jeudi 12 janvier 2012

Des cas de leucémie détectés chez des enfants vivant près de centrales nucléaires

Des scientifiques s'interrogent sur des cas de leucémie chez les enfants de moins de 15 ans, qui pourraient être plus nombreux aux abords des centrales nucléaires françaises, selon une étude dont les résultats ne permettent cependant pas de tirer des conclusions formelles.

Un "excès de cas" de leucémie chez des enfants de moins de 15 ans a été observé autour de dix-neuf centrales nucléaires françaises sur une période de six ans. L'étude relève quatorze cas de leucémie d'enfants dans un rayon de moins de cinq kilomètres autour des dix-neuf sites nucléaires sur la période de 2002-2007, alors que les taux d'incidence nationaux prédisaient la survenue de 7,4 cas en moyenne.

Cet excès n'a toutefois pas été "retrouvé" sur une période plus longue de dix-huit ans, selon cette étude menée par Jacqueline Clavel, chercheuse à l'Institut national supérieur des études et de la recherche médicale (Inserm). "Lorsque l'on considère globalement la période 1990-2007, cet excès de risque n'est pas retrouvé, souligne Mme Clavel, qui estime que "le lien avec les très faibles radiations ionisantes émises par les centrales en fonctionnement normal ne peut pas être établi". "Aucun excès de risque de leucémie dans les zones les plus exposées aux rejets gazeux des centrales n'a été observé", a-t-elle ajouté.
La France, qui exploite cinquante-huit réacteurs nucléaires, est le pays le plus dépendant de cette énergie. Objet d'un relatif consensus pendant de longues années, l'énergie nucléaire suscite un débat de plus en plus vif. Le candidat socialiste à la prochaine élection présidentielle, François Hollande, est favorable à une réduction de sa part dans l'électricité consommée en France. Les écologistes, de leur côté, veulent une sortie du nucléaire. Ces deux options sont fermement rejetées par le président Nicolas Sarkozy.
La semaine dernière, un rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), un organisme indépendant, avait préconisé d'investir des milliards d'euros dans les centrales françaises pour améliorer leur sécurité, à la lumière de la catastrophe de Fukushima.

Le monde



Le Bouddha de Zone Interdite Fukushima : un reportage photo impressionnant !

C'est l'histoire de Naoto Matsumura, Tomioka Ville, Préfecture de Fukushima, Japon-le dernier homme debout dans Zone Interdite Fukushima. Il ne partira pas, il risque une mort précoce en raison de son mépris de la Tokyo Electric Power Company (TEPCO) et le gouvernement est désormais sa vie. Il n'est pas fou et il ne va pas. Il reste là pour rappeler aux gens le coût humain des accidents nucléaires. Il est le roi de la zone interdite, son protecteur. Il est le gardien ou maisons vides, un point de contact pour ces citoyens qui ne peuvent rentrer. Il prend soin des animaux, «les êtres vivants», qui restent derrière, car personne ne le fera. Il est le Bouddha de la zone interdite.
Pour plus de neuf mois, la zone de 20 km autour de la centrale de Fukushima a été une zone interdite, où l'évacuation est une obligation pour tous, sauf un seul homme. Depuis l'accident nucléaire, Naoto Matsumura refuse de quitter sa ferme. A l'âge de 52 ans, cet agriculteur est physiquement en bonne forme. Dans la ville de Tomioka, Préfecture de Fukushima, où il vit actuellement, il n'ya ni eau, ni électricité. «Quand je me réveille le matin, je prends mon chien pour une promenade agréable. Je me brosser les dents. Je fais cela pendant environ vingt minutes. Et puis j'essaie de penser à ce qu'il faut faire pour le reste de mes jours »...

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