Total veut une solution pour exploiter les gaz de schiste en France
PARIS - Le groupe pétrolier français Total veut trouver une solution pour exploiter les gaz de schiste en France, a déclaré vendredi son patron Christophe de Margerie, en assurant que cela était possible à réaliser de manière propre.
Au cours de l'Assemblée générale des actionnaires de Total, Christophe de Margerie a dit regretter l'interdiction mercredi 11 mai par l'Assemblée nationale de la technique de la fracturation hydraulique utilisée pour exploiter ces gisements de gaz non conventionnels.
Interdire pour interdire sans savoir, ce n'est peut-être pas le siècle des Lumières, a-t-il critiqué.
Ce qui a été voté n'exclut pas la possibilité pour les compagnies de rester titulaires de leurs droits miniers, ce qui est d'ailleurs assez habile de la part des auteurs du texte, a cependant remarqué le PDG de Total.
Pour l'instant, nous restons titulaire de permis d'exploration, mais on ne fera pas de fameux puits à fracturation hydraulique, a-t-il précisé.
Disséminés dans la roche au lieu d'être concentrés dans des poches, les gaz de schiste sont extraits grâce à des forages horizontaux qui fracturent la roche en injectant d'énormes quantités d'eau, de sable et des produits chimiques.
M. de Margerie a estimé qu'il fallait trouver une solution dans les années à venir pour pouvoir faire en France ce que même la Suède, même le Danemark - qui sont quand même des pays connus pour leur sensibilité environnementale - ont accepté.
On va garder nos droits et puis faire en sorte qu'un jour les gens comprennent qu'on puisse faire de la fracturation hydraulique de manière propre, a poursuivi le patron de Total.
Il faut faire en sorte que l'opinion publique comprenne qu'on peut travailler sur les gaz de schiste de manière propre, qu'on n'est pas obligés d'abimer les nappes phréatiques d'avance, a-t-il insisté.
Total détient un permis d'exploration de gaz de schiste dans la région de Montélimar (Drôme) sur une zone de 4.300 kilomètres carrés.
Source: ©AFP / 13 mai 2011 15h36
Total se lance dans l'exploration de gaz de schiste en Pologne
PARIS - Le groupe pétrolier français Total a pris une part de 49%, au côté de l'américain ExxonMobil, dans deux concessions d'exploration de gaz de schiste en Pologne, a-t-il annoncé vendredi dans un communiqué.
ExxonMobil conservera 51% des parts et sera l'opérateur des licences, selon le communiqué.
Ces licences d'exploration ont été accordées pour une durée de 5 ans à compter de mars 2009 pour l'une et décembre 2008 pour l'autre. Elles s'étendent sur des surfaces de 1.162 km2 e 995 km2 au sud-est de la Pologne dans le bassin de Lublin, selon le communiqué.
ExxonMobil a déjà foré un puits d'exploration sur une des deux concessions, celle de Chelm, actuellement en cours d'évaluation, indique Total.
Les gisements de gaz de schiste de la Pologne atteindraient 5.300 milliards de mètres cubes, selon un rapport de l'Agence américaine d'Information énergétiques (EIA) publié récemment.
Dans le cadre de ses concessions polonaises, le groupe Total assure qu'il s'attachera à réduire l'impact de ses opérations sur l'environnement dans le cadre de son engagement en faveur du développement durable.
A Varsovie, le Premier ministre polonais Donald Tusk a assuré vendredi que son pays poursuivrait ses projets d'exploitation de gaz de schiste dont il possède d'importantes réserves, en dépit des objections de pays, comme la France.
Je sais qui fait du lobbying contre le gaz de schiste. Ne me dites pas que c'est l'Europe. Ce sont des gens, des institutions et leurs intérêts qui peuvent lancer du lobbying efficace, y compris en Europe, a déclaré M. Tusk devant la presse, sans développer sa pensée.
