Kesennuma Miyagi a reçu le pire dommage du Tsunami et a recommencé à récolter les huîtres dans la ferme à huître mais oh surprise les coquilles grandissent de façon anormalement rapide !
Ils ont rouvert la ferme en juin dernier après avoir eu le port complètement détruit par Tsunami.
L'huître était alors de 1~2 centimètres à cette époque mais aujourd'hui elles ont déjà grandi d'environ 10 centimètres, ce qui est quasiment le double de d'habitude pour la même période !
En moyenne il faut 2 ans pour atteindre cette taille mais de ce fait ils commencent déjà à vendre cette production d'huîtres depuis le 19/01/2012.
Les pêcheurs de Kesennuma pensent que cela pourrait être parce que les prédateurs habituels des huîtres sont morts ou que l'azote contenu dans la terre et qui sert à la croissance des huîtres pourrait avoir été augmenté par le Tsunami.
Aussi incroyable que cela puisse être, personne n'a même imaginé que cela pourrait être lié au risque de radiation !?
Auteur : Mochizuki
Source : fukushima-diary.com
Trouvé sur: Module mère comment va la terre bleue?
Ceci me rappelle une vidéo que j'ai posté dans un précédent article mais qui ne peut plus etre visionnée :( Fukushima Diary avait publié une vidéo montrant les légumes géants obtenus cette année à Kanto, qui sont bon marché, et qu'on recommande aux gens d'acheter et de manger.
Voilà, on parle quand même de 85 tonnes de riz et j’ose à peine imaginer le poids que cela représente en riz cuit ! Aucun mass-media, ni la télévision, ni même les informations de yahoo.jp n’ont mentionné ce « point de détail » de l’actualité…
Quand je pense que la crêche-école maternelle (hoikuen) où va ma fille utilise du riz « sans origine précise » (Beycook, « fureai ») ! Nous avons bien fait de solliciter un « traitement de faveur » pour lui donner une gamelle de « riz-maison » à chaque fois qu’elle doit y manger.
Fukushima est le quatrième département du Japon en quantité de riz produit. On imagine aussi les centaines de tonnes de riz invendu qui sont « refourguées » ici et là sous forme de produits cuisinés. Or, on le sait, même si la limite officielle est de 500 becquerels de césium au kg pour le riz, 10 bq journaliers ingérés de façon chronique pour un enfant, et c’est la quasi-certitude de le condamner à une maladie cardiaque, viscérale, ou à un cancer [3]
Bref, nous pouvons en conclure que les falsifications de mentions d’origine sur l’alimentation, au Japon, aujourd’hui, ne sont même plus dignes d’être évoquées par les mass-médias. Pourquoi ? Ou bien parce que ce problème est devenu trop banal et que les téléspectateurs en ont assez quelle que soit l’ampleur de la falsification : ici la bagatelle de 85 tonnes de riz, tout de même ! Ou bien parce que ce problème dérange trop de gens. Ou bien encore pour les deux raisons à la fois… Allez savoir.
Dimanche soir dernier, en famille, nous mangions du bœuf étiqueté d’origine américaine que nous faisions griller façon barbecue coréen (yakiniku). Parmi les paquets de lamelles de viande, un seul était extraordinairement bien persillé, avec une finesse de grain exceptionnelle. Au début, nous étions ravis puis, peu à peu, ma femme et moi-même avons changé de visage.
« C’est pas possible ! Jamais de la viande américaine n’a ce goût là. C’est trop bon… Ça, c’est de la très grande viande japonaise ! », nous sommes-nous dit, exactement en même temps.
À Fukushima, on produisait parmi les meilleures viandes de bœuf du Japon dont le célèbre bœuf d’Idate qui se trouve à 50km de la centrale. En enlevant le bœuf de l’assiette de notre fille, il nous est resté une amertume étrange dans la bouche.
