Le nucléaire n’est pas vu d’un bon œil partout en France depuis longtemps, mais il inquiète d’autant plus depuis l’accident de la centrale de Fukushima Daichi. Le CAN84 souligne que la radioactivité mesurée se retrouvera évidemment dans l’eau de ruissellement, les sols, dans les cultures et par conséquence dans la chaîne alimentaire.
L’origine de cette existence mystérieuse d’uranium à Pernes, identifiée depuis près d’un an, n’est toujours pas déterminée. "La population ne peut se satisfaire de la réponse apportée par l'Agence Régionale de Santé qui fonde son hypothèse d’une origine naturelle de cet uranium", a déclaré le CAN84 qui dénonce la radioactivité artificielle générée par les centrales de Marcoule et de Tricastin et une entreprise retraitant les métaux à proximité des coins d'eau. "La radioactivité mesurée va se retrouver évidemment dans l’eau de ruissellement, les sols, dans les cultures et par conséquence dans la chaîne alimentaire. Il est ainsi impossible de définir un périmètre limité de zone contaminée", selon le Collectif dans un communiqué. Ce taux de radioactivité risque de mettre en péril la totalité de la production de fromage de chèvre de la région. Le Collectif antinucléaire de Vaucluse insiste sur le fait que tous les sites nucléaires de Provence et de la Vallée du Rhône sont implantés sur des failles sismiques; c'est d'ailleurs sur ce fondement qu'ils articulent leurs demandes de tests systèmatiques, pour éviter, selon eux, la production de rejets permanents de radioactivité, de déchets solides, liquides et gazeux très toxiques pour des centaines, voire des milliers d’années.
Maxisciences
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