Mais nous allons agir selon nos propres critères, a ajouté le chef du gouvernement polonais qui a déjà délivré plus de 90 licences pour les recherches de gaz de schiste.
TOTAL
PARIS - Le groupe pétrolier français Total veut trouver une solution pour exploiter les gaz de schiste en France, a déclaré vendredi son patron Christophe de Margerie, en assurant que cela était possible à réaliser de manière propre.
Au cours de l'Assemblée générale des actionnaires de Total, Christophe de Margerie a dit regretter l'interdiction mercredi 11 mai par l'Assemblée nationale de la technique de la fracturation hydraulique utilisée pour exploiter ces gisements de gaz non conventionnels.
Interdire pour interdire sans savoir, ce n'est peut-être pas le siècle des Lumières, a-t-il critiqué.
Ce qui a été voté n'exclut pas la possibilité pour les compagnies de rester titulaires de leurs droits miniers, ce qui est d'ailleurs assez habile de la part des auteurs du texte, a cependant remarqué le PDG de Total.
Pour l'instant, nous restons titulaire de permis d'exploration, mais on ne fera pas de fameux puits à fracturation hydraulique, a-t-il précisé.
Disséminés dans la roche au lieu d'être concentrés dans des poches, les gaz de schiste sont extraits grâce à des forages horizontaux qui fracturent la roche en injectant d'énormes quantités d'eau, de sable et des produits chimiques.
M. de Margerie a estimé qu'il fallait trouver une solution dans les années à venir pour pouvoir faire en France ce que même la Suède, même le Danemark - qui sont quand même des pays connus pour leur sensibilité environnementale - ont accepté.
On va garder nos droits et puis faire en sorte qu'un jour les gens comprennent qu'on puisse faire de la fracturation hydraulique de manière propre, a poursuivi le patron de Total.
Il faut faire en sorte que l'opinion publique comprenne qu'on peut travailler sur les gaz de schiste de manière propre, qu'on n'est pas obligés d'abimer les nappes phréatiques d'avance, a-t-il insisté.
Total détient un permis d'exploration de gaz de schiste dans la région de Montélimar (Drôme) sur une zone de 4.300 kilomètres carrés.
Source: ©AFP / 13 mai 2011 15h36
Total se lance dans l'exploration de gaz de schiste en Pologne
PARIS - Le groupe pétrolier français Total a pris une part de 49%, au côté de l'américain ExxonMobil, dans deux concessions d'exploration de gaz de schiste en Pologne, a-t-il annoncé vendredi dans un communiqué.
ExxonMobil conservera 51% des parts et sera l'opérateur des licences, selon le communiqué.
Ces licences d'exploration ont été accordées pour une durée de 5 ans à compter de mars 2009 pour l'une et décembre 2008 pour l'autre. Elles s'étendent sur des surfaces de 1.162 km2 e 995 km2 au sud-est de la Pologne dans le bassin de Lublin, selon le communiqué.
ExxonMobil a déjà foré un puits d'exploration sur une des deux concessions, celle de Chelm, actuellement en cours d'évaluation, indique Total.
Les gisements de gaz de schiste de la Pologne atteindraient 5.300 milliards de mètres cubes, selon un rapport de l'Agence américaine d'Information énergétiques (EIA) publié récemment.
Dans le cadre de ses concessions polonaises, le groupe Total assure qu'il s'attachera à réduire l'impact de ses opérations sur l'environnement dans le cadre de son engagement en faveur du développement durable.
A Varsovie, le Premier ministre polonais Donald Tusk a assuré vendredi que son pays poursuivrait ses projets d'exploitation de gaz de schiste dont il possède d'importantes réserves, en dépit des objections de pays, comme la France.
Je sais qui fait du lobbying contre le gaz de schiste. Ne me dites pas que c'est l'Europe. Ce sont des gens, des institutions et leurs intérêts qui peuvent lancer du lobbying efficace, y compris en Europe, a déclaré M. Tusk devant la presse, sans développer sa pensée.