Netoyens.info
Autres news de Fukushima:
Article disparu de maxisciences mais qui mérite d'être vu ;)
D'après une étude publiée le 23 janvier dans le journal de l'Académie Nationale des Sciences et citée dans le bulletin de l'Université de Davis (Californie, USA), l'équipe des Professeurs Navrotsky (UC-DAVIS) et Burns (UC-NOTRE-DAME) aurait peut-être isolé le processus par lequel le combustible nucléaire aurait pu être détérioré. La corrosion créée par l'eau de mer aurait formé des composés d'uranium (peroxydes d'uranium) qui auraient pu se voir dispersés à de grandes distances sous forme liquide (solution) ou particulaire (poussières).
Le combustible nucléaire est assez peu soluble dans un milieu liquide sous sa forme originale ; une fois l'uranium oxydé en uranium-IV (1), sa dissolution dans l'eau deviendrait beaucoup plus facile ce qui permettrait ensuite sa dispersion dans la biosphère ; ce processus d'oxydation aurait été fortement facilité par le processus d'ionisation de l'eau en péroxyde. Le Pr. Burns a obtenu en laboratoire des "grappes" de peroxyde d'uranium ressemblant à des buckyballs de carbone (2).
Sources :
ScienceNewsOnline, 26/1, anglais
How seawater could corrode nuclear fuel, 26/1, UC DAVIS, anglais
(1) Uranium IV = tetrafluoride d'uranium ou UF4, l'un des composés de la réduction de l'Uranium
(2) Nano-structures de carbone ou "fullerènes" se présentant sous une forme géométrique, découvertes en 1985
(3) LEU = Low Enriched Uranium, Uranium faiblement enrichi (<20% U-235)
Trouvé sur: Module mère comment va la terre bleue?
Ceci me rappelle une vidéo que j'ai posté dans un précédent article mais qui ne peut plus etre visionnée :( Fukushima Diary avait publié une vidéo montrant les légumes géants obtenus cette année à Kanto, qui sont bon marché, et qu'on recommande aux gens d'acheter et de manger.
Comment on refourgue et on empoisonne
Pourquoi l’article suivant (en japonais), datant d’hier soir, n’est paru que sur un site d’information mineur [1], assez spécialisé ? Je ne comprends pas !
L’information me semble de taille, pourtant !
La ville de Sendaï a engagé des poursuites contre un important grossiste de riz, KENBEI MIYAGI. Cette entreprise reconnait avoir vendu 85 tonnes de riz produit dans la préfecture de Fukushima en falsifiant la mention d’origine du riz sur les emballages [2]L’information me semble de taille, pourtant !
riz étiqueté avec une autre provenance que Fukushima
. Une partie de ce riz a déjà été vendue sous l’appellation « riz supérieur HITOMEBORE de Miyagi », lequel riz est utilisé dans les cantines scolaires.Voilà, on parle quand même de 85 tonnes de riz et j’ose à peine imaginer le poids que cela représente en riz cuit ! Aucun mass-media, ni la télévision, ni même les informations de yahoo.jp n’ont mentionné ce « point de détail » de l’actualité…
Quand je pense que la crêche-école maternelle (hoikuen) où va ma fille utilise du riz « sans origine précise » (Beycook, « fureai ») ! Nous avons bien fait de solliciter un « traitement de faveur » pour lui donner une gamelle de « riz-maison » à chaque fois qu’elle doit y manger.
Fukushima est le quatrième département du Japon en quantité de riz produit. On imagine aussi les centaines de tonnes de riz invendu qui sont « refourguées » ici et là sous forme de produits cuisinés. Or, on le sait, même si la limite officielle est de 500 becquerels de césium au kg pour le riz, 10 bq journaliers ingérés de façon chronique pour un enfant, et c’est la quasi-certitude de le condamner à une maladie cardiaque, viscérale, ou à un cancer [3]
cf. Bandajevski :
https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=0Bz1fZmrqFppsNzE4Y2JhMjQtYzc4Yy00MmY3LTkxMmItMzRmY2U3MzhjMTE4&hl=en_US
.https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=0Bz1fZmrqFppsNzE4Y2JhMjQtYzc4Yy00MmY3LTkxMmItMzRmY2U3MzhjMTE4&hl=en_US
Bref, nous pouvons en conclure que les falsifications de mentions d’origine sur l’alimentation, au Japon, aujourd’hui, ne sont même plus dignes d’être évoquées par les mass-médias. Pourquoi ? Ou bien parce que ce problème est devenu trop banal et que les téléspectateurs en ont assez quelle que soit l’ampleur de la falsification : ici la bagatelle de 85 tonnes de riz, tout de même ! Ou bien parce que ce problème dérange trop de gens. Ou bien encore pour les deux raisons à la fois… Allez savoir.
