L'Observatoire Pelagis de l'Université de la Rochelle a annoncé que soixante-quatre dauphins ont été retrouvés sur la côte aquitaine. Les mammifères auraient été victimes d'une capture accidentelle par un engin de pêche.
Alors que des dizaines de dauphins viennent tout juste de s'échouer en Nouvelle-Zélande et dans le nord-est des Etats-Unis, c'est un nouveau drame que vient d'annoncer l'Observatoire Pelagis de l'Université de la Rochelle. Celui-ci vient en effet d'indiquer que soixante-quatre dauphins s'étaient échoués sur la côte aquitaine au cours de la semaine passée. "Deux tiers des animaux examinés par le Réseau National Echouage sont des dauphins communs, un tiers des marsouins et leur mort semble remonter à 10 à 20 jours", a expliqué à l'AFP Willy Dabin de l'Observatoire PELAGIS.
D'après les informations fournies, les dauphins auraient été poussés sur les côtes par le vent d'ouest. Mais contrairement aux échouages classiques, les spécialistes auraient ici bien identifié la cause du drame : les dauphins auraient été victimes d'une capture accidentelle par un engin de pêche. Si M. Dabin estime que le phénomène "n'est pas pour le moment d'une forte intensité", il n'est pas étonnant pour lui que ces espèces se soient retrouvées dans les engins de pêche industriels, remontant du golfe de Gascogne vers le Nord. En effet, ces bateaux sont à la recherche de bars, des poissons qui se nourrissent de la même chose que les dauphins.
L'affaire met ainsi en évidence le problème posé par la technique du "chasse pélagique en boeuf". Au cours de celle-ci, le filet est tracté par deux bateaux avançant parallèlement et saisit ainsi tout ce qui nage sur 90 mètres de large et 75 mètres de haut. "Pour autant, nous ne disons pas haro sur les pêcheurs", a relevé le spécialiste de l'observatoire dans la mesure où les captures accidentelles sont un problème "aussi pour les pêcheurs, éthiquement et techniquement", car les gros animaux détruisent les filets ou les engins des pêcheurs.
Une collaboration difficile avec les pêcheurs
Selon lui, il faut donc plutôt "aider à améliorer leurs outils et bien connaître dans quelles conditions se font les captures accidentelles, pour les limiter" bien que pour l'instant "les tentatives de modifications ou d'ajout technologique sur les engins (n'aient) pas donné lieu à des évolutions probantes". Par ailleurs, Wily Dabin a évoqué la difficulté de coopération avec les professionnels qui reste "globalement moyenne".
Notamment, les pêcheurs n'apprécient pas vraiment que des observateurs essaient d'embarquer avec eux, craignant qu'on "n'essaie de les empêcher de travailler". Mais "nous cherchons seulement à nous rapprocher d'eux afin de comprendre ces phénomènes et de trouver ensemble des solutions adaptées", a souligné le membre de l'observatoire.
Maxisciences
Les baleines-pilotes échouées en Nouvelle-Zélande euthanasiées
Alors que des dizaines de dauphins viennent tout juste de s'échouer en Nouvelle-Zélande et dans le nord-est des Etats-Unis, c'est un nouveau drame que vient d'annoncer l'Observatoire Pelagis de l'Université de la Rochelle. Celui-ci vient en effet d'indiquer que soixante-quatre dauphins s'étaient échoués sur la côte aquitaine au cours de la semaine passée. "Deux tiers des animaux examinés par le Réseau National Echouage sont des dauphins communs, un tiers des marsouins et leur mort semble remonter à 10 à 20 jours", a expliqué à l'AFP Willy Dabin de l'Observatoire PELAGIS.
D'après les informations fournies, les dauphins auraient été poussés sur les côtes par le vent d'ouest. Mais contrairement aux échouages classiques, les spécialistes auraient ici bien identifié la cause du drame : les dauphins auraient été victimes d'une capture accidentelle par un engin de pêche. Si M. Dabin estime que le phénomène "n'est pas pour le moment d'une forte intensité", il n'est pas étonnant pour lui que ces espèces se soient retrouvées dans les engins de pêche industriels, remontant du golfe de Gascogne vers le Nord. En effet, ces bateaux sont à la recherche de bars, des poissons qui se nourrissent de la même chose que les dauphins.
L'affaire met ainsi en évidence le problème posé par la technique du "chasse pélagique en boeuf". Au cours de celle-ci, le filet est tracté par deux bateaux avançant parallèlement et saisit ainsi tout ce qui nage sur 90 mètres de large et 75 mètres de haut. "Pour autant, nous ne disons pas haro sur les pêcheurs", a relevé le spécialiste de l'observatoire dans la mesure où les captures accidentelles sont un problème "aussi pour les pêcheurs, éthiquement et techniquement", car les gros animaux détruisent les filets ou les engins des pêcheurs.
Une collaboration difficile avec les pêcheurs
Selon lui, il faut donc plutôt "aider à améliorer leurs outils et bien connaître dans quelles conditions se font les captures accidentelles, pour les limiter" bien que pour l'instant "les tentatives de modifications ou d'ajout technologique sur les engins (n'aient) pas donné lieu à des évolutions probantes". Par ailleurs, Wily Dabin a évoqué la difficulté de coopération avec les professionnels qui reste "globalement moyenne".
Notamment, les pêcheurs n'apprécient pas vraiment que des observateurs essaient d'embarquer avec eux, craignant qu'on "n'essaie de les empêcher de travailler". Mais "nous cherchons seulement à nous rapprocher d'eux afin de comprendre ces phénomènes et de trouver ensemble des solutions adaptées", a souligné le membre de l'observatoire.
Maxisciences
Les baleines-pilotes échouées en Nouvelle-Zélande euthanasiées
Trente-trois des nonante-neuf baleines-pilotes qui se sont échouées lundi sur une place de Nouvelle-Zélande, ont dû être euthanasiées jeudi, a indiqué le journal New Zealand Herald.
Selon les responsables locaux pour la protection de l'environnement, les globicéphales ont clairement montré des signes de faiblesse et de stress. Beaucoup ont également perdu du sang. "Nous ne pensons pas que nous aurions pu faire plus", a indiqué l'un des responsables.
Les trente-trois mammifères faisaient partie du groupe de nonante-neuf qui s'est échoué lundi sur une plage de Farewell Spit, sur la pointe nord de la partie sud de la Nouvelle-Zélande. De ceux-là, 82 sont décédés. Les 17 autres ont pu atteindre la mer eux-mêmes lundi.
C'est déjà la troisième fois que ce phénomène se produit. Plutôt dans le mois de janvier, 18 globicéphales avaient été secourus, tandis que 25 avaient été rejetés sur le rivage. (belga)
26/01/12 06h44
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