Mais nous allons agir selon nos propres critères, a ajouté le chef du gouvernement polonais qui a déjà délivré plus de 90 licences pour les recherches de gaz de schiste.
TOTAL
EXXONMOBIL
Source: ©AFP / 13 mai 2011 16h20
Un actionnaire suggère à Total de remplacer le gaz de schiste par du cannabis
PARIS - Un actionnaire de Total a proposé vendredi au patron du groupe pétrolier français d'investir massivement dans la transformation du cannabis pour produire de l'énergie, plutôt que de se lancer dans l'exploration controversée des gaz de schiste.
En tant qu'actionnaire, je suis très très inquiet de l'avenir de la compagnie Total, de cette société française qui est la première capitalisation en Bourse, a assuré cet actionnaire, au cours de l'assemblée générale du groupe à Paris.
Quand je lis (le PDG de Total) Monsieur de Margerie nous dire que les ressources fossiles ne parviendront plus à répondre à la demande en énergie et qu'il faut que Total devienne un energy group, j'ai cette proposition à vous faire Monsieur de Margerie en espérant que le conseil d'administration la reprenne, a-t-il expliqué.
Citant le livre de Jack Herer L'empereur est nu, il a affirmé qu'il n'y avait qu'une seule source naturelle et renouvelable (...) répondant à tous nos besoins en termes de transport, d'industrie, et d'énergie tout en réduisant simultanément la pollution, en réhabilitant les sols, en nettoyant l'atmosphère.
Et cette ressource, c'est la même qui a été utilisée depuis la nuit des temps et qui a permis notre essor économique, c'est le chanvre, le cannabis, a-t-il avancé, suscitant l'indignation de plusieurs actionnaires.
Alors plutôt que d'aller creuser et de sortir du gaz de schiste, pourquoi Total n'investit pas massivement aujourd'hui pour la transformation de la biomasse issue du chanvre?, a-t-il demandé.
L'Assemblée nationale a voté mercredi l'interdiction de la technique de la fracturation hydraulique utilisée pour extraire les gaz de schiste, en pleine polémique sur l'impact écologique de l'exploitation de ces gisements.
Affirmant qu'il n'était pas capable de répondre à cette question, Christophe de Margerie a promis qu'il y répondrait par écrit.Comme ça j'aurai l'intérêt de savoir si ce que vous dites est vrai, a-t-il précisé.Pour le reste, je serai prêt à toutes les idées qu'on pourrait nous donner, a-t-il ajouté.
Source: ©AFP / 13 mai 2011 18h03
Le patron de Total invite une Amérindienne à changer les lois de son pays
PARIS - Interpellé sur l'exploitation par Total des sables bitumineux du Canada, le patron de la compagnie pétrolière française Christophe de Margerie a invité une Amérindienne à changer les lois de son pays et à ne pas faire de cours à Total.
Intervenant au cours de l'Assemblée générale des actionnaires de Total, une jeune femme se disant membre d'une tribu amérindienne du Canada a interrogé le patron de Total sur le projet Joslyn d'exploitation des
sables bitumineux dans la province de l'Alberta (ouest).
Le projet de Total est l'un parmi des centaines d'autres dans la région, contribuant à la destruction de notre terre, notre eau et notre air, a-t-elle déclaré en anglais.
Mon peuple dépend de ces ressources (...) et vous êtes actuellement en train de les détruire, a-t-elle ajouté.
Le permis de Joslyn doit être exploité par techniques minières, en deux phases de développement de 100.000 barils par jour chacune, selon le rapport annuel de Total. Les premiers travaux de préparation du site pourraient intervenir dès l'hiver 2011-2012 et la production démarrer en 2017 ou 2018.
Sachez que pour obtenir les autorisations pour pouvoir développer le champ de Joslyn, on a déposé un rapport qui fait 4.000 pages sur lequel on répond à toutes les questions point par point, a répondu Christophe de Margerie.