Dimanche soir dernier, en famille, nous mangions du bœuf étiqueté d’origine américaine que nous faisions griller façon barbecue coréen (yakiniku). Parmi les paquets de lamelles de viande, un seul était extraordinairement bien persillé, avec une finesse de grain exceptionnelle. Au début, nous étions ravis puis, peu à peu, ma femme et moi-même avons changé de visage.
« C’est pas possible ! Jamais de la viande américaine n’a ce goût là. C’est trop bon… Ça, c’est de la très grande viande japonaise ! », nous sommes-nous dit, exactement en même temps.
À Fukushima, on produisait parmi les meilleures viandes de bœuf du Japon dont le célèbre bœuf d’Idate qui se trouve à 50km de la centrale. En enlevant le bœuf de l’assiette de notre fille, il nous est resté une amertume étrange dans la bouche.
Netoyens.info
Autres news de Fukushima:
Article disparu de maxisciences mais qui mérite d'être vu ;)
Fukushima : des millions de tonnes de déchets à évacuer
Plus de 10 mois après l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima Daichi, des tonnes de déchets s’amoncellent sur le littoral Pacifique. Aucun moyen n’a été mis en place pour les récupérer et les stocker. La population, elle, a peur d’être contaminée par les radiations.
http://fr.news.yahoo.com/fukushima-millions-tonnes-d%C3%A9chets-%C3%A0-%C3%A9vacuer-204500680.html
Article trouvé sur Scoop ithttp://fr.news.yahoo.com/fukushima-millions-tonnes-d%C3%A9chets-%C3%A0-%C3%A9vacuer-204500680.html
Comment l'eau de mer a pu réagir avec le combustible des ex-réacteurs de Fukushima-Daiichi pour disperser l'uranium sur de grandes distances
L'opérateur du site de Fukushima-Daichi a, chacun le sait, utilisé de nombreuses semaines de l'eau de mer pour assurer un semblant de refroidissement dans ses installations en surchauffe. D'après le Professeur Alexandra Navrotsky, même si à l'époque cette méthode était la seule permettant de tenter de limiter les dégâts, un certain nombres d'observateurs - dont vos serviteurs -estimaient que l'injection d'eau de mer dans les réacteurs en fusion ne serait pas sans conséquence ultérieure.D'après une étude publiée le 23 janvier dans le journal de l'Académie Nationale des Sciences et citée dans le bulletin de l'Université de Davis (Californie, USA), l'équipe des Professeurs Navrotsky (UC-DAVIS) et Burns (UC-NOTRE-DAME) aurait peut-être isolé le processus par lequel le combustible nucléaire aurait pu être détérioré. La corrosion créée par l'eau de mer aurait formé des composés d'uranium (peroxydes d'uranium) qui auraient pu se voir dispersés à de grandes distances sous forme liquide (solution) ou particulaire (poussières).
Le combustible nucléaire est assez peu soluble dans un milieu liquide sous sa forme originale ; une fois l'uranium oxydé en uranium-IV (1), sa dissolution dans l'eau deviendrait beaucoup plus facile ce qui permettrait ensuite sa dispersion dans la biosphère ; ce processus d'oxydation aurait été fortement facilité par le processus d'ionisation de l'eau en péroxyde. Le Pr. Burns a obtenu en laboratoire des "grappes" de peroxyde d'uranium ressemblant à des buckyballs de carbone (2).
Ce combiné d'Uranium sous forme géométrique pourrait, d'après le Pr. Burns, se dissoudre s'il est exposé à des liquides car ces grappes sont suffisamment résistantes pour se déporter dans le liquide support ou même en particules très fines une fois que l'agent oxydant a disparu. Autrement dit, ces grappes de peroxyde d'uranium auraient pu se former à la surface des assemblages de combustible exposés à l'eau de mer puis se voir transportées loin dans l'environnement en l'état pour des périodes allant de plusieurs mois à plusieurs années. Après ce délai, le peroxyde pourrait disparaitre et l'uranium reprendre son état antérieur pour se concentrer dans les profondeurs de l'océan.
