dimanche 1 mai 2011

Un 1er Mai placé sous le signe des revendications salariales

FÊTE DU TRAVAIL | Les traditionnels défilés du 1er mai ont réuni dimanche des centaines de milliers de personnes dans le monde, qui ont manifesté de Hong Kong à Berlin ou Zurich pour notamment de meilleurs salaires.


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© AFP | Des travailleurs sud-coréens manifestent lors du 1er mai 2011 à Séoul.

AFP | 01.05.2011 | 16:37

En Pologne, la plus grande confédération syndicale OPZZ a toutefois renoncé cette année à sa traditionnelle marche du 1er mai à Varsovie pour ne pas perturber les cérémonies liées à la béatification du pape Jean Paul II.
La fête du Travail a pris une tournure plus politique en Russie où les partis pro-Kremlin ont profité de l'occasion pour faire une démonstration de force à l'approche d'importantes échéances électorales, avec des slogans tels que "Medvedev! Poutine! Allez la Russie!".
Pour les autorités russes, critiquées pour la dispersion violente de plusieurs manifestations d'opposition ces derniers mois, ces rassemblements était l'occasion d'afficher une forme de respect de la liberté d'expression.
Les homosexuels avaient cependant reçu l'interdiction de défiler dans le centre de Saint-Petersbourg.
En Afrique, la fête du Travail a permis aux syndicats de remettre aux autorités des "cahiers de doléances", comme au Bénin et au Togo.
En Tunisie, où un soulèvement populaire a renversé le régime en février, les rues de Tunis étaient calme.
A Alger, les seules manifestations de rue étaient celles de supporteurs de foot avant la finale de la Coupe d'Algérie 2011.
Au Maroc, des jeunes, des syndicalistes mais aussi des membres du Mouvement du 20 Février, qui réclame plus de démocratie, devaient manifester dans plusieurs villes. Environ 3.000 manifestants ont défilé à Rabat au cri notamment de "A bas le despotisme" et "Assez à la marginalisation".
En Asie, moins de deux mois après l'accident de la centrale de Fukushima, le 1er mai a donné lieu à deux manifestations anti-nucléaire à Tokyo.
A Hong Kong, le 1er mai correspondait à l'entrée en vigueur d'un salaire minimum dans ce territoire appartenant à la Chine. Fixé à 28 dollars de Hong Kong par heure (2,43 euros), il constitue une avancée mais est insuffisant pour faire vivre une famille, selon les syndicats qui ont rassemblé 4.000 manifestants.
Les salaires étaient aussi au coeur des revendications aux Philippines, alors que le prix des produits de première nécessité s'envole.
A Séoul, en Corée du Sud, plus de 50.000 manifestants ont réclamé une meilleure sécurité de l'emploi et des hausses de salaires, estimant que les inégalités allaient en s'accroissant.
En Espagne, dont l'économie peine à sortir de la crise et où le chômage frappe plus d'un actif sur cinq, les syndicats avaient prévus plus de 80 rassemblements et manifestations, dont la principale à Valence (est).
En Grèce, où des sacrifices sans précédent sont demandés à la population depuis un an pour éviter une faillite de l'Etat, des milliers de manifestants se sont rassemblés à Athènes pour protester contre un nouveau tour de vis.
Au même moment au Portugal, en pleine négociation du plan d'aide financière demandé à l'Union européenne et au FMI, les syndicats devaient offrir une démonstration de force avant l'annonce de nouvelles mesures d'austérité.
En France, des milliers de salariés ont commencé à défiler dimanche matin pour célébrer la journée internationale des travailleurs. Les cortèges étaient nettement moins fournis que l'an dernier tandis qu'à Paris, l'extrême droite défilait en l'honneur de Jeanne d'Arc, plus nombreuse qu'en 2010.
En Belgique, où la crise économique et sociale se double d'une crise politique sans précédent, la question des salaires et des bonus touchés par certains hauts dirigeants a polarisé les principales interventions à gauche.
Le président du syndicat socialiste FGTB Rudy De Leeuw a défendu l?indexation automatique des salaires sur les prix pratiqué en Belgique, remise en cause notamment par la Banque centrale européenne (BCE).
A Berlin, où des milliers de manifestants ont défilé dans le calme, le président du DGB, Michael Sommer, a mis en garde contre le dumping salarial et la tentation pour les employeurs de faire travailler des salariés "bon marché" venus d'Europe de l'Est alors que rentre en vigueur l'ouverture du marché allemand et autrichien à ces travailleurs.

24 heures.ch 

en revanche Hugo Chavez anticipe pour eviter le mal être de son peuple. Peu relayée dans les médias populaires mais qui merite d'etre connue :

Venezuela : Augmentation de 25% du salaire minimum

Eveil 2011

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