mardi 20 décembre 2011

L'accident nucléaire de Fukushima est considéré comme terminé, MAIS...


Le gouvernement japonais a décrété l'état d'arrêt à froid des réacteurs accidentés de la centrale de Fukushima. Une étape cruciale, neuf mois après le sinistre....mais


AU JAPON LA PESTE RADIOACTIVE EST LA ! 
AU JAPON LA PESTE RADIOACTIVE EST LA ! | FUKUSHIMA INFORMATIONS | Scoop.it
photo: Juan Antonio Ruiz Rivas
Nous y voilà , les signaux arrivent de partout sur internet de plus en plus de personnes sont malades au Japon. Fukushima ce n’est pas Tchernobyl, cet accident est arrivé dans le pays qui comporte la plus forte densité de population au monde .
Souvenez vous des conférences de presse de l’ IRSN qui nous disait au début de l’accident qu’il faudrait boire des litres de thé contaminé pour être malade. A l’époque de Tchernobyl, les méthodes de communication étaient les mêmes…
Alors que pendant ce temps là le Dr Kodama et quelques autres médecins et scientifiques Japonais nous indiquaient que son pays etait dans un état de déni de la réalité sanitaire suite à l'accident, et que la catastrophe de Fukushima avait dégagé une trentaine de fois la radioactivité engendrée à la suite des explosions atomiques de Hiroshima-Nagasaki et environ une vingtaine de fois plus de composés Transuraniens ce qui est également à mettre au crédit du Dr Kodama. Ces déclarations n'ont, à ma connaissance, jamais été retranscrites dans les mainstream ni la presse occidentale.
Olivier Cabanel écrivait dernièrement « On se souvient de la flagornerie d’Otsuka Norikazu,ce célèbre animateur de télévision japonais qui, cédant à la provocation facile, avait en direct mangé des produits agricoles japonais pollués par la centrale nucléaire, encourageant ses compatriotes à suivre son exemple, convaincu de l’innocuité des produits consommés, avec le désir patriotique de sauver la production agricole de son pays. Mal lui en a pris, on apprend qu’il a été hospitalisé le 7 novembre atteint d’une leucémie aiguë et Tepco aura des difficultés cette fois à affirmer que la catastrophe nucléaire de Fukushima n’y est pour rien .Les avis médicaux lui donnent 70% de « chances » de mourir d’ici 5 ans ce qui a été confirmé par des experts allemands » ou encore « La santé de nos enfants est maintenant en danger. Nous constatons des symptômes tels que thyroïdes enflées, saignements de nez, diarrhées, toux, asthme… »
L’ IRSN , l’ AIEA ,et l’ OMS ont bien pris garde de ne parler que des niveaux d’irradiation au Japon sans aborder dans le détail les problèmes de la contamination, et pour cause : la contamination est le fait de faire pénétrer dans un organisme vivant un "concentré" de radioactivité dans un volume très faible ; la particule radioactive présente en effet la particularité d'être approximativement de la taille d'une cellule humaine et cette similitude d'échelle explique en partie pourquoi la particule contaminante peut, vue du point de vue de la cellule humaine à proximité, être tout sauf une "faible dose".
D'un point de vue scientifique, il semble tout à fait invraisemblable de comparer, à dose équivalente, une exposition uniforme de l'ensemble d'une entité humaine (corps entier) à la même dose confinée à quelques cellules seulement de ce même corps ; l'échelle n'est simplement pas la même et les effets sont notoirement différents. C'est pourtant la comparaison qui est fréquemment utilisée par certains pour défendre l'idée que la radioactivité est "partout". Peut-être, mais encore une fois, ce n'est pas l'avis de la cellule qui se trouvera placée à proximité d'une masse globalement équivalente à elle et qui la "bombardera à vue" pendant un certain temps. En outre, si la particule radioactive présente une taille inférieure à 10 microns (10 millionièmes de mètre soit 0.01 mm) elle présentera en outre la particularité de se fixer dans les sacs alvéolaires pulmonaires d'où 25% d’entre elles seront difficiles voir impossible à déloger.
Au début de l’accident les Américains avaient demandé que leurs citoyens vivant dans un rayon de 80 km autour de la centrale nucléaire de Fukushima évacuent la zone, ou se mettent à l'abri si une évacuation n'est pas possible en toute sécurité" . L'ambassade avait souligné dans un communiqué, que "de nombreux facteurs", dont la météo, pouvaient influer sur la dissémination des particules radioactives, et avait mentionné la possibilité que celles-ci accomplissent des distances supérieures à 80 km…, La présence constaté de nombreux points chauds contaminés à Tokyo leur a donné raison .
La peste nucléaire à commencé son travail , et les particules radioactives ont le temps devant elles…
Etienne Servant