Je vous respecte et j'aimerais bien que vous respectiez le pays dans lequel vous travaillez qui s'appelle l'Alberta, le Canada, et qui a des lois, a-t-il poursuivi.
Nous, nous respectons les lois de votre pays, ce sont des pays démocratiques. Si vous pensez qu'il faut changer les lois de ces pays, faites-les changer pour votre camp et ne venez pas chez Total nous faire un cours sur ce que visiblement vous n'arrivez pas à faire accepter à vos propres autorités, a-t-il conclu sous un tonnerre d'applaudissements d'actionnaires.
L'association de défense de l'environnement Greenpeace avait tenté de faire inscrire une résolution sur le sujet des sables bitumineux à l'ordre du jour de l'assemblée générale de Total. Mais cette résolution n'avait pas réuni le nombre d'actions nécessaires pour être mise aux voix.
Source: ©AFP / 13 mai 2011 16h50
La Lituanie veut se lancer dans l'extraction du gaz de schiste
VILNIUS - La Lituanie, qui cherche à diversifier ses sources d'énergie et dispose d'importants réserves du gaz de schiste, veut se lancer dans son extraction, a déclaré vendredi le ministre lituanien de l'Energie Arvydas Sekmokas.
Je suggérerai au gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour que l'extraction du gaz de schiste devienne une réalité en Lituanie, a déclaré le ministre dans un communiqué.
Le ministre lui-même se trouve aux Etats-Unis, où il ait une tournée consacrée aux problèmes énergétiques.
Selon Richard Newell, directeur de l'Agence américaine d'information sur les ressources énergétiques, cité dans le même communiqué du ministre, la Lituanie possède des ressources en gaz de schiste qui suffiraient pour satisfaire les besoins du pays sur une période de 30 à 50 ans.
Lors de ma visite aux Etats-Unis, j'ai obtenu de nouvelles informations confirmant une fois de plus combien le gaz de schistes change radicalement la donne mondiale sur le marché du gaz, a encore déclaré M. Sekmokas.
Les gisements lituaniens de gaz de schiste se trouvent dans le sud-ouest du pays, le long des frontières avec l'enclave russe de Kaliningrad et la Pologne.
Depuis la fermeture de la centrale nucléaire d'Ignalina le 31 décembre 2009, la Lituanie dépend entièrement du gaz russe pour faire tourner ces centrales électriques.
Vilnius envisage de construire un terminal pour le gaz naturel liquéfié et travaille à une liaison électrique sous-marine avec la Suède.
Source: ©AFP / 13 mai 2011 16h20
Un actionnaire suggère à Total de remplacer le gaz de schiste par du cannabis
PARIS - Un actionnaire de Total a proposé vendredi au patron du groupe pétrolier français d'investir massivement dans la transformation du cannabis pour produire de l'énergie, plutôt que de se lancer dans l'exploration controversée des gaz de schiste.
En tant qu'actionnaire, je suis très très inquiet de l'avenir de la compagnie Total, de cette société française qui est la première capitalisation en Bourse, a assuré cet actionnaire, au cours de l'assemblée générale du groupe à Paris.
Quand je lis (le PDG de Total) Monsieur de Margerie nous dire que les ressources fossiles ne parviendront plus à répondre à la demande en énergie et qu'il faut que Total devienne un energy group, j'ai cette proposition à vous faire Monsieur de Margerie en espérant que le conseil d'administration la reprenne, a-t-il expliqué.
Citant le livre de Jack Herer L'empereur est nu, il a affirmé qu'il n'y avait qu'une seule source naturelle et renouvelable (...) répondant à tous nos besoins en termes de transport, d'industrie, et d'énergie tout en réduisant simultanément la pollution, en réhabilitant les sols, en nettoyant l'atmosphère.
Et cette ressource, c'est la même qui a été utilisée depuis la nuit des temps et qui a permis notre essor économique, c'est le chanvre, le cannabis, a-t-il avancé, suscitant l'indignation de plusieurs actionnaires.
