Risque d'éruption d'un volcan indonésien, la population évacuée
Le mont, qui culmunine à 1 580 mètres d'altitude dans le nord de l'île de Sulawesi (Célèbes), est entré dans une période éruptive ces derniers jours en projetant un panache de cendres à une hauteur de 500 mètres, a indiqué un responsable des services de vulcanologie indonésiens, M. Kristianto.
EVACUATION DANS UN RAYON DE 3,5 KM
"Nous avons décidé l'évacuation des habitants vivant dans un rayon de 3,5 km autour du volcan par mesure de précaution, au cas où des gaz nocifs seraient projetés", a-t-il ajouté.
Quelque 28 000 personnes résident dans les environs du Lokon mais seules quelques centaines, les plus exposées, seront évacuées lundi, a précisé l'Agence de gestion des catastrophes. L'ascension du volcan, situé à une vingtaine de kilomètres de Manado, la principale ville du nord de Sulawesi, a été interdite aux touristes.
"CEINTURE DE FEU" DU PACIFIQUE
Les autorités surveillent également un autre volcan de la région, le Soputan, entré en éruption en juin.
L'Indonésie, située sur la "ceinture de feu" du Pacifique, est le pays qui compe le plus de volcans en activité au monde (129). Son volcan le plus actif, le mont Merapi, au centre de l'île de Java, a tué plus de 350 personnes lors d'une série d'éruptions qui ont commencé à la fin du mois d'octobre 2010.
Le monde
Volcan Katla (Islande) : les deux caldeiras ont été le point de départ de l'inondation
Le 9 juillet, une équipe de scientifiques islandais a survolé le Myrdalsjökull, le glacier abrite le volcan Katla. Ils ont pu observer les deux caldeiras qui percent la partie sud du glacier et qui ont été le point de départ de l'inondation de ces derniers jours. Leur profondeur a été estimée à une cinquantaine de mètres et leurs parois verticales indiquent que la fonte de la glace a été très brutale.
Il se peut qu'elle ait été causée par une intrusion magmatique ou par une explosion de vapeur. Les fractures visibles autour des caldeiras sont impressionnantes ; au dire des scientifiques, on pourrait y loger une maison entière.
Les scientifiques ont pu observer le cratère du Katla dont ils rappellent quelques détails intéressants. De forme oblongue et orienté selon un axe NO-SE, sa superficie est d'environ 80 km2 avec une longueur de 14 km et une largeur de 10 km pour une profondeur de 500-600 mètres. Il est entouré de montagnes culminant à 1.380 mètres.
Le cratère est recouvert d'une épaisse couche de glace qui en fait l'un des volcans les plus dangereux d'Islande. En cas d'éruption, cette masse de glace ne manquera pas de fondre, avec des inondations susceptibles de menacer la population de la région.
Toutefois, la dernière inondation n'est pas le signe d'un réveil du Katla. Elle a malgré tout emporté un tronçon de la route n°1 qui restera probablement coupée pendant deux ou trois semaines, le temps de construire un pont provisoire.
Rappelons pour mémoire que la dernière colère du Katla a eu lieu en 1918 et fut particulièrement violente. Localisée dans la partie sud de la caldeira, elle a émis 7 x 108 m3 de téphra.
Maxisciences
L'Etna crache des cendres et provoque la fermeture d'un aéroport
L’aéroport sicilien de Catane a dû être fermé samedi à 18h12 GMT en raison de la pluie de cendres volcaniques issues de l'Etna dont il a été victime. Toutefois, cette fermeture temporaire a juste permis de nettoyer les pistes avant qu’il ne soit réouvert dimanche matin, indique TV5monde. Le trafic aérien a donc, temporairement dû être dérouté vers Palerme.
Bien que le réveil du volcan Etna, tout proche, ne présente pas de dangers pour les zones d’habitations, cette activité reste toutefois anormale, rapporte l’agence italienne Ansa. Une unité de crise locale a d’ailleurs été mise en place après l’apparition d’une fontaine de lave sur le versant sud-est, samedi après-midi. C’est cette irruption qui a projeté les cendres qui ont été portées par le vent jusqu’à la ville de Catane, dans l’est de la Sicile.
