De mystérieuses sépultures datant de l’ère des Vikings ont été découvertes dans une zone d’excavation archéologique, au cœur de la Pologne.
Le petit village de Bodzia, situé au centre de la Pologne réserve encore bien des surprises. Le site, réputé pour l’abondance des vestiges qu’il recèle, a fait ces dernières années l’objet de vastes fouilles. Il faut toutefois attendre la construction d’une autoroute à près de 150 kilomètres de la zone pour que soit révéler le plus spectaculaire : un cimetière datant de la fin du 10ème siècle et début du 11ème. Une grande émotion pour l’équipe d’archéologues de l'Académie polonaise des sciences en charge de l’investigation.
"Les meilleures découvertes ne sont pas planifiées. Entre diverses choses, nous avons découvert ce cimetière merveilleux" souligne au National Geographic, Andrzej Buko, directeur du projet. Ses travaux d’étude, publiés dans la dernière édition du journal Antiquity, identifient les sépultures comme celles d’un mystérieux peuple de migrants. Ceux-ci proviendraient essentiellement de la Scandinavie et auraient un lien avec les Vikings comme en témoigne l’orientation de certains corps retrouvés, preuve d’un rite post-mortem spécifique de ces populations.
Un véritable trésor funéraire
Les descriptions effectuées par les chercheurs recensent grand nombre de tombes renfermant squelettes et objets funéraires dignes d’un remarquable trésor. Armes, bijoux, pierres précieuses, pièces de monnaies, amulettes en argent, et encore bien d’autres ont été répertoriés. "Ces accessoires ont été déposé dans les tombes des défunts afin que ceux-ci puissent les utiliser dans l’au-delà" souligne Andrzej Buko.
Tous les corps ont été enterrés dans des boîtes rectangulaires en bois dont l’intérieur a été tapissé de tissu et été renforcé par des charnières en fer. Au total, les restes de 14 hommes, 21 femmes et 14 enfants ont été documentés lors de l'excavation. L'âge moyen des corps lors de leurs enterrements a été estimé de 22 à 35 ans, pour les femmes et de 35 à 55 ans pour les hommes.
Parmi les squelettes retrouvés, les archéologues ont été particulièrement intrigué par celui d’un jeune homme. Une épée, retrouvée dans sa sépulture laisse à penser que celui-ci était un guerrier. Sa mâchoire facturée, ainsi que son crâne sauvagement lacéré témoigne d’une mort violente alors que celui-ci était à peine âgé d’une vingtaine d’années.
Retrouvez cette extraordinaire découverte en images sur Maxisciences.
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"Les meilleures découvertes ne sont pas planifiées. Entre diverses choses, nous avons découvert ce cimetière merveilleux" souligne au National Geographic, Andrzej Buko, directeur du projet. Ses travaux d’étude, publiés dans la dernière édition du journal Antiquity, identifient les sépultures comme celles d’un mystérieux peuple de migrants. Ceux-ci proviendraient essentiellement de la Scandinavie et auraient un lien avec les Vikings comme en témoigne l’orientation de certains corps retrouvés, preuve d’un rite post-mortem spécifique de ces populations.
Un véritable trésor funéraire
Les descriptions effectuées par les chercheurs recensent grand nombre de tombes renfermant squelettes et objets funéraires dignes d’un remarquable trésor. Armes, bijoux, pierres précieuses, pièces de monnaies, amulettes en argent, et encore bien d’autres ont été répertoriés. "Ces accessoires ont été déposé dans les tombes des défunts afin que ceux-ci puissent les utiliser dans l’au-delà" souligne Andrzej Buko.
Tous les corps ont été enterrés dans des boîtes rectangulaires en bois dont l’intérieur a été tapissé de tissu et été renforcé par des charnières en fer. Au total, les restes de 14 hommes, 21 femmes et 14 enfants ont été documentés lors de l'excavation. L'âge moyen des corps lors de leurs enterrements a été estimé de 22 à 35 ans, pour les femmes et de 35 à 55 ans pour les hommes.
Parmi les squelettes retrouvés, les archéologues ont été particulièrement intrigué par celui d’un jeune homme. Une épée, retrouvée dans sa sépulture laisse à penser que celui-ci était un guerrier. Sa mâchoire facturée, ainsi que son crâne sauvagement lacéré témoigne d’une mort violente alors que celui-ci était à peine âgé d’une vingtaine d’années.