Merci à Gen4 : pour son article Une comparaison "raisonnable" entre un moteur de voiture et un citoyen de Fukushima-city
Lien ici : http://www.gen4.fr/blog/2011/12/une-comparaison-raisonnable-entre-un-moteur-de-voiture-et-un-citoyen-de-fukushima-city.html
Et Olivier Cabanel : Fukushima, les limites du cynisme
Lien ici :
http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/fukushima-les-limites-du-cynisme-106087

Fukushima-informations 

Alerte : 52 travailleurs de Fukushima frappés par la fièvre, la diarrhée élevée, des vomissements

Quantcast Via Scoop.itEnvironnement et Energies Autrement
Certains ont été hospitalisés. Seulement 3 ont été testés positifs pour le virus de la grippe. – Un total de 52 travailleurs de Fukushima n ° 1 centrale nucléaire ont été infectées par le norovirus a déclaré samedi TEPCO.
- Ils étaient en train d’installer des réservoirs de stockage des boues radioactives accumulées après la décontamination de l’eau radioactive.
- Certains d’entre eux ont été hospitalisé
- La plupart sont de mieux en mieux après avoir reçu un traitement
- Le nombre de malades peut encore augmenter dans les prochains temps
- Les travailleurs ont signalé des symptômes comme une forte fièvre, des diarrhées et des vomissements, le jeudi…
Via enenews.com

Source: http://huscftc.wordpress.com/2011/12/18/alerte-52-travailleurs-de-fukushima-frappes-par-la-fievre-la-diarrhee-elevee-des-vomissements/

Un article du Journal de Médecine : 14.000 décès d'américains imputés aux retombées de la catastrophe de Fukushima

WASHINGTON, 19 décembre 2011 /PRNewswire via COMTEX/ -- L'impact semble à peu près comparable à celui de Tchernobyl; Les petits enfants sont les plus durement touchés, une recherche en cours montre un comptage de décès sûrement plus élevé.


On estime que plus de 14.000 décès aux États-Unis sont liés aux retombées radioactives de la catastrophe des réacteurs nucléaires de Fukushima, selon un important article de l'édition de décembre 2011 du Journal International des Services de Santé. C'est la première étude spécialisée publiée dans un journal médical à faire connaître les risques sanitaires de Fukushima. Les auteurs Joseph Mangano et Janette Sherman ont écrit que leur estimation des 14.000 décès d'américains dans les 14 semaines après les fusions des réacteurs de Fukushima peut se comparer aux 16.500 décès dans les 17 semaines après la fusion de Tchernobyl en 1986. L'augmentation de décès rapportés après Fukushima a surtout été constatée chez des enfants américains de moins d'un an. L'accroissement de décès infantiles 2010-2011 a été de 1,8%, comparé à la diminution de 8,37% des 14 semaines précédentes. L'article sera publié mardi et sera disponible sur le web à 11 h à l'adresse suivante : http://www.radiation.org


Exactement 6 jours après la fusion des 4 réacteurs, (donc le 17 mars) des scientifiques ont détecté un nuage de retombées toxiques parvenu au-dessus des plages américaines. Des mesures ultérieures faites par l'Agence américaine de Protection de l'Environnement ont montré aux États-Unis des niveaux de radioactivité de l'air, de l'eau et du lait des milliers de fois au-dessus des normes. Les plus forts taux détectés d'iode-131 en précipitation ont été aux États-Unis les suivants (la norme est environ de 2 picocuries d'iode-131 par litre d'eau) : Boise, Idaho = 390 ; Kansas City = 200 ; Salt Lake City = 190 ; Jacksonville, Floride = 150 ; Olympia, état de Washington = 125 ; et Boston, Massachussets = 92.


L'épidémiologiste Joseph Mangano a dit : « Cette étude des risques sanitaires liés à Fukushima est la première à être publiée dans un journal scientifique. Elle ne fait qu'augmenter l'inquiétude et suggère fortement de continuer des études de santé pour comprendre le réel impact de Fukushima au Japon et autour du monde. Les découvertes sont importantes pour le débat actuel sur la construction de nouveaux réacteurs et combien de temps on doit conserver les réacteurs vieillissants en service. »


Mangano est directeur exécutif du projet Radiations et Santé Publique, et auteur de 27 articles de journaux médicaux et lettres. Janette Sherman, spécialiste en médecine interne et toxicologue disait : « En se basant sur notre recherche en cours, le comptage réel des décès ici peut atteindre 18.000 personnes, si on ajoute les grippes et les pneumonies comme cause de décès, qui ont quintuplé dans la période en question. On a vu des morts dans toutes les tranches d'âge, mais nous continuons à réaliser que les petits enfants sont plus durement touchés car leurs tissus se multiplient rapidement, ils ont des systèmes immunitaires moins développés et les doses de radioisotopes sont proportionnellement plus importantes que pour les adultes. »


Le Dr Sherman est professeur adjoint à l'université du Michigan et co-éditrice de ''Tchernobyl – conséquences d'une catastrophe pour les gens et l'environnement'', publié en 2009 par l'Académie des Sciences de New York, et auteur de ''Exposition chimique et maladie et Le délicat équilibre de la vie – Causes et prévention du cancer du sein.''