Maxisciences
Erythrée-Ethiopie: Des milliers de sinistrés ont besoin d'aide suite à une éruption volcanique
ADDIS-ABEBA/NAIROBI, 7 juillet 2011 (IRIN) - Près d'un mois après l'éruption volcanique survenue dans la région voisine du Nabro, en Erythrée, des milliers d'Ethiopiens de l'Etat d'Afar se trouvent confrontés à de graves pénuries de vivres et d'eau, et leur accès aux soins de santé est extrêmement limité, selon des responsables.
Le volcan s'est réveillé le 12 juin, projetant des cendres sur plusieurs centaines de kilomètres, contaminant les sources d'alimentation et d'eau et perturbant le trafic aérien dans certaines régions. L'éruption a également provoqué un séisme de magnitude 5,7, selon un communiqué du ministre érythréen de l'Information.
« Les répercussions néfastes des cendres volcaniques ont entraîné une augmentation du nombre de cas déclarés de mortalité du bétail, des déplacements, des problèmes de santé au sein des populations, ainsi qu'une grave pénurie d'eau et une recrudescence de la malnutrition dans les woredas [divisions administratives] les plus touchés par l'éruption : Bidu, Afdera, Erebti, Elidar, Teru et Kori », d'après un rapport du Bureau de coordination des programmes de prévention des catastrophes et de sécurité alimentaire d'Afar, en Ethiopie.
« Dans le woreda de Bidu, les cendres volcaniques auraient provoqué 31 décès ».
Il faudra au moins 68,6 millions de birrs (environ quatre millions de dollars) pour pourvoir aux besoins urgents des populations, selon l'appel lancé par les autorités d'Afar, qui ont indiqué que 48 000 personnes seraient touchées dans les woredas de Bidu, d'Afdera, d'Erebti et de Teru.
D'après les informations communiquées par une équipe d'évaluation d'urgence, dépêchée sur place à la mi-juin, 167 153 habitants des woredas d'Elidar et de Kori doivent en outre faire l'objet d'un suivi.
Le gouvernement fédéral éthiopien a néanmoins déclaré qu'il n'avait pas approuvé l'appel lancé par les autorités régionales d'Afar et menait actuellement sa propre évaluation de la situation.
« Nous avons examiné le document [la présentation de l'appel] et je souhaite qu'il soit clair que ce document n'est pas un document national et que nous ne l'avons pas approuvé », a indiqué à IRIN Aklog Nigatu, porte-parole de l'organisme de gestion des catastrophes du ministère de l'Agriculture.
Le ministère n'a aucune preuve que l'éruption ait fait des victimes, et il est encore trop tôt pour savoir combien de personnes ont été touchées et ont besoin d'aide, a ajouté Aklog Nigatu.
« L'équipe d'experts dépêchée sur place s'est rendue au cœur des régions sinistrées, à 10 kilomètres du site de l'éruption ; dans cette zone, les vivres ont été ?contaminés? par les cendres volcaniques », a dit à IRIN Mohammed Amin, nutritionniste en Afar.
Il a été recommandé aux habitants de ne pas consommer les aliments produits dans la région, au cas où ceux-ci auraient été contaminés, a-t-il indiqué.
Les conséquences de l'éruption ont exacerbé la vulnérabilité des populations touchées dans cette région principalement pastorale, peut-on lire dans l'appel.
L'on craint également que les cendres volcaniques n'aient contaminé l'une des plus grandes mines de sel d'Ethiopie, située dans la région d'Adfera. « Les experts, notamment [ceux] de l'Institut éthiopien de recherche sur la santé et la nutrition, vont examiner la production de sel à Afdera pour déterminer si celle-ci a été contaminée par des matières toxiques, et pouvoir ?éventuellement? interrompre sa consommation et son exportation », a déclaré Aklog Nigatu.
Les interventions en Erythrée
Le 5 juillet, le ministère érythréen de l'Information a rapporté que les citoyens érythréens déplacés en raison de l'éruption volcanique et du séisme étaient en bonne santé.
D'après Michael Gebrehiwet, chef d'une équipe composée de représentants des ministères de la Santé, et du Travail et de la Protection sociale, aucune maladie transmissible n'a été détectée sur le nouveau site où sont hébergés les déplacés.
Quant à l'émission continue de poussières et de fumée, elle ne pose pas de problème de santé grave, a-t-il indiqué, bien que certains sinistrés se soient plaints de démangeaisons.