Retrouvez cette extraordinaire découverte en images sur Maxisciences.
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Stonehenge : l'origine des pierres bleues enfin connue...
Par Quentin Mauguit
Stonehenge est certainement l’ensemble mégalithique le plus célèbre au monde. Il doit notamment sa célébrité à l’importance de la taille des mégalithes qui le composent et à sa sophistication architecturale. Alors que les scientifiques résolvent peu à peu les énigmes liées à sa structure et à sa fonction au cours de l’histoire, des incertitudes planaient encore jusqu’il y a peu sur la provenance de certaines des pierres composant l’édifice. Jusqu’il y a peu… car deux chercheurs viennent de résoudre une partie du mystère.
Le site de Stonehenge est composé d’un ensemble de cercles concentriques de menhirs aux origines variées. Le caractère majestueux du site lui a valu d’être inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Sa construction s’est étendue de 3000 ans à 1600 ans av. J.-C. Les compositions minéralogiques de certains menhirs observés ont particulièrement attiré l’attention des scientifiques.
Le cercle intérieur de Stonehenge est composé de pierres bleues, qui ont suscité beaucoup d’étonnement dans la communauté scientifique. En effet, les roches bleues sont présentes à l’état naturel dans la région du Pembroke (à l'extrême ouest du pays de Galles), soit à plus de 240 km du site de Stonehenge ! Afin de lever toute ambigüité sur l'origine des pierres, les Dr Bevins et Ixer, appartenant respectivement au Muséum national du pays de Galles et à l’université de Leicester, ont réalisé des études pétrographiques. Cette discipline consiste à étudier la structure chimique et minéralogique des roches. Leurs résultats ont confirmé le lien existant entre Stonehenge et le Pembroke. Non contents d’avoir pu établir ce lien, ils ont profité de leurs travaux pour déterminer avec précision le lieu où les pierres ont été extraites... et là, surprise !
Les dernières hypothèses plaçaient la zone d’origine des pierres dans la région de Preseli Hills. Or, les chercheurs ont montré que les pierres bleues provenaient en réalité d’une région située plus au nord dans une localité nommée Craig Rhos-y-felin, à proximité de Pont Saeson (voir la carte). Neuf mois d’études ont été nécessaires pour arriver à cette conclusion. Durant ce temps, les deux chercheurs ont parcouru toute la région de Pembroke et ont prélevé des centaines d’échantillons de roches affleurant en surface. C’est en comparant les rhyolites de Craig Rhos-y-felin et de Stonehenge qu’ils ont pu souligner que les compositions des roches observées sur les deux sites présentaient un pourcentage de similitude de 99 %. Par conséquent, la zone d’origine des pierres bleues a pu être, dans un premier temps, limitée à quelques centaines de mètres carrés. En persévérant, les deux chercheurs sont même parvenus à délimiter dans un second temps une zone de quelques dizaines de mètres carrés comme étant celle de la provenance des pierres.
Carte du Royaume-Uni montrant la distance qui sépare Stonehenge de Preseli Hills et de Pont Season (petit point au nord-est de Preseli Hills). © Heritage key
En quoi la position du site d’origine est elle importante ?
Maintenant que les lieux d’origine et de destination des pierres bleues sont connus, les chercheurs vont pouvoir focaliser leur attention sur la manière dont les pierres ont été transportées jusqu’à Stonehenge. Une des hypothèses retenue jusqu’à présent supposait que les pierres avaient été transportées par radeau le long du canal de Bristol et de la rivière Avon. Cela avait un sens lorsque le point d’origine se situait à… Preseli Hills. Elle est donc aujourd'hui mise à mal puisque le site d’origine a changé et que beaucoup de spécialistes pensent que le transport des pierres pas voie terrestre jusqu’à la côte est impossible.
Une hypothèse alternative a dès lors refait surface. Et si les pierres bleues avaient été transportées naturellement ? Selon certains scientifiques, les blocs de rhyolite auraient pu être transportés sur de longues distances par des glaciers durant la dernière la période glacière. Là encore une autre question se pose : pourquoi ne retrouve-t-on pas d’autres roches issues du Pembroke dans la région abritant Stonehenge ? Il serait étonnant que les glaciers n’aient transporté que les roches nécessaires à la construction de Stonehenge.
Quoi qu’il en soit, Stonehenge n’a pas encore livré ses secrets et les prochaines décennies devraient nous apporter de nombreuses autres réponses à nos interrogations.
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