.000 personnes, dont Tachilek, Tarlay et Mong Lin, ont été particulièrement touchées, avec des bâtiments publics et religieux abattus, des maisons en bois réduites à des amoncellements de débris et des habitants choqués contraints de dormir dehors.
"Nous ne savons pas encore combien de personnes ont été affectées. Nous essayons toujours d'obtenir des chiffres", a indiqué dimanche un responsable birman sous couvert de l'anonymat. "Nous n'avons toujours pas réussi à atteindre certaines zones.
Nous ne savons pas ce qui leur est arrivé et nous ne savons pas combien de personnes vivent dans ces zones montagneuses", a-t-il ajouté, soulignant la difficulté des déplacements en raison de routes coupées.
Des lignes téléphoniques ont été coupées. Et selon les rares images disponibles jusqu'à présent, certaines voies ont été complètement éventrées, les habitants tentant de colmater les brèches avec des ponts de fortune en sacs de sable.
Selon le magazine en ligne d'exilés birmans The Irrawaddy, citant un membre non identifié de la Croix-Rouge sur place, le bilan dépasserait les 150 morts. Mais le responsable birman a assuré que le bilan de 74 morts n'avait pour l'heure pas changé.
La Birmanie s'était illustrée par son affligeante inefficacité en 2008, lorsque tout le delta de l'Irrawaddy, dans le sud, avait été balayé par le cyclone Nargis (138.000 morts et disparus). La junte avait longtemps refusé l'aide étrangère, en se repliant dans un réflexe xénophobe et paranoïaque.
Mais elle n'a cette fois pas tenté de minimiser la catastrophe et semble laisser les ONG travailler. En partenariat avec le ministère de la Santé, l'ONG Word Vision a commencé à envoyer des dizaines de milliers de comprimés de purification d'eau, ainsi que des kits de premiers soins et des abris d'urgence.
"Le besoin d'eau est critique. C'est le défi immédiat, avec les abris temporaires", a expliqué Chris Herink, responsable de l'organisation à Rangoun. Il a ajouté qu'un rapport des autorités avait estimé que les dégâts, uniquement à Tarlay, pourraient atteindre 3,5 millions de dollars (2,5 millions d'euros).
Dans son édition de dimanche, le journal officiel New Light of Myanmar a de son côté mis en avant les efforts des secours à la une, au lendemain du déplacement de plusieurs ministres dans les zones sinistrées.
"Ils ont réconforté les victimes du séisme et leur ont offert une aide financière", a assuré le quotidien. Mais de nombreuses victimes comptaient plutôt sur la radio thaïlandaise pour avoir des informations et un résident de Tachilek anonyme a dénoncé samedi sur un forum internet le manque d'"aide concrète des autorités".
Selon des responsables, la secousse de magnitude 6,8 qui a frappé la frontière entre la Birmanie, la Thaïlande et le Laos jeudi après la tombée de la nuit, et qui a été ressentie jusqu'au Vietnam et en Chine, a tué 75 personnes: 74 en Birmanie et une en Thaïlande.
Mais "alors que nous en apprenons plus, il semble que le chiffre des victimes va continuer à augmenter" en Birmanie, a indiqué dimanche sous couvert de l'anonymat un travailleur humanitaire dans le pays.
Six communes de l'Etat shan dans lesquelles vivaient plus de 15.000 personnes, dont Tachilek, Tarlay et Mong Lin, ont été particulièrement touchées, avec des bâtiments publics et religieux abattus, des maisons en bois réduites à des amoncellements de débris et des habitants choqués contraints de dormir dehors.
"Nous ne savons pas encore combien de personnes ont été affectées. Nous essayons toujours d'obtenir des chiffres", a indiqué dimanche un responsable birman sous couvert de l'anonymat. "Nous n'avons toujours pas réussi à atteindre certaines zones.
Nous ne savons pas ce qui leur est arrivé et nous ne savons pas combien de personnes vivent dans ces zones montagneuses", a-t-il ajouté, soulignant la difficulté des déplacements en raison de routes coupées.
Des lignes téléphoniques ont été coupées. Et selon les rares images disponibles jusqu'à présent, certaines voies ont été complètement éventrées, les habitants tentant de colmater les brèches avec des ponts de fortune en sacs de sable.
Selon le magazine en ligne d'exilés birmans The Irrawaddy, citant un membre non identifié de la Croix-Rouge sur place, le bilan dépasserait les 150 morts. Mais le responsable birman a assuré que le bilan de 74 morts n'avait pour l'heure pas changé.
La Birmanie s'était illustrée par son affligeante inefficacité en 2008, lorsque tout le delta de l'Irrawaddy, dans le sud, avait été balayé par le cyclone Nargis (138.000 morts et disparus). La junte avait longtemps refusé l'aide étrangère, en se repliant dans un réflexe xénophobe et paranoïaque.
Mais elle n'a cette fois pas tenté de minimiser la catastrophe et semble laisser les ONG travailler. En partenariat avec le ministère de la Santé, l'ONG Word Vision a commencé à envoyer des dizaines de milliers de comprimés de purification d'eau, ainsi que des kits de premiers soins et des abris d'urgence.
"Le besoin d'eau est critique. C'est le défi immédiat, avec les abris temporaires", a expliqué Chris Herink, responsable de l'organisation à Rangoun. Il a ajouté qu'un rapport des autorités avait estimé que les dégâts, uniquement à Tarlay, pourraient atteindre 3,5 millions de dollars (2,5 millions d'euros).
Dans son édition de dimanche, le journal officiel New Light of Myanmar a de son côté mis en avant les efforts des secours à la une, au lendemain du déplacement de plusieurs ministres dans les zones sinistrées.
"Ils ont réconforté les victimes du séisme et leur ont offert une aide financière", a assuré le quotidien. Mais de nombreuses victimes comptaient plutôt sur la radio thaïlandaise pour avoir des informations et un résident de Tachilek anonyme a dénoncé samedi sur un forum internet le manque d'"aide concrète des autorités".
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