Alors plutôt que d'aller creuser et de sortir du gaz de schiste, pourquoi Total n'investit pas massivement aujourd'hui pour la transformation de la biomasse issue du chanvre?, a-t-il demandé.
L'Assemblée nationale a voté mercredi l'interdiction de la technique de la fracturation hydraulique utilisée pour extraire les gaz de schiste, en pleine polémique sur l'impact écologique de l'exploitation de ces gisements.
Affirmant qu'il n'était pas capable de répondre à cette question, Christophe de Margerie a promis qu'il y répondrait par écrit.Comme ça j'aurai l'intérêt de savoir si ce que vous dites est vrai, a-t-il précisé.Pour le reste, je serai prêt à toutes les idées qu'on pourrait nous donner, a-t-il ajouté.
Source: ©AFP / 13 mai 2011 18h03
Le patron de Total invite une Amérindienne à changer les lois de son pays
PARIS - Interpellé sur l'exploitation par Total des sables bitumineux du Canada, le patron de la compagnie pétrolière française Christophe de Margerie a invité une Amérindienne à changer les lois de son pays et à ne pas faire de cours à Total.
Intervenant au cours de l'Assemblée générale des actionnaires de Total, une jeune femme se disant membre d'une tribu amérindienne du Canada a interrogé le patron de Total sur le projet Joslyn d'exploitation des
sables bitumineux dans la province de l'Alberta (ouest).
Le projet de Total est l'un parmi des centaines d'autres dans la région, contribuant à la destruction de notre terre, notre eau et notre air, a-t-elle déclaré en anglais.
Mon peuple dépend de ces ressources (...) et vous êtes actuellement en train de les détruire, a-t-elle ajouté.
Le permis de Joslyn doit être exploité par techniques minières, en deux phases de développement de 100.000 barils par jour chacune, selon le rapport annuel de Total. Les premiers travaux de préparation du site pourraient intervenir dès l'hiver 2011-2012 et la production démarrer en 2017 ou 2018.
Sachez que pour obtenir les autorisations pour pouvoir développer le champ de Joslyn, on a déposé un rapport qui fait 4.000 pages sur lequel on répond à toutes les questions point par point, a répondu Christophe de Margerie.
Je vous respecte et j'aimerais bien que vous respectiez le pays dans lequel vous travaillez qui s'appelle l'Alberta, le Canada, et qui a des lois, a-t-il poursuivi.
Nous, nous respectons les lois de votre pays, ce sont des pays démocratiques. Si vous pensez qu'il faut changer les lois de ces pays, faites-les changer pour votre camp et ne venez pas chez Total nous faire un cours sur ce que visiblement vous n'arrivez pas à faire accepter à vos propres autorités, a-t-il conclu sous un tonnerre d'applaudissements d'actionnaires.
L'association de défense de l'environnement Greenpeace avait tenté de faire inscrire une résolution sur le sujet des sables bitumineux à l'ordre du jour de l'assemblée générale de Total. Mais cette résolution n'avait pas réuni le nombre d'actions nécessaires pour être mise aux voix.
Source: ©AFP / 13 mai 2011 16h50
La Lituanie veut se lancer dans l'extraction du gaz de schiste
VILNIUS - La Lituanie, qui cherche à diversifier ses sources d'énergie et dispose d'importants réserves du gaz de schiste, veut se lancer dans son extraction, a déclaré vendredi le ministre lituanien de l'Energie Arvydas Sekmokas.
Je suggérerai au gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour que l'extraction du gaz de schiste devienne une réalité en Lituanie, a déclaré le ministre dans un communiqué.
Le ministre lui-même se trouve aux Etats-Unis, où il ait une tournée consacrée aux problèmes énergétiques.
Selon Richard Newell, directeur de l'Agence américaine d'information sur les ressources énergétiques, cité dans le même communiqué du ministre, la Lituanie possède des ressources en gaz de schiste qui suffiraient pour satisfaire les besoins du pays sur une période de 30 à 50 ans.