Mihreteab Fisehaye, directeur général de la sécurité sociale au ministère érythréen du Travail et de la Protection sociale, a rapporté que des « mesures concertées » étaient prises pour aider les déplacés.
SOTT.NET
Le volcan s'est réveillé le 12 juin, projetant des cendres sur plusieurs centaines de kilomètres, contaminant les sources d'alimentation et d'eau et perturbant le trafic aérien dans certaines régions. L'éruption a également provoqué un séisme de magnitude 5,7, selon un communiqué du ministre érythréen de l'Information.
« Les répercussions néfastes des cendres volcaniques ont entraîné une augmentation du nombre de cas déclarés de mortalité du bétail, des déplacements, des problèmes de santé au sein des populations, ainsi qu'une grave pénurie d'eau et une recrudescence de la malnutrition dans les woredas [divisions administratives] les plus touchés par l'éruption : Bidu, Afdera, Erebti, Elidar, Teru et Kori », d'après un rapport du Bureau de coordination des programmes de prévention des catastrophes et de sécurité alimentaire d'Afar, en Ethiopie.
« Dans le woreda de Bidu, les cendres volcaniques auraient provoqué 31 décès ».
Il faudra au moins 68,6 millions de birrs (environ quatre millions de dollars) pour pourvoir aux besoins urgents des populations, selon l'appel lancé par les autorités d'Afar, qui ont indiqué que 48 000 personnes seraient touchées dans les woredas de Bidu, d'Afdera, d'Erebti et de Teru.
D'après les informations communiquées par une équipe d'évaluation d'urgence, dépêchée sur place à la mi-juin, 167 153 habitants des woredas d'Elidar et de Kori doivent en outre faire l'objet d'un suivi.
Le gouvernement fédéral éthiopien a néanmoins déclaré qu'il n'avait pas approuvé l'appel lancé par les autorités régionales d'Afar et menait actuellement sa propre évaluation de la situation.
« Nous avons examiné le document [la présentation de l'appel] et je souhaite qu'il soit clair que ce document n'est pas un document national et que nous ne l'avons pas approuvé », a indiqué à IRIN Aklog Nigatu, porte-parole de l'organisme de gestion des catastrophes du ministère de l'Agriculture.
Le ministère n'a aucune preuve que l'éruption ait fait des victimes, et il est encore trop tôt pour savoir combien de personnes ont été touchées et ont besoin d'aide, a ajouté Aklog Nigatu.
« L'équipe d'experts dépêchée sur place s'est rendue au cœur des régions sinistrées, à 10 kilomètres du site de l'éruption ; dans cette zone, les vivres ont été ?contaminés? par les cendres volcaniques », a dit à IRIN Mohammed Amin, nutritionniste en Afar.
Il a été recommandé aux habitants de ne pas consommer les aliments produits dans la région, au cas où ceux-ci auraient été contaminés, a-t-il indiqué.
Les conséquences de l'éruption ont exacerbé la vulnérabilité des populations touchées dans cette région principalement pastorale, peut-on lire dans l'appel.
L'on craint également que les cendres volcaniques n'aient contaminé l'une des plus grandes mines de sel d'Ethiopie, située dans la région d'Adfera. « Les experts, notamment [ceux] de l'Institut éthiopien de recherche sur la santé et la nutrition, vont examiner la production de sel à Afdera pour déterminer si celle-ci a été contaminée par des matières toxiques, et pouvoir ?éventuellement? interrompre sa consommation et son exportation », a déclaré Aklog Nigatu.
Les interventions en Erythrée
Le 5 juillet, le ministère érythréen de l'Information a rapporté que les citoyens érythréens déplacés en raison de l'éruption volcanique et du séisme étaient en bonne santé.
D'après Michael Gebrehiwet, chef d'une équipe composée de représentants des ministères de la Santé, et du Travail et de la Protection sociale, aucune maladie transmissible n'a été détectée sur le nouveau site où sont hébergés les déplacés.
Quant à l'émission continue de poussières et de fumée, elle ne pose pas de problème de santé grave, a-t-il indiqué, bien que certains sinistrés se soient plaints de démangeaisons.
Mihreteab Fisehaye, directeur général de la sécurité sociale au ministère érythréen du Travail et de la Protection sociale, a rapporté que des « mesures concertées » étaient prises pour aider les déplacés.
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