mardi 3 janvier 2012

Les centrales nucléaires en France, tout va bien...Fessenheim aussi.

Les suisses aussi sont inquiets par rapport à Fessenheim. D'autant qu'un super-volcan dort à quelques encâblures (Laacher See, près de Coblence).

Centrales nucléaires: la France maintient Fesselheim


Paris (awp/ats/afp) - L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), un organisme de contrôle indépendant, a estimé mardi après un audit de sécurité post-Fukushima que les centrales françaises présentaient "un niveau de sûreté suffisant". Celui-ci ne nécessite l'arrêt immédiat "d'aucune d'entre elles", incluse celle de Fessenheim près de Bâle.
L'ASN, qui a remis son rapport au Premier ministre dans la matinée, souligne cependant qu'il est nécessaire d'augmenter "dans les meilleurs délais", la robustesse des installations pour qu'elles puissent faire face à "des situations extrêmes".
Avec environ 75% de son électricité provenant de son parc de 58 réacteurs nucléaires, la France est le pays au monde qui est le plus dépendant de l'atome pour ses besoins énergétiques.

PRÉVENIR UN ACCIDENT GRAVE

L'ASN a ainsi annoncé qu'elle donnait aux exploitants de chaque centrale jusqu'au 30 juin 2012 pour lui présenter "un noyau dur" de dispositions concrètes permettant de "maîtriser les fonctions fondamentales de sûreté".
Le but, a expliqué l'ASN, est notamment de "prévenir un accident grave ou en limiter la progression", de "limiter les rejets massifs dans un scénario d'accident" et de "permettre à l'exploitant d'assurer les missions qui lui incombent dans la gestion d'une crise".
Cette demande concerne des entreprises comme le géant de l'électricité EDF ou le groupe nucléaire Areva, deux compagnies détenues par l'Etat.

DOUTES SUR FESSENHEIM

L'ASN avait été chargée de réaliser après la catastrophe nucléaire de Fukushima (Japon), en mars, un audit de sûreté sur l'ensemble des centrales nucléaires françaises. Le Premier ministre, François Fillon, a assuré en décembre que le gouvernement respecterait l'ensemble des recommandations qu'elle formulerait.
Des doutes avaient notamment été exprimés concernant la centrale de Fessenheim, dans l'est de la France, dont la mise en service remonte à 1977 et qui est la plus ancienne du parc français.
L'installation avait cristallisé la polémique sur la sécurité nucléaire, de nombreuses organisations écologiques en réclamant la fermeture.
En juillet dernier, l'ASN avait estimé que l'exploitation du réacteur Numéro 1 de cette centrale pouvait continuer dix années supplémentaires sous réserve de lourds travaux. Un avis qui n'intégrait toutefois pas les résultats des tests plus poussés demandés par le gouvernement après Fukushima.
La centrale, voisine de la Suisse, suscite l'inquiétude des autorités bâloises et jurassiennes. En juillet, les autorités de Bâle-Ville étaient convaincues que la centrale de Fessenheim devait être débranchée. Les gouvernements de Bâle-Campagne et du Jura sont également inquiets et pointent du doigt le risque sismique dans la région.

ats/ft


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