Lors de ma visite aux Etats-Unis, j'ai obtenu de nouvelles informations confirmant une fois de plus combien le gaz de schistes change radicalement la donne mondiale sur le marché du gaz, a encore déclaré M. Sekmokas.
Les gisements lituaniens de gaz de schiste se trouvent dans le sud-ouest du pays, le long des frontières avec l'enclave russe de Kaliningrad et la Pologne.
Depuis la fermeture de la centrale nucléaire d'Ignalina le 31 décembre 2009, la Lituanie dépend entièrement du gaz russe pour faire tourner ces centrales électriques.
Vilnius envisage de construire un terminal pour le gaz naturel liquéfié et travaille à une liaison électrique sous-marine avec la Suède.
Source: ©AFP / 13 mai 2011 16h38
L'écologiste Lewis Pugh dénonce les projets sud-africains
LE CAP - Le militant écologiste britannique Lewis Pugh, connu pour nager dans des eaux glacées afin de dénoncer le réchauffement climatique, s'est élevé vendredi contre les projets d'exploiter du gaz de schiste dans la région semi-désertique du Karoo, au centre de l'Afrique du Sud.
La fracturation hydraulique (fracking) n'est pas durable. L'ère des combustibles fossiles est révolue, a-t-il déclaré au Club de la presse du Cap, faisant référence à la méthode de libération des gisements de gaz emprisonnées dans des roches de schiste.
Nous ne pouvons survivre sans gaz, nous ne pouvons tout simplement pas survivre sans eau, a-t-il ajouté.
Le groupe anglo-néerlandais Royal Dutch Shell a déposé en décembre une demande d'autorisation en vue d'explorer 90.000 km2 dans le Karoo, qui renferme de vastes gisements de gaz de schiste, au grand dam des écologistes et de nombreux habitants qu'effraie cette technique gourmande en eau et utilisatrice de nombreux produits chimiques.
Les autorités sud-africaines ont déclaré un moratoire sur toutes les demandes de permis d'exploration, tandis qu'une étude est en cours.
Source: ©AFP / 13 mai 2011 17h13
L'écologiste Lewis Pugh dénonce les projets sud-africains
LE CAP - Le militant écologiste britannique Lewis Pugh, connu pour nager dans des eaux glacées afin de dénoncer le réchauffement climatique, s'est élevé vendredi contre les projets d'exploiter du gaz de schiste dans la région semi-désertique du Karoo, au centre de l'Afrique du Sud.
La fracturation hydraulique (fracking) n'est pas durable. L'ère des combustibles fossiles est révolue, a-t-il déclaré au Club de la presse du Cap, faisant référence à la méthode de libération des gisements de gaz emprisonnées dans des roches de schiste.
Nous ne pouvons survivre sans gaz, nous ne pouvons tout simplement pas survivre sans eau, a-t-il ajouté.
Le groupe anglo-néerlandais Royal Dutch Shell a déposé en décembre une demande d'autorisation en vue d'explorer 90.000 km2 dans le Karoo, qui renferme de vastes gisements de gaz de schiste, au grand dam des écologistes et de nombreux habitants qu'effraie cette technique gourmande en eau et utilisatrice de nombreux produits chimiques.
Les autorités sud-africaines ont déclaré un moratoire sur toutes les demandes de permis d'exploration, tandis qu'une étude est en cours.
Source: ©AFP / 13 mai 2011 17h13
C'est sur que cela est alléchant une ressource abondante qui permettrait de pouvoir subvenir à ses besoins pendant 50 ans!!! mais après il se passe quoi??? et qu'elles seront les conséquences pour notre santé et celle de nos enfants. On a l'impression que l'on recule pour mieux sauter vers l'exploitation de ce gaz. Et encore une fois, on nous montre que le chimique (la solution de facilité) que le naturel.
Nemesis
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