D'après le Pr. Navrotsky, la période de dislocation des grappes de peroxyde d'uranium n'est pas documentée à ce jour.
Le Japon n'a pas officiellement à ce jour reconnu la présence d'Uranium à de grandes distances du site accidenté, même si la présence de LEU (3) a été constatée officieusement en de nombreuses occasions par exemple à Kashiwa le 11 octobre 2011 ou encore à Tokyo le 18 octobre.
D'après le Pr. Navrotsky, la période de dislocation des grappes de peroxyde d'uranium n'est pas documentée à ce jour.
Le Japon n'a pas officiellement à ce jour reconnu la présence d'Uranium à de grandes distances du site accidenté, même si la présence de LEU (3) a été constatée officieusement en de nombreuses occasions par exemple à Kashiwa le 11 octobre 2011 ou encore à Tokyo le 18 octobre.
Sources :
ScienceNewsOnline, 26/1, anglais
How seawater could corrode nuclear fuel, 26/1, UC DAVIS, anglais
(1) Uranium IV = tetrafluoride d'uranium ou UF4, l'un des composés de la réduction de l'Uranium
(2) Nano-structures de carbone ou "fullerènes" se présentant sous une forme géométrique, découvertes en 1985
(3) LEU = Low Enriched Uranium, Uranium faiblement enrichi (<20% U-235)
Gen4
La Compagnie d'électricité de Tokyo, TEPCO, n'a pas réussi à obtenir des images claires de l'intérieur d'un des réacteurs endommagés de la centrale nucléaire de Fukushima.
Jeudi, l'opérateur du site a introduit un endoscope à fibre optique dans un trou pratiqué dans l'enceinte de confinement du réacteur numéro 2. Les photos prises par l'appareil fixé à l'endoscope montrent une partie des murs et de la tuyauterie. Mais les images sont floues, sans doute à cause des radiations et de la vapeur dégagée par l'eau contaminée. Il n'a pas été possible d'obtenir des images claires de certains détails, notamment la surface de l'eau contaminée.
TEPCO affirme néanmoins que les photos ne montrent aucun dommage sérieux ou de déformation sur les murs et la tuyauterie.
La compagnie a également mesuré la température à l'intérieur de l'enceinte pour la première fois depuis la catastrophe. Elle s'établissait à 44,7 degrés. Cette indication correspond quasiment aux mesures de 42,6 degrés, relevées sur d'autres thermomètres installés autour de l'enceinte. C'est la première fois que TEPCO a pu mener un examen de l'intérieur d'un des réacteurs endommagés depuis le début de la crise nucléaire.
Pour plus d''info sur ce sujet lire l'article de Bistro Bar Blog
Lire aussi:
Jeudi, l'opérateur du site a introduit un endoscope à fibre optique dans un trou pratiqué dans l'enceinte de confinement du réacteur numéro 2. Les photos prises par l'appareil fixé à l'endoscope montrent une partie des murs et de la tuyauterie. Mais les images sont floues, sans doute à cause des radiations et de la vapeur dégagée par l'eau contaminée. Il n'a pas été possible d'obtenir des images claires de certains détails, notamment la surface de l'eau contaminée.
TEPCO affirme néanmoins que les photos ne montrent aucun dommage sérieux ou de déformation sur les murs et la tuyauterie.
La compagnie a également mesuré la température à l'intérieur de l'enceinte pour la première fois depuis la catastrophe. Elle s'établissait à 44,7 degrés. Cette indication correspond quasiment aux mesures de 42,6 degrés, relevées sur d'autres thermomètres installés autour de l'enceinte. C'est la première fois que TEPCO a pu mener un examen de l'intérieur d'un des réacteurs endommagés depuis le début de la crise nucléaire.
Pour plus d''info sur ce sujet lire l'article de Bistro Bar Blog
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