Les rapports hebdomadaires des centres de contrôle et de prévention des maladies établissent le nombre de morts pour 122 cités américaines avec une population supérieure à 100.000 habitants, c'est à dire entre 25 et 30% des États-Unis. Dans les 14 semaines après l'arrivée des retombées de Fukushima aux US (entre le 20 mars et le 25 juin), les morts rapportées aux centres de contrôle des maladies a augmenté de 4,46% par rapport à la même période de 2010, comparé aux seuls 2,34% dans les 14 semaines précédentes. Les décès en excédent pour tout les US pendant cette période sont d'environ 14.000.


SOURCE http://www.marketwatch.com/story/medical-journal-article-14000-us-deaths-tied-to-fukushima-reactor-disaster-fallout-2011-12-19

Traduit par Hélios

Bistro Bar Blog

Des singes pour mesurer l’impact des rayonnements après Fukushima

Des scientifiques japonais vont adopter une méthode qui risque bien de déplaire aux défenseurs des animaux. Suite au drame de Fukushima, des singes vont être utilisés pour mesurer l’impact des rayonnements radioactifs sur l’environnement.
S’il est indispensable d’évaluer l’impact de la crise nucléaire de Fukushima, l’usage d’animaux risque d’être sujet à débat. Les scientifiques japonais ont déclaré à CNN qu’une équipe travaillait sur un collier GPS et dosimètre. Il s’agit pour l’heure d’un dispositif expérimental qui sera installé sur des singes. Trois animaux seraient alors relâchés dans la forêt de Minami Soma City, officiellement souillée par le drame nucléaire.
Takayuki Takahashi, professeur de technologie robotique au sein de l’Université de Fukushima explique que son équipe cherche à comprendre les effets du rayonnement sur la faune et la flore du pays. En l’occurrence les singes seraient les mieux placés pour fournir des données directement prélevées sur le terrain.
Une première tentative en octobre avait été avortée faute de dosimètre opérationnel. Dès février les trois singes seront utilisés pour recueillir des informations récupérées à distance par les scientifiques. Les analyses seront effectuées ultérieurement.
[CNN]
© zatsepin – Fotolia.com

Gizmodo

A LA RECHERCHE DES CORIUMS DISPARUS DEPUIS LE 11 MARS 2011 !

Depuis maintenant plus de 9 mois nous sommes sans nouvelles des coriums disparus à Fukushima. Seuls des calculs réalisés par TEPCO avancaient  un scénario où le combustible du réacteur N°1 aurait entièrement fondu, et percé la cuve pour ensuite tomber sur la partie en béton de l'enceinte de confinement, la traversant sur une profondeur qui pourrait atteindre 65 centimètres.  Pour les réacteurs N°2 et N°3, le scénario serait qu'une partie du combustible aurait fondu, pour percer la cuve et commencé de tomber sur le béton, le rongeant sur quelques centimètres seulement, mais il s'agit que de calculs et d' hypothèses....
Combien de tonnes de combustible ont fondu ?
D’après les données connues des combustibles des réacteurs de Fukushima Daiichi, on connaît les masses de combustible des trois coriums :
- corium 1 : 69 tonnes
- corium 2 : 94 tonnes
- corium 3 : 94 tonnes
soit une masse totale de combustible en fusion de 257 tonnes.
Pour comparaison, le corium de Three Mile Island avait une masse d’environ 20 tonnes et celui de Tchernobyl de 50 à 80 tonnes. A Fukushima, les coriums ont donc une masse jamais égalée.
Simply info nous informe que TEPCO prévoit de forer un trou pour regarder à l'intérieur de l'enceinte de l'unité 2 avant la fin de cette année .  TEPCO aurait commandé des caméras spéciales auprès d'une firme suédoise qui sont résistantes aux radiations. Espérons que TEPCO partagera ses conclusions en temps opportun avec le public.

liens vers simplyinfo enAnglais : http://www.simplyinfo.org/?p=4352


Pour + de détails : http://fukushima.over-blog.fr/article-le-corium-de-fukushima-1-description-et-donnees-81378535.html

FUKUSHIMA INFORMATIONS

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