"On a eu un des printemps les plus secs depuis au moins cinquante ans, voire le plus sec, et le plus chaud depuis au moins 1900", a déclaré, lundi 30 mai, Frédéric Nathan, prévisionniste chez Météo France. Le printemps, au sens météorologique du terme, couvre les mois de mars, avril et mai. Le printemps calendaire s'achève le 21 juin.
"Il y a eu un manque de précipitation, et en plus, avec la chaleur, il y a eu évaporation. C'est pour cela que l'état des sols est parfois pire qu'en 1976", a expliqué Frédéric Nathan. Des précipitations sont attendues lundi en soirée et mardi, mais leur caractère orageux empêchera une bonne imprégnation des sols.
"On attend de l'eau en quantités relativement importantes cette nuit et demain, principalement sur un axe qui va des Pyrénées au Massif central et au quart Nord-Est (Alsace, Lorraine, Champagne, etc.)", a précisé le prévisionniste. La FNSEA, premier syndicat agricole, estime que la sécheresse qui sévit actuellement menace d'être plus grave qu'au printemps 1976, printemps alors le plus sec depuis 1959.
Le ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire, s'est dit défavorable lundi à un "impôt sécheresse" exceptionnel en dépit du coût attendu du manque d'eau dans de nombreuses régions agricoles.
La sécheresse de 1976 avait conduit l'Etat à imposer un prélèvement obligatoire exceptionnel.
Le monde
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire