Les dévastations de récoltes dûes à des températures extrêmes expliquent cette montée fulgurante des prix, particulièrement ceux des fruits et légumes, des céréales et du café. Le froid a détruit de très nombreuses récoltes au Mexique et aux États-Unis, sans compter les feux en Russie, les inondations en Australie, etc. Des épiceries américaines, en quelques jours seulement, encaissent des augmentations des prix des fruits et des légumes comme jamais auparavant.
Certains aliments ont triplé comparativement aux prix habituels.
Évidemment, cette situation ne semble pas pouvoir se résorber puisque les désastres produits par la météo sont de plus en plus fréquents et de plus en plus intenses, sans compter qu'ils font partie de l'agenda des changements climatiques annoncés par la communauté scientifique.
Certains analystes sont plutôt pessimistes et voient venir des famines dans plusieurs pays du monde et une difficulté primaire à s'approvisionner en nourriture pour les pays occidentaux. Ils ont un ton alarmiste, certes, mais les chiffres semblent pourtant corroborer leurs prétentions...
Voici un reportage de la télé américaine où vous pourrez entendre un marchand et des clients d'un magasin d'alimentation qui ont vu dans les derniers jours une augmentation stupéfiante des prix des fruits et des légumes. Les clients ne cachent leur inquiétude et le marchand dit être très préoccupé et désolé d'une telle situation où tous sont pris au dépourvu et laissés dans la plus totale impuissance.
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Conséquences de la vague de froid au Mexique :
Le froid connu dans la majeure partie des États-Unis début février a frayer son chemin vers l’intérieur du Mexique et les premiers rapports estiment les récoltes perdues de 80 à 100 pour cent. Ce qui aura un impact immédiat sur les prix à la hausse dans les épiceries américaines.
Les grossistes en produits alimentaires ont déjà envoyé leurs communications aux supermarchés détaillants les pertes de production du Mexique ainsi que les impacts auxquelles peuvent s’attendre les distributeurs. Sysco a envoyé un communiqué cette semaine en indiquant que le gel début février est descendu le long du golfe de Californie. La région n’a pas connu pire froid depuis 1957.
D’après la note de Sysco de cette semaine : « Les premiers rapports sont encore à venir, mais la plupart indiquent des pertes pour les cultures de l’ordre de 80 à 100%. Même la production en serre a été frappé par ce temps très froid. Il faudra 7-10 jours pour avoir une idée plus précise des producteurs et des superviseurs sur le terrain, mais ces régions n’ont pas eu de froid aussi intense depuis plus de la moitié d’un siècle. »
A cette époque de l’année, le Mexique est un important fournisseur des États-Unis et du Canada pour les haricots verts, les concombres, les courges, les aubergines, les asperges, les poivrons et les tomates rondes ou romaines. Le problème est aggravé par un froid glacial qui a frappé la Floride en décembre et janvier.
Sysco continue son sinistre rapport : « La Floride est normalement un des principaux fournisseurs de ces denrées mais comme elle a déjà été frappée par de graves dommages dus au gel de décembre jusqu’à maintenant, ils n’auront pas la possibilité d’acheter des produits en provenance du Mexique pour remplir leurs engagements« .
« l’approvisionnement en tomates, poivrons, concombres et autres légumes en provenance du Mexique sera sévèrement limitée au moins jusqu’en mars, suite au gel de début février. »
Les prix de gros pour de nombreuses cultures ont déjà commencé à grimper, à doubler voir tripler par rapport à début février. The Packer indique que les perspectives à court moyen et long terme pour certaines cultures sont « catastrophiques » et en prenant les prix de cette semaine comme indice de ce qui est en vente en magasin pour les consommateurs, il ajoute : « Le 8 février, le Département américain de l’Agriculture indique des prix de 22,95 à 24,95 $ pour les cartons à deux étages de 4×4, 5×5 et 5×6 de tomates en grappe en provenance du Mexique. Une hausse par rapport aux 6.95 à 9.95 $ de la semaine avant, et des 5.95 à 7.95 $ de l’année dernière. »
Sysco qualifie le gel au Mexique de « catastrophe sans précédent » et note l’envol du prix des matières dans son communiqué : « Avec la série de catastrophes climatiques qui a eu lieu dans ces deux principales régions de culture nous vivrons un envol des prix, une offre limitée prévue, et au mieux, une qualité médiocre ». Selon The Packer, Mike Alton, directeur marketing de Prime Time International LLC basée de Coachella en Californie, a déclaré: « Nous sommes sur une voie longue et difficile ».
Les prix des pommes de terre flambent en Russie. Ils ont plus que doublé ces derniers mois, après la sécheresse sans précédent de l’été dernier, qui a décimé les récoltes. Les consommateurs redoutent une hausse continue des prix durant encore plusieurs mois.
La pomme de terre va-t-elle devenir un produit de luxe en Russie ? Selon l’Union centrale des consommateurs, entre septembre 2010 et janvier 2011, le prix d’un kilo de pommes de terre a été quasiment multiplié par trois. Sur le marché de gros, il est passé de 6 roubles le kilo, soit 15 centimes d’euro, à 17 roubles, soit 42 centimes. Dans les magasins, il faut, en moyenne, débourser 40 à 50 roubles pour un kilo de patates, soit 1 euro à 1 euro 20, alors qu’en septembre, le kilo valait 21 roubles, soit 52 centimes d’euro. Dans certaines villes on trouve déjà des pommes de terre à 100 roubles le kilo, soir 2 euros 50. Aux dires des experts, les prix devraient continuer à se maintenir à un haut niveau...lire suite
La crise alimentaire, est bel et bien amorcé pour certains pays…Ceux qui sont derrière ce plan doivent s’en réjouir, à moins que toutes ces catastrophes climatiques sur la planète soi une pur coïncidence. Il est vrai aussi que la nature n’a pas besoin de l’homme pour se déchainer. Encore étonnant qu’elle ne l’ait pas fait avant avec tous ce qu’on peu lui avoir fait endurer.
Jo
Ca s'étend de plus en plus...on connaitra tous la faim... pas celle qu'on s'impose pour être dans les normes...non non!!! mais celle qu'on évitait de voir.
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