Selon un rapport de l’Agence de l’Énergie Atomique russe (FAAE), l’administration Obama aurait ordonné un silence médiatique concernant la catastrophe qui est en train de se produire à la centrale nucléaire de Fort Clhoun, au Nébraska.

Ce rapport dit que la centrale aurait un très important problème du système de refroidissement des barres de combustible, depuis qu’elle a été inondée par le déluge historique de la Rivière Missouri (vers le 7 juin). Omaha Public Power District, propriétaire de la centrale, indique sur son site internet qu’il n’y a pas d’alerte de niveau 4, comme certaines « rumeurs » le prétendent [cette alerte a été donnée par Arnie Gunderson, ingénieur nucléaire, le 14 juin]. Les scientifiques russes répondent que l’incident de la centrale du Nébraska, conformément aux règlementations qui régissent tous les sites nucléaires du monde, devrait être à un niveau 4 d’alerte et que tous les citoyens américains devraient savoir ce qui se passe puisque ça pourrait être la plus grande catastrophe nucléaire sur le territoire américain!

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Bin voyons! REBELOTE! ça commence à ressembler à l’histoire de BP dans le Golfe du Mexique l’été passé…Black out médiatique. C’est la grosse mode on dirait ces temps-ci!

Jo de l'éveil 2011

Si vous n'avez pas suivi cette catastrophe

Quand le nucléaire prend eau de toute part


Le 8 juin 2011, dans l’indifférence médiatique dont nous sommes désormais habitués lorsqu’il s’agit de nucléaire, la centrale nucléaire de Fort Calhoun, dans l’Etat du Nebraska est encerclée par les eaux d’un Missouri en crue, et le niveau 4, comme à Fukushima au début de la catastrophe, a été décidé.
Et pourtant, ce n’est peut-être pas le plus important, car cette inondation vient de mettre en évidence des problèmes graves de sécurité nucléaire concernant cette centrale, problèmes que les autorités nucléaires espéraient garder secrets. lien
C’est un rapport du 8 juin qui confirme que la centrale a momentanément perdu le système de refroidissement qui sécurise les piscines de combustible usagé (et peut-être neuf !). lien
Pour mieux contrôler l’information, les autorités ont demandé à la FAA (Federal Aviation Administration) de mettre en place une « no-fly-zone » qui en toute vraisemblance est destinée à empêcher les curieux de venir photographier le site inondé, montrant que les aires de stockage extérieures étaient sous l’eau. lien
Elisabeth Cory Ishan, porte parole de la FFA, a bien au contraire justifié la décision en argumentant « il y a un risque de collision en vol qui pourrait compromettre les opérations sur le terrain. Nous devons garantir la sécurité des personnes sur la zone de la centrale nucléaire ».
Actuellement, la centrale nucléaire est donc devenue une ile, et il est devenu difficile, voire impossible de s’en approcher, même pour les journalistes, et même en bateau, puisqu’il y a interdiction de naviguer sur le fleuve. lien
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